LE MYSTERE DE LA MAISON AUX TROIS ORMES, de Valentin Musso
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Titre original = le Mystère de la Maison aux Trois Ormes
Auteur.e = Valentin Musso – littérature francophone
Genre = polar historique, lettres anonymes, l’art d’écrire, enquête littéraire, vengeance, alcoolisme, metafiction, 20ème siècle, mystère de chambre close, hommage littéraire
Personnages = comte Yves de Montalabert (victime) ; Henri, le majordome ; commissaire divisionnaire Louis Forestier, à la retraite ; Eugène Guillaumin, lieutenant de gendarmerie ; Paul Granger, général ; Catherine Lafargue, mondaine épouse d’un industriel ; Gilles Vautrin, docteur ; Adrien Moreau, journaliste de presse à sensation
Résumé = nous sommes en 1938, le comte de Montalabert a invité le commissaire Louis Forestier à passer le week-end dans sa demeure « les Trois Ormes », à quelques encablures de Rouen – Forestier est accueilli par le majordome, puis il est reçu par le comte qui souhaite lui montrer les lettres anonymes qu’il a reçues – il explique à Forestier qu’il a invité quatre autres personnes, et ainsi le commissaire retraité n’attirera probablement pas la curiosité des autres invités qui, selon le comte, ont tou.te.s quelque chose à cacher – quant aux domestiques, il y a le majordome, une cuisinière et une bonne, les autres habitent dans le village –
au cours de la soirée, un bruit retentit, celui d’une arme, le comte a été abattu, mais par qui ? parce que le bureau de Montalabert est fermé à clé, les fenêtres sont fermées, quasi verrouillées – la gendarmerie est prévenue, le jeune lieutenant Guillaumin est chargé de l’enquête mais apprécie l’aide que lui apporte Forestier -
Avis personnel = très positif, je me suis beaucoup amusée avec ce polar historique, l’auteur nous trimbale d’un siècle à l’autre et c’est vraiment savoureux – je sais que pour beaucoup Valentin Musso, comme son frère et Marc Levy, sont considérés comme des auteurs « faciles », c’est fort possible car le style d’écriture ne peut pas être qualifié de « grande littérature » - d’abord on n’est pas tous obligés d’être Théophile Gautier ou Balzac, ou Gustave Flaubert, je dirais que j’ai trouvé le style reposant, je n’avais aucunement envie de secouer mes neurones peu en forme en ce moment (l’anglais et l’italien me suffisent dans ce domaine =^-^=) –
Le roman est divisé en 3 grandes parties, toutes comprenant des courts chapitres, rendant la lecture vivante
je me suis effectivement arrêtée, dans mon résumé, à la 1ère partie, qui se termine sur un formidable retournement de situation – en dire plus serait dévoiler une intrigue vraiment bien faite et qui doit rester un plaisir de découverte pour d’autres lecteurs, donc pour une fois je respecte l’auteur en disant le moins possible –
néanmoins, si vous avez envie d’un roman divertissant, vite lu (mais peut-être pas vite oublié), je vous recommande cette lecture qui est, en plus, un bel hommage aux auteurs de polars du début du 20ème siècle, dans laquelle on retrouve bien évidemment ma préférée entre tous Agatha Christie, mais aussi John Dickson Carr, considéré comme le maître des mystères en chambre close