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mon bonheur est dans la ville
25 août 2020

THE KILLINGS AT KINGFISHER HILL, de Sophie Hannah

50745012

# 4  dans la série « the New Hercule Poirot Murders »

L’inspecteur Edward Catchpool, de Scotland Yard, et Hercule Poirot se rendent dans le Sussex en autocar de luxe (c’est le patron de la ligne qui le prétend) – Poirot a reçu une lettre d’un certain Richard Devonport lui demandant de passer le rencontrer à « Little Keys » la propriété de son père dans Kingfisher Hill, cependant en ne mentionnant à aucun prix qu’ils sont là  afin d’enquêter sur le meurtre de son frère Frank, dont la fiancée Helen s’est immédiatement accusée et sera pendue dans le courant du mois de mars. Ils seraient en fait deux patrons d’une société de jouets, désireux de connaître un jeu inventé par son père et un ami, ressemblant au monopoly, mais avec des règles beaucoup plus (trop) compliquées.

Même en ne mentionnant pas Helen, ils devraient tenter de poser des questions de manière « innocente », afin de glaner un maximum d’indices pouvant sauver sa fiancée de la corde (la peine de mort est toujours d’application à l’époque).
En attendant que l’autocar démarre, une femme se comporte de manière totalement hystérique, refusant de s’installer dans le siège qui lui est attribué – Hercule Poirot réalisant la peur, le trouble, de la jeune femme, échange son siège avec elle.
Il a une conversation des plus étranges avec sa voisine de voyage – une jeune femme très belle qu’il qualifie d’ailleurs de « sculpture », qui émet des observations vraiment dures à l’égard de la femme peureuse.
En dehors de cela, le voyage se poursuit sans encombre. 

Arrivés à « Little Keys », ils sont accueillis par l’ami et associé dans l’affaire du jeu. Lorsqu’arrivent d’autres personnes, le prétexte de Poirot et Catchpool est dévoilé et ils sont jetés de la propriété sans autre forme de procès par le patriarche, un homme déplaisant s’il en fût.
Ils n’ont même pas eu l’occasion de discuter avec Richard Devonport à propos de sa fiancée qui devra affronter la mort sous peu. Néanmoins puisque quelqu’un d’autre s’est accusé du meurtre de Frank, l’application de la peine d’Helen sera postposée.

Peu après leur renvoi, Hercule Poirot et Edward Catchpool sont à nouveau priés de se rendre à Kingfisher Hill, dans la propriété des Devonports, un autre corps y a été découvert.
Cette fois, Sydney Devonport ne pourra pas les mettre dehors, ils sont là en qualité de représentants de Scotland Yard. Ils doivent aussi découvrir ce qu’est devenue l’ancienne cuisinière Winnie Lord.

Qui est la personne retrouvée dans le petit salon ? Elle a été tuée d’un coup de tisonnier, mais de plus son visage a été rendu méconnaissable par plusieurs coups sur le visage.

Ce que j’en pense = l’intrigue est plutôt bonne, quoique j’en aie deviné une bonne partie en cours de lecture – certains soi-disant « rebondissements » étaient réellement prévisibles, mais bon, cela n’empêche pas que l’ensemble du roman est un polar divertissant, même si pas réellement original.

Les personnages dans leur ensemble sont intéressants – une typique famille dysfonctionnelle, avec un père tyran domestique, ayant instillé depuis l’enfance une peur dans ses enfants,  ne leur ayant jamais permis de s’exprimer.

Le personnage de Edward Catchpool, par contre, me porte totalement sur les nerfs – on pourrait croire qu’il est naturellement stupide, ou alors il joue ce rôle afin de prouver toute la brillance des déductions d’Hercule Poirot, je n’ai pas encore décidé.

Il a été créé par Sophie Hannah afin de remplacer Arthur Hastings comme acolyte de Poirot dans ses enquêtes, mais l’autrice le rend réellement idiot, plus étourdi qu’Hastings ne le fut jamais.
Je me permettrais – si je la connaissais – de conseiller à l’autrice d’améliorer les petites cellules grises du personnage, car celles de Poirot évidemment tournent à plein rendement.

Hercule Poirot est fort suffisant, comme toujours, peut-être même plus que le personnage créé par Agatha Christie. Imbu et content de lui, comme à son habitude – dès les premiers chapitres il tire les mêmes conclusions que moi (ou plutôt j’ai tiré les mêmes conclusions que lui =^-^=).
Il est comme toujours convaincu d’être LE seul meilleur détective au monde (Sherlock Holmes dit aussi cela de lui-même)

Il semblerait que la fondation Agatha Christie, désormais sous l’administration de l’arrière-petit-fils de la Duchesse du crime, est en total accord avec les pastiches de Sophie Hannah (ha la beauté du son du tiroir-caisse).

Malgré cela, on ne tourne pas complètement en rond dans l’histoire et c’est heureux, sinon je n’aurais pas poursuivi ma lecture.
Nonobstant mes réserves, cela se lit vite et c’est divertissant.

Pas encore traduit, mais je pense que cela ne tardera pas.

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Commentaires
T
Il est traduit sous le titre : Meurtres a Kingfisher Hill ;)
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H
Comme j'ai déjà une pile qui ferait rougir l'Himalaya, je vais me passer de ce livre que tu n'as pas l'air de trouver indispensable. Tu ferais bien de chroniquer davantage de livres à ne pas lire d'ailleurs 😁
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T
Tant attendu cet opus et au final une petite déception si je comprends bien. En pour celui qui se dit "Il est comme toujours convaincu d’être LE seul meilleur détective au monde" il a oublié quelqu'un en fait… Déesse Niki :D comme quoi il n'est a si malin en fait ;)
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