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mon bonheur est dans la ville
18 juillet 2009

LE CHEVAL DU CRIME, de Christopher Carter

51C7177EDSL__SL500_AA240_C'est l'horreur dans le monde des courses : Sinneging-Jandong, un pur-sang extraordinaire, futur vainqueur du derby d'Epson, été assassiné de même que son lad, Walcott Treeding, et son propriétaire James Karbrech. Népomucène Nyder qui lui aussi travaillait pour Karbrech a découvert le carnage au petit matin : le cheval a apparemment été pris de folie, a frappé son lad à mort et celui pour se défendre a poignardé le merveilleux pur-sang. Quant à Karbrech, il a été étranglé. Mais les choses se sont elles passées ainsi ?

C'est ce que le merveilleux Lord Percival Kilvanock, criminologue des plus érudits, va devoir découvrir avec Angus Dodson, l'un des meilleurs superintendants de Scotland Yard. C'est sa très gracieuse Majesté qui le lui a personnellement demandé, chacun sait à quel point la reine aime les chevaux.
L'interrogatoire des suspects s'avère délicat : une richissime et arrogante jeune femme, Almide von Richenberg; Morgan Dartwelsh, dont la fortune connaît des hauts et des bas; l'associé du James Karbrech, Andrew Lynnecot et son idiote d'épouse. Bref un bouquet disparate et déplaisant. Sans oublier un autre lad du haras, Friedrich Bierley, qui a disparu. Mais pour tout le monde, une chose est certaine : Treeding n'a pas pu tuer son cheval, il l'aimait trop, le crime est donc une mise en scène. Il faudra donc expertises et contre-expertises pour arriver à la solution, qui se déroulera dans le box du pur-sang en présence de tous les suspects, dans la plus pure tradition des polars.

Cette enquête de Kilvanock et Dodson se déroulant dans le monde des chevaux, nous permet de rencontrer des personnages et vocabulaire caractéristiques du monde hippique. Personnellement, je préfère les bords du Nil et ses mystères, aux champs de courses et aux canassons.
Mais soit ! Lord Percival et Angus Dodson forment un tandem des plus sympathiques et même si ce petit polar ne cassera pas trois pattes à un canard boîteux (pardon, à un cheval !), o­n passe un bon moment. Mais sans plus.

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