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mon bonheur est dans la ville
18 novembre 2018

DEATH IN AN ELEGANT CITY, de Sara Rosett

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4ème enquête de Kate Sharp & Alex Norcutt dans la série « Murder on Location »

Généralement  les excusions/balades  afin de découvrir des lieux intéressants pour le documentaire consacré à la vie de Jane Austen se passent dans la bonne humeur, même la productrice Elise DuPont parvient à sourire, c’est vous dire ! Hélas, cette fois, il n’en est rien – les sponsors du documentaire leur laissent carte blanche, mais  pour la suite du documentaire ils ont imposé un nouveau metteur en scène, Cyrus Blakely, un ancien acteur devenu  réalisateur et qui ne se prend pas pour rien. Il refuse totalement d’accepter les décisions de la productrice, il refuse même l’hôtel qu’elle a choisi et qui convient mieux aux repérages ; faisant contre mauvaise fortune bon cœur, si l’on ose dire, elle a accepté.

L’ambiance durant le court voyage ne se passe pas sous les meilleurs auspices, il passe son temps à dénigrer toutes ses décisions, elle lui répond d’un ton acide, bref ambiance !
Toute l’équipe est heureuse d’arriver après ces quelques heures de route qui leur ont semblé les  plus longues de leur vie.

Arrivés à Bath et dans le petit hôtel, l’installation se passe bien, sauf que bien vite Kate Sharp réalise que le nouveau réa est surtout un manipulateur ; il avoue cyniquement être un homme qui a pour passe-temps préféré de recueillir des détails même les plus indiscrets sur la vie des gens.
Il parle même sur un ton fielleux,  néanmoins menaçant,  à Ms. Sharp de la récente maladie de sa mère, qui était une pneumonie – en ricanant il lui confirme que cela ressemble fort cependant à cette addiction aux anti-douleurs qu’elle a eu quelques années auparavant et si Kate devait la soigner à nouveau en Californie, elle pourrait ne pas retrouver son poste.
Ms. Sharp comprend bien vite qu’il sera très facile de se faire un ennemi de ce sale bonhomme – mais heureusement il a d’autres « victimes » dans le collimateur.

Le lendemain, il refuse évidemment les objectifs de repérage qu’Elise DuPont donne à son équipe. Il a décidé de s’occuper de ce qui l’intéresse, point barre. Inutile, dit-il, de rappeler à la productrice que si elle le vire, les  sponsors changeraient sûrement d’avis.
Bref de menaces voilées en commentaires cyniques, voire méchants, pas étonnant qu’au cours de ses repérages dans les célèbres thermes, Ms. Sharp découvre son cadavre  dans la petite rivière.

Branlebas de combat = arrive sur les lieux l’inspecteur en chef Byron et son équipe – qui considère immédiatement la productrice comme première suspecte. De toute façon toute l’équipe étant suspecte, elle décide de poursuivre son travail – notamment la soirée prévue dans la belle Assembly Room, où se rassemblaient les gens à l’époque de Jane Austen, où  cette dernière en personne se rendait régulièrement avec sa famille, ou seule dans une autre partie du bâtiment, où se trouve une belle bibliothèque.

Ne pouvant quitter Bath, ce que de toute façon Elise DuPont n’a pas l’intention de faire, l’équipe suit le programme des repérages ; l’un de ces jours-là, avec Annie Bell, la directrice de l’hôtel, ils découvrent le cadavre de la jeune serveuse, gorge tranchée. Là, ça devient encore plus grave et à nouveau Ms. DuPont est considérée comme suspecte. Tout cela se présente très mal vis-à-vis des sponsors, mais l’équipe se sert les coudes dans l’adversité.
L'épouse du metteur en scène diabolique - oui ce sale type était marié -  se trouve également à Bath - par hasard dit-elle, mais la police ne croit pas facilement aux coïncidences; elle rejoint donc la liste des suspects, mais elle a un alibi.

Certains petits détails intriguent Kate Sharp et elle mettra, une fois encore,  sa vie en danger à la suite d’une idée qui la fera agir de manière impulsive.

Mon avis = un bon petit polar, délassant, mais moins passionnant que le numéro 3 de la série, lu récemment – pourtant, ici, je n’avais pas du tout deviné la personne coupable – je n’avais pas d’autres suspects sur ma liste que ceux de l’inspecteur Byron. Une fois encore j’ai regretté l’absence de l’inspecteur en chef Quimby, mais Bath n’est pas dans sa juridiction.

L’histoire m’a surtout plu pour ce « retour à Bath » qu’elle m’a fait faire, ville que j’ai eu le plaisir de découvrir à mon retour du pays de Galles.
L'équipe visite tous les lieux que j'ai eu le plaisir de visiter en 2009. 

Une lecture divertissante, surtout grâce aux déboires d’Elise DuPont, qui n’en revient pas qu’on ose la soupçonner d’autre chose que de mener son équipe à la baguette à 4 heures du matin !

Je sais que dire que l’on a envie de lectures légères et puis se vautrer dans les polars peut sembler la preuve d’un esprit malade, mais je vous assure, c’est une lecture réellement récréative.

bath - the pulteney bridge
(photo prise lors de mon voyage en angleterre en 2009)

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Commentaires
T
Ils feraient bien mieux d'arrêter cette production vu le nombre de cadavres qu'elle entraine dans son sillage :lol: C'est encore pire que Barnaby ;) <br /> <br /> Sinon j'ai mis un moment pour comprendre ce qu'était "son cadavre nez" , je présume qu'il était nu ;)
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M
Une ville que j'aimerais découvrir. Pour le polar, je passe, trop à lire !
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