CRAZY, STUPID LOVE, de Glenn Ficarra & John Requa

 

  

Titre français = identique 

Cal Weaver aime bien sa vie = un bon job, une femme ravissante, intelligente et des enfants épatants. Oui, il y a des gens qui ont toutes les chances !
Et puis un jour, coup de théâtre = sa femme lui annonce qu’elle l’a trompé parce qu’elle, dans ce mariage, elle s’embête à du 100 à l’heure !

Le monde plan-plan de Cal  s’écroule donc complètement. Il commence  à sortir le soir dans une boîte à la mode où il n’arrête pas de se lamenter sur son sort.

 

Jacob Palmer est un véritable don juan, dragueur de chez dragueur, il ne s’attache à personne, du moins à aucune femme ; par contre il va s’attacher à celui qu’il considère comme un « loser affectif ayant perdu son épouse pour cause de manque de masculinité ».

Il va donc lui faire subir ce qu’on appelle en bon français un « total makeover », un relooking. Peu à peu, Cal va être moins bourrin à regarder, mais Emily reste son seul et unique amour et le fait que désormais les femmes s’intéressent à lui est nouveau d’accord, mais ce n’est pas satisfaisant. D’ailleurs son fils Robbie le lui fait comprendre = il n’a finalement changé que de garde-robe, mais il est toujours amoureux d’Emily, qui de son côté sort avec David, le gars avec qui elle aurait trompé son mari.

 

De son côté, la jolie Hannah, déçue par le comportement de son petit ami, un soir de cuite jette son dévolu sur notre don juan – et devinez quoi = il en tombe raide amoureux ! une fille qui dit tout ce qu’elle pense de lui, et puis qui se met à l’écouter parler de lui, il n’a jamais vu ça !

 

Pendant que son père et le copain de son père se débattent avec leurs problèmes amoureux, le jeune Robbie, 13 ans, est totalement amoureux de sa babysitter, la jolie Jessica, 17 ans. Et devinez quoi = Jessica fantasme sur le père de Robbie.
Quant aux parents de Jessica, ils prennent le parti d’Emily, surtout lorsqu’ils apprennent que Cal est devenu un vrai tombeur. Et ils ne savent pas encore que leur fille est folle de lui (mais vous pensez bien qu’ils font l’apprendre …).

 

Cal ayant décidé de reconquérir son épouse lui réserve une surprise, mais tout cela ne se passera pas complètement comme il l’espérait – d’autres vont s’en mêler qui n’étaient pas prévu ce soir-là.
La fin, vous vous en doutez déjà non ?  Ils s’y sont quand même collés à deux pour l’écrire !

Elle est totalement prévisible dès le générique de départ du film, c’est bourré de clichés, MAIS on marche tout de même.
C’est gai, c’est sympathique, cela fait sortir du cinéma de bonne humeur car les bons mots se suivent, les répliques pétaradent et il y a  deux coups de théâtre qui valent d’être découverts.

Bref c’est à voir pour passer un agréable moment de détente car la distribution est excellente.

Steve Carrell interprète  ce mari qui va devoir changer d’attitude à l’égard de son mariage et de sa vie ; bon, Carrell c’est Carrell c'est-à-dire le genre benêt sympa – l’acteur est un habitué de ce type de rôle, bien qu’il soit capable de bien autre chose comme dans « Little Miss Sunshine ». Ne boudons pas ce qu’il est capable de faire = nous faire rire.

 

Comment a-t-il pu négliger une épouse interprétée par une Julianne Moore de plus en plus belle, ça je ne le comprends pas, mais bon je ne cherche pas non plus à comprendre ce continent bizarre que sont les hommes. Julianne Moore excelle dans la comédie comme dans le drame et c’est un bonheur de la voir.

 

Ryan Gosling, le jeune premier à la mode pour le moment, est évidemment un excellent dragueur ; celle qui lui donne la réplique et qui n’est pas vraiment attirée par ce type est joliment interprétée avec humour par Emma Stone. 
J’ai retrouvé avec plaisir Kevin Bacon, vraiment trop rare à l’écran et qui ne joue que le court rôle de David, le collègue (amant ?) d’Emily. 

Jonah Bobo est le fils adolescent des Weaver, amoureux transi de Jessica, jouée par Analeigh Tipton, mais qui a décidé de ne plus croire à l’amour à cause de ses parents. Les parents de Jessica sont interprétés par John Carroll Lynch et Beth Littleford. Marisa Tomei la distribution.

D’autres avis = chez Quoide9Cécile et Denis.

Comments

[niki]

merci de ton passage et de ton commentaire - j'apprécie steve carrell, dans certains films plus que dans d'autres :)

[Alicia]

J'ai beaucoup aimé et j'ADORE Steve Carell !

[niki]

mais tu es très indulgent avec moi :)

[tekiro]

Niki c'est surtout toi qui en a fait un résumé très parlant ;)

[niki]

si cela se veut un hommage aux comédies hollywoodiennes, je ne suis pas totalement d'accord, il y en a déjà eu de plus réussies - ces scénaristes-ci sont ceux de "I love you philip morris", mais sincèrement se mettre à deux pour écrire cette série de clichés, c'est un peu fort ;)
ceci dit, j'ai passé un bon moment, mais à mes yeux TROP LONG d'au moins une demi-heure :)