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mon bonheur est dans la ville
14 janvier 2025

MIDNIGHT AND BLUE, de Ian Rankin

Titre original = Midnight and Blue

Auteur.e  = Ian Rankin – littérature anglophone UK (Ecosse)

Titre français = non encore traduit

Genre = polar, site pédophile, drogue, vengeance, thriller, ambiance carcérale, disparition d’adolescente

 

Personnages = John Rebus, inspecteur à la retraite : Siobhan Clarke, inspectrice ; Cameron Colson, détective sergent, assistant de Siobhan Clarke ; Malcolm Fox, inspecteur ; Jason Mulgrew, inspecteur ; Christine Esson, détective sergente, son assistante ; Jackie Simpson, indic de Fox, victime en prison ; Jasmine Andrews, adolescente disparue ; Darryl Christie, chef de gang, en prison ; Zak Campbell, propriétaire d’un site pornographique, victime – plus le personnel de prison et les différents collègues des enquêtrices et enquêteurs

 

Série = John Rebus

Place dans la série = 25ème enquête

 

Résumé = Rebus se retrouve en prison depuis 6 mois car des images de video-surveillance ont prouvé qu’il essayait d’intimider Big Ger Cafferty, son nemesis – or ce dernier est mort d’une crise cardiaque pratiquement au même moment, bien que les images prouvent que Rebus avait quitté l’appartement au moment de l’infarctus – au vu des images, l’avocat de John Rebus lui avait assuré qu’il ne passerait pas beaucoup de temps derrière les barreaux, mais cela fait tout de même six mois -

le problème pour un flic en prison, c’est qu’il doit réellement assurer ses arrières, au début on l’avait donc mis dans le couloir des cellules isolées – vu que la prison manque autant de place que de personnel, il a été transféré dans la section « normale », il a une cellule personnelle mais on y entre comme dans un moulin –

heureusement pour lui (enfin, si on peut dire cela ainsi), le truand Darryl Christie lui confirme que personne ne le touchera car il est reconnaissant de la mort de Cafferty – effectivement dans la lutte pour le contrôle et le trafic de drogue dans Edimbourg, Christie peut prendre la place de Cafferty – seulement, même avec la « protection » du principal truand en prison, Rebus piaffe d’impatience afin de sortir, or son avocat est en silence radio –

John Rebus, grand amateur de lecture, travaille régulièrement à la bibliothèque de la prison, cela ne le met pas à l’abri des menaces –

Siobhan Clarke, à la suite d’un changement de département, a rejoint un autre bureau de police et a un nouveau sergent pour l’assister car Christine Esson ne l’a pas suivie – elles vont toutefois à nouveau être réunies pour collaborer à la disparition d’une adolescente, qui se serait retrouvée sur un site d’images pornographiques, le propriétaire du site est retrouvé mort, les soupçons se portent sur la fugueuse dont on n’a aucune trace –

pendant ce temps, en prison, un prisonnier s’est fait tuer, on apprend en cours d’enquête qu’il était un indic de Malcolm Fox – ce dernier, toujours aussi calculateur et manipulateur, essaie de se mêler de l’enquête sur la fugueuse, car selon lui son enquête et celle de Clarke et Esson sont directement liées – il va évidemment utiliser son arme préférée = diviser pour régner en se mettant dans les bonnes grâces de l’inspecteur travaillant avec Christine Esson -

pendant ce temps, les inspectrices en chef des deux districts policiers aimeraient bien retrouver leurs enquêtrices – cela va prendre du temps, car évidemment personne ne sait rien, n’a rien vu ni entendu –

et John Rebus, qui fourre son nez partout, va apprendre à ses dépens que jouer les détectives en prison, n’est pas le meilleur moyen de ne pas se faire tabasser -

 

Avis personnel = positif, mais ... le même petit bémol que précédemment vu le nombre de personnages -

je me suis littéralement précipitée sur cette enquête qui suit immédiatement la précédente (# 24) qui se terminait en point d’interrogation (cliffhanger en anglais), je me demandais ce qui était arrivé à l’un de mes enquêteurs favoris –

le milieu carcéral, avec ses violences, ses gardiens de prison souvent à la solde des truands, et les difficultés des autres gardiens pour garder le calme entre les prisonniers, est fort bien décrit –

la violence surtout, sans oublier les communications  avec l’extérieur  qui ne sont pas à l’abri d’être entendues par qui il ne faut pas –

moi qui ait eu la chance d’aller à Edimbourg il y a quelques années, je suis sidérée par le climat de drogue et violence qui semble y régner, chose dont je n’étais nullement consciente en qualité de touriste – tous les quartiers que j’ai eu le plaisir de visiter, semble être une autre ville le soir venu –

ce polar qui fait suite au précédent est à lire sans hésitation

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Commentaires
M
Mieux vaut lire les opus précédents. Et en effet, on dirait qu'il ne vaut mieux pas se promener la nuit à Edimbourg.
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S
en tout cas il faureusemeut lire le précédent d'abord - oui l'edimbourg nocture semble bien noir
T
Merci pour ce billet Niki, si je comprends bien, le climat continue à s'assombrir dans ce 25e opus.
Répondre
S
en effet teki, c"est plutôt sombre par instant, et malgré quelques commentaires sarcastiques de la part de rebus ou de l'un ou l'autre, on ne s'amuse pas vraiment - mais c'est une double intrigue passionnante
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