7 FEMMES, de Lydie Salvayre
Emily Brontë – Marina Tsvetaeva - Virginia Woolf – Colette – Sylvia Plath – Ingeborg Bachmann – Djuna Barnes
Plus UNE = Lydie Salvayre
Qui est pour moi indissociable de ces sept autres formidables autrices, chacune d’elles lui inspirant des observations, des réflexions, l’expression des sentiments et ressentis personnels inspirés par la lecture de leurs œuvres.
Chacune d’elles est désormais une écrivaine reconnue, admirée voire adulée.
Lydie Salvayre semble comme « habitée » par celles dont elle parle, tour à tour.
De celles que je connaissais (presque) bien = Colette, Sylvia Plath, Virginal Woolf, Emily Brontë et Djuna Barnes (avec qui je partage l’opinion concernant Gertrude Stein, qui se pensait omnisciente dans le Paris de la « Lost Generation ») ;
à celles dont, à ma grande honte, je connaissais à peine le nom telle la passionnée, exaltée, crevant de mal et de faim Marina Tsvetaeva et Ingeborg Bachmann.
Pratiquement toutes ont refusé le carcan dans lequel la société des « bien-pensants » voulait les enfermer, aucune n’ayant la vocation du ménage et des enfants.
Pratiquement toutes ont eu des destins tragiques, toutes ont espéré – en vain – d’être reconnues de leur vivant.
Seule Colette échappa au destin tragique – quitte à avoir son écriture qualifiée de « mièvre ».
Pour toutes, écrire était synonyme de vivre – sans écriture pas de vie possible.
Quitte à en payer le prix, à savoir la mort.
Mon avis = vous l’aurez compris = j’ai adoré.
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