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mon bonheur est dans la ville
15 mars 2023

MURDER AT THE UNIVERSITY, de Faith Martin

36393939

Titre original = Murder at the university, 
paru précédemment sous le titre ON THE STRAIGHT AND NARROW

Auteur.e  = Faith Martin, littérature anglophone UK

Genre = polars

Personnages = DI Hillary Green ; sa sergente Janine Tyler ; le policier adjoint Tommy Lynch ; Doc Partridge, légiste ; Philip Mallow, détective inspecteur en chef (surnommé Mellow) ; Eva Gerainte, victime ; Molly Fairbanks, directrice de la section musicale ; Mike Regis, inspecteur de la brigade des mœurs ; six suspects (les « clients de l’escort girl Gerainte ») ; Mungo Jones, proxénète notoire, suspect également

Série = inspectrice Hillary Greene de la Thame Valley Police d’Oxford

Place dans la série = 2ème enquête

Résumé = qui a tué la jolie étudiante française Eva Gerainte, venue parfaire son anglais à l’université d’Oxford grâce à une bourse d’études ? aucun doute ne peut subsister pour une mort suspecte = une trace d’aiguille est retrouvée sur le bras de la jeune femme, or aux dires de ses quelques rares copines étudiantes, Eva ne touchait absolument pas à la drogue, elle ne buvait pas non plus ni ne fumait  -
ce qui ne signifie pas néanmoins qu’elle vivait comme une nonne, lorsque les inspectrices (Hillary et ses adjoint.e.s) fouillent la  chambre de la jeune femme, ils y trouvent des vêtements luxueux qu’une étudiante sur bourse d’études ne pouvait en principe pas s’offrir – grâce à un trousseau de clef trouvé dans la chambre et une adresse les enquêteurs découvrent toute une panoplie de vêtements coquins ainsi que des objets encore plus coquins –

Après avoir interrogé la directrice de la section musicale, il s’avère que Ms. Gerainte était escort girl – dès lors la brigade des mœurs est appelée à la rescousse, ce genre de crime étant de son ressort et les soupçons se portent immédiatement sur le proxénète Mungo Jones dont l’avocate, véritable pitbul, estime que la police n’a aucune preuve pour arrêter son client – ce qui n’est pas faux !
Dans la chambre d’Eva Gerainte, la fouille a aussi permis de découvrir un journal intime, mais en dehors de six surnoms, avec numéro de téléphone, il va falloir se démener pour trouver les personnes à qui cela correspond – ce que fait de bon cœur le policier Tommy Lynch, que ne ferait-il pas pour sa supérieure !
L’interrogatoire de ces 6 suspects ne donne pas plus de résultats pour une arrestation, Hillary Green craint que l’enquête ne finisse en « cold case » - ce qu’elle prendrait pour une offense personnelle –

Avis personnel = Faith Martin (pseudonyme de l’auteure Jacquie Walton) est l’auteure désormais bien connue pour sa série « Ryder & Loveday », mais avant cela, c’était sa série « Hillary Greene » qui l’avait rendue célèbre – depuis la réédition de cette série, les titres ont été modifié, contenant tous le mot « Murder » dans le titre –
Je dois dire que même si j’apprécie énormément la série « Ryder & Loveday », j’ai tout de même un faible pour cette inspectrice Hillary Greene dont le franc parler lui met quelques bâtons dans les roues pour son avancement – ce qui ne la dérange pas plus que cela car devenir inspectrice en chef signifierait qu’elle devrait rester derrière un bureau, or elle ce qu’elle aime c’est le travail sur le terrain –

Cette enquête-ci démarre de manière plutôt lente, à tel point que l’on se pose la même question que la détective = trouvera-t-on la personne coupable (je n’avais pas trouvé non plus)
Et soudain, un mot, une simple date, met la puce à l’oreille de Greene et tout avance alors à grands pas – tout le monde pousse un soupir de soulagement, car la police n’aime pas beaucoup les échecs –

J’aime bien les personnages aussi – non seulement Hillary Greene possède un humour caustique mais sa sergente, aussi intelligente que jolie, est aussi un  personnage intéressant, elle a bien l’intention de monter rapidement les échelons, elle a toutefois du respect pour sa supérieure qui a la réputation, méritée, d’obtenir des résultats – la jolie Janine, elle, a jeté son dévolu sur leur supérieur dans le département – vu qu’il est divorcé (2 fois) qu’est ce qui l’empêche de vivre avec la sergente ?
le jeune agent, qui devrait passer les examens de sergent, est amoureux de Greene, mais reste très respectueux, d’ailleurs il est fiancé –

Hillary Greene, bien qu’ayant été totalement exonérée des problèmes causés par son malhonnête défunt mari  ayant eu les doigts longs, rencontre des problèmes de paperasse, vu la manière dont l’ex mari s’est comporté, elle ne doit pas escompter avoir droit à la pension de veuve – de plus, le salaud (n’ayons pas peur des mots) était mêlé au trafic d’animaux, parmi ses diverses malversations, et du coup la société défendant les animaux estime qu’elle a le droit de saisir la maison qui devrait revenir à Hillary Greene en compensation pour les trafics auquel le mari était mêlé – la société veut vendre cette maison et en récupérer l’argent de la vente en guise de dédommagement !!!!
Comme elle le dit très justement, non seulement il était un salaud quand ils étaient mariés, mais même après sa mort il l’enquiquine encore !!!
u coup, tant que l’affaire n’est pas réglée par avocats interposés, Greene loge encore sur la péniche de son oncle – ce qui nous vaut quelques jolies images de la nature environnante -
c'est l'une des raisons pour laquelle j'aime cette série, elle est joliment écrite

Les personnages sont bien typés, pas seulement l’équipe des enquêtrices/teurs et leurs problèmes personnels, mais également la description des clients de l’escort girl.
Quant à l’avocate du proxénète, elle vaut la lecture à elle seule tant elle est hargneuse et fait rigoler (intérieurement les policiers) –

Je fais donc poursuivre la lecture des enquêtes de la DI Hillary Greene, qui sont tout de même au nombre de 18 – un 19ème roman a été édité récemment –

 

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Commentaires
T
Merci pour ce billet Niki, vivement qu'il soit traduit en français :D
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