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mon bonheur est dans la ville
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4 octobre 2017

LES ENQUETES DE L'INSPECTEUR EN CHEF GAMACHE, de Louise Penny

 louise

A TRICK OF THE LIGHT – Titre français = Une Illusion d’optique (paru d’abord sous le titre « Illusion de lumière »)
7ème enquête de l’inspecteur en chef Armand Gamache
Quelques mots à propos de l’histoire = C’est enfin le grand jour pour Clara Morrow, l’artiste peintre vivant dans l’ombre de son époux Peter, peintre lui aussi – c’est elle que le Metropolitan Museum of Modern art de Montréal vient d’engager pour une exposition ; le vernissage amène les amis de Three Points mais aussi le monde de l’art montréalais. Un barbecue et petite fête privée rassemble les amis de Three Points sur la place avec quelques personnes non invitées. Parmi celles-ci, Lillian Dyson, qui de longues années auparavant fut une amie de Clara, du moins cette dernière le pensait-elle, jusqu’à ce qu’elle découvre qu’elle était tombée dans les filets d’une manipulatrice. 
Qui devint critique artistique et démolit en quelques lignes les œuvres peintes de Clara. On retrouve Lillian Dyson, la nuque brisée dans le joli jardin de la femme peintre – qu’est elle venue y faire et surtout qui l’a tuée ? A l’inspecteur en chef de la sûreté de Quebec Armand Gamache de le découvrir.
Parallèllement le couple Morrow traverse un orage dont il n'est pas évident que le couple résistera et en sortira indemne. Quant à    Jean-Guy Beauvoir devient dépendant des anti-douleurs, développant une paranoïa à l'égard de son chef.

Mon avis = une belle descente dans le monde de l’art, ses angoisses, ses jalousies, ses mesquineries,  ses magouilles, et ses propriétaires de galeries à l’affût d’un nouvel artiste, afin d’être le « premier découvreur », afin d’éviter que sa gloire et les deniers qui vont avec leur échappent. L’argent et une certaine peur règnent dans le monde très exclusif de l’art dont les artistes font généralement les frais, à moins qu’eux-mêmes ne détruisent des réputations. Il n’y a aucune amitié dans le monde de l’art, aucun respect entre critiques artistiques et artistes, c’est un monde d’affaires aussi brutal et impitoyable que dans tous les autres mondes d’affaires.
Un bon polar, l’un des meilleurs que j’aie lus de Louise Penny jusqu’à présent.
Avec de nombreux détails sur le monde artistique qui s’est déplacé à Three Pines, ce paisible village, à l’écart de toute route, sauf celle du crime, où la paix des lieux semblent inviter les criminels.

Un autre avis sur "A trick of the light / une illusion d'optique" chez lewerentz-lenezdansleslivres

***** 

penny

THE BEAUTIFUL MYSTERY – Titre français = Le Beau Mystère
8ème enquête de l’inspecteur en chef Armand Gamache
L’histoire = alors que Jean-Guy Beauvoir profite de son samedi matin auprès d’Annie Galmache avec qui il vit à présent (sans que les parents – donc le chef – soient au courant), l’inspecteur en chef  le contacte car ils ont un crime sur les bras. Celui d’un moine dans le monastère bien caché de St-Gilbert-entre-les Loups. Celui qui a été sauvagement tué à l’aide d’une pierre est le prieur de l’abbaye, également directeur de la chorale, un éminent musicien. Lorsque le corps est mené à l’infirmerie pour analyse, on découvre sur lui un morceau de parchemin sur lequel figures des neumes (signes de notation musicale encore utilisés actuellement dans les éditions de chant grégorien). Mais contrairement à ce que l’on pourrait croire, ces neumes ne sont pas de « vrais neumes », mais des faux, comme si on avait voulu se moquer de la musique. Il est évident que tout n’est pas que harmonie au sein de la communauté ; l’abbé lève la règle du silence car il souhaite que les moines collaborent avec la police.
Armand Galmache et Jean-Guy Beauvoir restent à l’abbaye bien que le corps soit envoyé au service central de police avec le capitaine Charbonneau qui les accompagnait ; si le chef et son adjoint restent sur les lieux du crime, c’est parce que Galmache a décidé qu’il ne partirait pas tant que toute la lumière soit faite sur le meurtre du prieur. Cette décision, bien que soutenue par l’abbé, indispose une partie de la communauté. Il est évident qu'un assassin se trouve parmi eux.

Mon avis = tout d’abord une  découverte pour moi, celle d’une abbaye de l’ordre des Gilbertins, fondé par Gilbert de Sempringham, congrégation d’inspiration cistercienne. L’ordre a disparu en Angleterre à l’époque de la dissolution des monastères. Gilbert fut aussi emprisonné pour son soutien à Thomas à Becket, selon Michel Pastoureau il est l’un des rares personnages ayant pu fêter son 100ème anniversaire.
Après nous avoir régalé pendant plusieurs enquêtes par le monde de l’art et des artistes, et par la jolie ville de Three Pines qui – bien qu’à l’égard de toute route  - paraît attirer le crime comme les villages de Midsomer en UK, Louise Penny cette fois nous entraîne dans une communauté religieuse au fond d’une forêt quèbecoise, où se pratique le chant grégorien. Dont l’autrice nous donne aussi des détails intéressants.
Encore une bonne enquête, dans un domaine  particulièrement fermé au monde profane. Que l'on peut considérer comme un mystère de chambre close.

Les relations entre Galmache et Beauvoir sont à nouveau normales, hélas le nemesis de Galmache est de retour. Il semblerait qu’il soit, comme dans les courts-métrages au cinéma, un fil rouge conducteur entre plusieurs romans, jusqu’à ce que la romancière décide de s’en débarrasser, si elle le fait un jour ! sa présence sera dévastatrice comme toujours quand Francoeur paraît.

un autre avis sur "The beautiful Mystery / Un beau mystère" chez lewerents-lenezdansleslivres

 *****

louise

THE LONG WAY HOME – Titre français = Le Long Retour
10ème enquête d’Armand Gamache, en compagnie de Jean-Guy Beauvoir
L’histoire en quelques mots = après la crise que traversa le couple Morrow, Peter s’étant montré mesquin et jaloux du travail de Clara, enfin reconnue comme réelle artiste, ils décidèrent de se séparer pour un an très exactement. Au même jour que celui de leur séparation, un an plus tard, Peter reviendrait à Three Pines et Clara et lui pourraient faire le point sur leur couple et prendre, si possible, un nouveau départ. Hélas au jour dit, Peter n’est pas venu.
Armand Gamache et sa chère Reine-Marie se sont installés à Three Pines – il a été sérieusement blessé au cours de l’enquête précédente et il a décidé de prendre sa retraite.
Three Pines, où la population leur témoigna toujours de l’amitié malgré les meurtres à élucider, leur a paru le lieu idéal pour se retirer du monde et de sa fureur. Jean-Guy Beauvoir a épousé Annie Gamache, le couple est heureux, le lieutenant est toujours en cure de désintoxication, mais cela fonctionne. Quant à Ms. Lacoste, elle fait fonction d’inspectrice en chef.
Depuis plusieurs jours, Clara Morrow vient s’installer sur le banc à côté d’Armand Gamache, sans oser lui parler.
Lorsqu’elle s’y décide, elle lui demande timidement s’il veut bien l’aider à retrouver Peter qui n’est pas revenu comme convenu. D’abord réticent – après tout il a quitté « tout ça » - Gamache a envie d’aider son amie ; il en parle à Jean-Guy qui n’est guère enthousiaste, mais finalement décision est prise = partir à la recherche de Peter Morrow. Avec une Clara bien décidée à être le « chef de l’expédition », à laquelle s’est jointe Myrna Landers.

Mon avis = une excellente « chasse à l’homme » - non pas dans le sens donné habituellement à cette expression, généralement on part plutôt à la chasse au tueur. Ici, il s’agit de retrouver un homme perdu dans son âme d’artiste, désireux de retrouver un cœur, un semblant d’âme personnelle qu’il n’eut sans doute jamais. L’aventure de nos quatre amis va les entraîner sur les routes du Quebec, de Montréal, avec un léger détour (via internet) par Dumfries en Ecosse – à travers le monde de l’art, mais aussi dans la famille de Peter, où un indice important sera découvert grâce à son neveu.
L’enquête, car même si Gamache est à la retraite, il s’agit bien d’une enquête, notre quatuor va s’enfoncer de plus en plus sur les rives du St-Laurent.
C’est passionnant de bout en bout et à mon étonnement, il s’agit quand même d’une disparition mystérieuse et peut-être dramatique, il y a pas mal d’humour entre les 4 amis, sans oublier Ruth Zardo ( et sa cane Rosa ) qui s’en mêlent à distance, une complicité installée depuis des années d'amitié.

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Commentaires
M
J'ai survolé car je compte les lire dans l'ordre, bon vu que je n'ai lu que le premier à ce jour, j'aurai oublié d'ici à atteindre le 7ème mdr !
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A
J'ai l'intention de commencer le premier pour le challenge québécois de Karine en novembre :-)
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:
Ahhh... j'allais faire le même commentaire ;) Ceci dit, je ne connais pas cet auteur... et donc, maintenant, ma liste de commande pour Noël a augmenté d'un coup !
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T
Trois d'un coup !!! Tu es déchainée :lol:
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