LE BLUES DU CHAT, de Sophie Chabanel

Lorsqu’un ex-banquier, reconverti en bienfaiteur ( ?), reçoit la légion d’honneur, on se dit que rien de mal ne peut arriver … ce n’est pas le cas pour François-Xavier Tourtier = avant même d’avoir été « épinglé » de la barrette, il s’écroule, choc anaphylactique. Son épouse lui administre les piqûres d’adrénaline se trouvant dans sa poche, comme d’habitude, hélas sans résultat. Y avait-il des crevettes au menu des petits fours ? en principe non, puisque des instructions en ce sens avaient été données à l’organisateur du buffet.

C’est à la commissaire Romano et ses adjoints habituels - Tellier le long au caractère humaniste à fleur de peau et Clément, le petit gros à qui il faut tout répéter deux fois – qui sont chargés de l’enquête. Le meurtre ne fait pas de doute car les seringues étaient remplies d’eau et non pas de ce qui aurait sauvé la vie au bonhomme. La ravissante et très jeune veuve est pratiquement hystérique puisque c’est elle qui a administré les remèdes, elle est persuadée qu’elle sera accusée de meurtre.
Ce qui n’est pas faux et Romano, qui n’aime pas les mijaurées, n’est pas disposée favorablement vis-à-vis de  la jeune femme, ce que réprouve Tellier évidemment, les préjudices de sa cheffe, il ne supporte pas. 

En interrogeant le responsable du buffet, celui-ci confirme qu’il n’y avait aucun crustacé dans le menu ; ce séduisant organisateur est prêtre, et d’après la commissaire, un peu trop proche de la jeune veuve. 
Parmi les éventuels suspects figure encore un écolo bon teint, inventeur d’un four solaire, un homme comme Tellier les aime !
Tourtier l’avait pris comme associé, mais semblait avoir eu l’intention de le virer.

Tourtier était un sale bonhomme, néanmoins si on se mettait à tuer tous les sales bonshommes, les flics seraient débordés. La commissaire continue à parier sur la veuve très éplorée (quoique !), ou alors sur le prêtre pas trop catholique, seulement ils ont des alibis. Alors qui ?

A côté de cette enquête qui piétine plus que le divisionnaire ne le souhaite, la commissaire doit faire face à la dépression de son chat – oui elle a un chat à présent, le dénommé RURU de l’enquête précédente, dont l’humaine avait décidé de se débarrasser. RURU a déjà démoli pas mal dans l’appart, mais il vient de s’en prendre à son uniforme, donc direction le psy pour chats.

Mon avis = positif, une fois encore – j’ai retrouvé avec grand plaisir la commissaire Romano, dont on dit qu’elle est borderline – moi je ne trouve pas du tout, au contraire. Bien sûr, elle ne ménage pas les suspects, mais soyons sérieux = c’est son rôle non ? si les flics se mettent à être gentils avec les suspects, autant entrer dans les ordres.

J’aime bien aussi la manière dont on décrit son équipe = on dirait Laurel et Hardy dans la police. Tellier a toujours les réflexes à fleur de peau dès qu’une situation est en faveur des riches et qui floue les pauvres, Clément est plus du genre à aimer les statistiques, bref ils se complètent.

Il y a pas mal de rebondissements dans cette enquête, certains plus surprenants que les autres, notamment la fin.

Je me suis bien amusée avec ce polar divertissant qui ne demande aucune prise de tête.

Un autre avis sur ce polar chez joelle-bibliothèquedudolmen

Comments

[aifelle1]

Moi ce qui m'intrigue c'est combien de séries tu arrives à suivre ? J'ai l'impression qu'il y en a une quantité prodigieuse ;-)

[Teki]

Episode 2 direction la PAL également ;)

Merci Niki :*

[Hedwige]

Tu es une championne Niki, si j'en crois mes comptes approximatifs tu en es quasi à un livre par jour !!! Et en plus me voici derechef avec un livre à ajouter à une PAL qui crève déjà les nuages.

Mais te lire est toujours un instant de bonheur 😍