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mon bonheur est dans la ville
2 juillet 2019

NAUGHTY IN NICE, de Rhys Bowen

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(Non encore traduit, mais cela ne tardera probablement pas puisque  les premiers le sont à présent)

5ème enquête de Lady Georgiana

Janvier 1933 – Londres - Revoilà « her royal  spyness », alias  lady Victoria Georgiana Charlotte Eugenie, ou lady Georgiana pour faire court – et « Georgie » pour les amis.

Pour l’instant elle est encore 34ème dans la ligne de succession au trône, mais comme son odieuse belle-sœur Hilda, Fig pour les intimes (très peu), est enceinte jusqu’aux yeux, d’ici peu Georgie sera repoussée au 35ème rang, ce qui ne la dérange nullement – sauf que proche ou non du trône, on doit obtenir la permission du roi pour se marier !

Pour le moment, elle est bénévole à la soupe populaire – sa photo a même paru dans les journaux, montrant le dévouement des personnes liées à la royauté pour aider les plus démunis. Ce qu’a fortement apprécié sa grand-tante la reine Mary de Teck, qui la sollicite régulièrement.
Tout cela aussi bénévolement, car en principe – quand on est lié à la famille royale – on ne travaille pas = soit on se marie avec quelqu’un de riche de préférence, et portant un titre, soit on devient la dame de compagnie  d’une  vieille marquise ou princesse. Inutile de dire que rien dans ces « programmes » n’attirent Georgie.
Malheureusement, aux filles de familles nobles on n’apprend pas un métier = on apprend à saluer, à broder, comment utiliser le bon couvert au bon moment, éventuellement quelques rudiments de langues étrangères, mais certainement pas à se débrouiller dans la vie.

Tout en servant la soupe aux démunis, elle rêve en regardant une affiche vantant les bienfaits de la côte d’azur = douceur des températures, la mer turquoise, le ciel bleu. Le rêve quoi ! dans ce Londres sous le givre.

En revenant à Rannoch House où se trouvent son frère l’actuel duc de Castle Rannoch en Ecosse et l’infâme Fig qui régulièrement fait remarquer à Georgie que c’est grâce à la charité de son frère Hamish qu’elle a un toit, et que plus vite elle sera mariée mieux cela vaudra pour tout le monde.

Ceci dit, le duc son frère et sa belle-sœur sont invités à Nice, côte d’azur, à partager la villa de la sœur de Fig. Tout ce qu’il faut c’est réunir les fonds pour le train bleu, parce qu’on ne va quand même pas voyager comme n’importe qui, n’est ce pas ! Surtout, elle est enceinte, geignarde évidemment, et exige un confort maximum dans son état. Et bien sûr son époux ne proteste que timidement, tentant vainement de défendre sa sœur.
Ces projets n’incluent absolument pas lady Georgiana, et encore moins Queenie, sa femme de chambre, un désastre ambulant – aucune éducation valable, aucun soin, abîmant systématiquement les vêtements de sa patronne quand elle doit les faire nettoyer, et son langage est loin d’être châtié. Seul avantage, elle travaille pour presque rien.

Voilà donc les Rannoch partis, lady Georgiana a pour solution, soit aller habiter quelque temps chez son adorable grand-père paternel, ou rejoindre Castel Rannoch et le gérer en leur absence.
Là-dessus, elle est demandée à Buckingham. Sa grand-tante comprend la situation dans laquelle se trouve la jeune femme, sans que celle-ci ait eu à lui raconter quoi que ce soit, la noblesse a des espions partout !
La reine propose à Georgiana de lui payer le billet pour Nice (femme de chambre comprise) car on lui a volé une tabatière de sa collection – la plus précieuse de toutes, celle qu’offrit la reine Marie-Antoinette a Louis XVI.
Elle sait que c’est un certain baronet, Toby Groper – pas de notre monde – un selfmade man dont la fortune est grande et dont les usines ont construit un moteur qui servit aux aviateurs pendant la guerre – ergo le titre, mais vulgaire et comme elle l’a dit = PUDN (pas un des nôtres).
Et pendant qu’elle recherche la tabatière, si elle pouvait aussi jeter un œil sur le fils David, l’héritier du trône, qui est évidemment sur son yacht en compagnie de Wallis Simpson.

Georgiana est ravie de voyager dans le Train Bleu, elle ne comprend pas pourquoi en se rendant au wagon-restaurant un convive très élégant lui dit « que faites vous ici » ?! un type qu’elle n’a jamais vu en plus !
Deux dames élégantes viennent à son secours, l’une d’elles est la célèbre couturière Coco Chanel, se rendant à Nice pour présenter sa nouvelle collection. Elle s’entiche de Georgie, qui représente exactement le style de jeune femme qu’elle souhaite. Avec son amie Vera, elles logent chez une dame de ses amies. Voisine de Groper ! le hasard fait bien les choses.

Après une installation difficile chez la sœur de Fig – le télégramme a été perdu – logée dans un coin de la bibliothèque et considérée comme devant s’occuper des enfants, Georgie n’est que trop heureuse de retrouver Chanel et Vera. Et surprise des surprises, la villa Marguerite où elles logent appartient à la mère de Georgiana ! Une fois encore, les deux dames lui disent qu’elles l’ont vue la veille au soir mais qu’elle ne les a même pas regardées.
Cela devient bizarre cette histoire – Georgiana aurait-elle un sosie parfait ?

Imaginant des moyens pour entrer en contact avec le déplaisant Groper afin de retrouver cette tabatière, Georgiana est entraînée malgré elle à défiler pour Coco Chanel – elle a pourtant prévenu à quel point elle est maladroite, mais Coco est quelqu’un qui ne comprend pas le mot « non ».
Pour accentuer l’originalité de la tenue qu’elle a créée spécialement pour les Anglaises comme Georgie, un magnifique collier appartenant à la reine  Mary sera le point d’orgue de la tenue.
Désastre de chez catastrophe = non seulement Georgiana trébuche sur le catwalk, mais le collier disparaît. Georgie se méfie toutefois, d’accord elle est maladroite, mais là ce fut  comme si elle était « collée » au sol et elle réalise qu’on a chipoté aux semelles de ses nouvelles chaussures.
L’élégant homme du train, un marquis ami de ces dames, est fort intéressé par notre jolie Anglaise et il l’aide à se relever, à ne pas être totalement humiliée, d’ailleurs Coco Chanel est ravie de l’effet produit = les photographes et les journalistes n’ont pas arrêté de les questionner.  On ne parle que d'elles !
Un qui va les questionner aussi, est le commissaire Lafit, parfaite caricature du policier incompétent.

De plus, à son grand chagrin, Darcy O’Mara ne lui donne plus de ces nouvelles et comble du comble, elle l’a aperçu sur la plage en compagnie d’une charmante jeune femme et d’un bambin.

Deuxième mésaventure, lorsque Groper invite Georgie sur son yacht, ses intentions ne sont pas des plus honorables et la jeune femme échappera à ses griffes grâce au marquis. 
Quant à Groper, on le retrouve mort dans sa piscine – alors qu’il était supposé être sur son yacht. Et c’est lady Georgiana que le commissaire arrête.
Cela suffit à présent, il est temps d’appeler le grand-père maternel à la rescousse et il viendra, alors qu’il déteste voyager et la cuisine française ; il est accompagné d’un haut commissaire de la sûreté parisienne, qui passait par là comme par hasard.
Parce qu'il y a d'autres suspects, mais le stupide commissaire ne les recherche même pas.

Seulement, Georgiana doit toujours retrouver la tabatière, et comment annoncer à la reine que son magnifique collier a été volé ? Et puisqu’elle est innocente de ces crimes, qui est responsable ? elle se lance, comme toujours, dans une enquête personnelle qui ne sera évidemment pas sans danger.

Mon avis = ravie d’avoir retrouver lady Georgiana, dans cette aventure qui aurait dû être des vacances – tout en travaillant un peu – et qui vont la jeter autant dans les griffes d’un sale type (Groper) que dans celles d’un commissaire français qui déteste les Anglais et qui est persuadé de sa culpabilité. Heureusement il y a le super grand-père et sa fille, mère de Georgiana, une mère qui défend sa fille bec et ongles - la "gamine" n'en revient pas.

On retrouve autour de Georgie, son amie Belinda créatrice de mode fauchée, à qui Coco Chanel donnera de bons conseils – comme dans d’autres aventures, l’auteure Rhys Bowen a mélangé des personnages réels aux personnages fictifs. Wallis Simpson a droit a une courte apparition dans l’histoire, suffisamment pour montrer son caractère mesquin.

En dehors de cela = yachts, casinos, champagne, plages privées, piscines,  etc.

La romancière Rhys Bowen n’a jamais caché son admiration pour l’écrivain P.G.Wodehouse et sa série « Jeeves » - cela se sent dans les personnages qui gravitent autour de lady Georgiana.

Le seul personnage que je n’arrive pas à encaisser – en dehors de l’avare belle-sœur – est la femme de chambre Queenie, consciente de ses manquements, mais trop paresseuse pour y changer quelque chose.

Une typique lecture de vacances, vite lue – et une série que j’ai envie de poursuivre malgré ses faiblesses.

Aparthotel_Adagio_Nice_Promenade_des_Anglais-Nizza-Aussenansicht-6-164744

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Commentaires
S
personnellement, je trouve qu'il a quelques rebondissements intéressants
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L
Je le note même si, à lire les intrigues de la série, ce n'est pas celui qui me tente le plus.
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M
Proche de l'univers de Jeeves ? Je note...
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T
"on a chiposé" voila un mot que je ne connaissais pas, cela veut-il dire trafiquer ?
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M
Je note donc de découvrir les tomes traduits !
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