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mon bonheur est dans la ville
13 juillet 2009

LE SINGE NU, de Desmond Morris

760_2253003050Voilà un essai, paru dans les années 60, et qui n’a (presque) pas pris une ride. Sur un ton légèrement ironique, comme savent le prendre les scientifiques anglo-saxons qui ne se prennent pas au sérieux, le zoologue et ethologue, Desmond Morris, a produit un ouvrage à la fois intéressant et amusant à lire pour un livre de ce genre.

Au grand déplaisir des créationnistes – qui ont déjà quelques aigreurs d’estomac à cause de Charles Darwin – Desmond Morris prend un malin plaisir à nous faire comprendre que loin d’être des descendants du singe, nous en sommes non seulement des cousins proches mais nous sommes encore et toujours des animaux, qui se sont adaptés à l’environnement dans lequel ils évoluaient.

Après avoir quitté les arbres et la forêt, le singe nu – devenu carnivore – est devenu chasseur, a dû modifier son habitat, a appris à se vêtir, mais dans l’ensemble ses gestes, sa manière de vivre ne diffèrent guère de ses cousins restés dans la forêt.

Si le chapitre consacré à la sexualité a pris quelques rides compte tenu de l’évolution en éducation sexuelle depuis la parution du « Singe Nu », par contre tous les autres chapitres sont parfaitement adaptés à notre époque.

Les essais scientifiques ne sont pas exactement mes points forts ; toutefois j’aime bien ceux qu’écrivent certains zoologues (l’un de mes préférés est bien sûr Gerald Durrell), et particulièrement les zoologues anglo-saxons car ils semblent prendre un malin plaisir à remettre les pendules à l’heure afin que l’homme se prennent un peu moins au sérieux. Bref pour un zoologue, l’humain n’est rien d’autre qu’un singe sans pelage, bref « Un Singe Nu ».

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