QUEEN'S GAMBIT, d'Elizabeth Fremantle
ABANDON
Titre original = Queen’s Gambit (à ne pas confondre avec le roman portant le même titre, écrit par Walter Travis et qui parle d’un mouvement aux échecs)
Auteur.e = Elizabeth Fremantle – littérature anglophone UK
Titre français = non traduit (et j’oserais presque dire heureusement)
Genre = roman historique, rois et reines d’Angleterre, Kathryn Parr 6ème et dernière épouse d’Henry VIII, les Tudors,
Série = the Tudor Trilogy
Place dans la série = 1er roman
Résumé et Avis personnel = mais que je n’ai pas aimé ce livre – alors que l’adaptation cinématographique m’avait « amusée » (je l’avais regardée un peu comme un thriller =^-^=) – je savais que c’était un roman (et donc ensuite un film historique) mais pas un documentaire –
J’ai tenu le coup pendant 5 chapitres => vous connaissez mon opinion sur un abandon, c’est un rendez-vous manqué avec un/une auteur.e et j’ai toujours envie de donner une chance au roman dans l’espoir que le ton s’améliore – il y a tellement de bons livres qui m'attendent, je n'avais pas envie de perdre mon temps plus longuement
or dès le départ j’ai eu l’impression de lire un roman des éditions Harlequin, mettant l’accent sur l’amour que Katherine éprouvait pour Thomas Seymour – j’aurais dû me rappeler que, comme les romans de Philippa Gregory, les romans concernant les Tudors sont exactement cela = des romans –
Kathryn Parr (ou aussi écrit Katherine Parr) était une femme de grande intelligence, qui a été l’une des premières femmes de son temps (16ème siècle) à écrire un livre publié sous son nom, elle était parvenue avec douceur mais fermeté à réconcilier le roi Henry VIII (le modèle pour Barbe-bleue) avec ses filles Mary et Elizabeth, son fils étant la prunelle de ses yeux, elle lui avait même fait comprendre que ce serait bien de les remettre sur la liste de succession après leur frère Edward – elle fut régente pendant que le roi guerroyait en France, une excellente régente d’ailleurs, qui suscitait l’admiration même chez ses ennemis, et ils furent nombreux hélas – la guerre en France qui fut d’ailleurs en désastre mais chut ! ne le dites pas au roi –
l’erreur de Kathryn Parr, totalement convertie à la « nouvelle » religion (le protestantisme), fut de ne pas donner un fils au roi et il portait déjà ses regards sur le veuve de Charles Brandon – Henry VIII qui n’était pas seulement un tyran, étant un homme au tempérament capricieux, changeant et comme tous les tyrans, influençable, avec lui c’est le dernier qui parle qui a raison et dans une cour royale où tout le monde veut sa part de pouvoir, de richesses (titres et terres), où les rumeurs vont sans cesse bon train, il n’était pas difficile d’influencer ce gros bouffi –
j'ai toujours été un peu monomaniaque concernant l'histoire des Tudors, et de l'histoire des rois et reines d'Angleterre, je pensais donc qu'avec ce roman je pourrais m'y replonger -
pour éventuellement mieux connaitre l'histoire des épouses d'Henry VIII, je recommanderais le livre d'Antonia Fraser