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mon bonheur est dans la ville
11 novembre 2018

DEATH IN A STATELY HOME, de Sara Rosett

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3ème enquête de Kate Sharp & Alex Norcutt dans la série « Murder on Location »

Installée à Nether Woodsmoor pour aider à la recherche de lieux dignes du documentaire sur Jane Austen, Kate Sharp bénéficie avec toute la production d’un week-end de congé – ça ne plaît qu’à moitié à l’hyper-active productrice mais puisqu’il le faut … Kate est approchée et invitée par Beatrice, lady Stone, afin de participer au week-end « spécial Austen », une occurrence régulière à Parkview Hall afin de vivre pendant deux jours à la manière Regency.
En fait lady Stone s’inquiète car des lettres anonymes sous forme d’e-mails arrivent de plus en plus régulièrement sur leur site, ce qui est déjà très mauvais pour la publicité en soi, mais de plus des menaces se précisent dans les courriels.
Apprenant cette participation, la productrice du documentaire demande à Kate de lui faire un compte-rendu détaillé de cette ambiance particulière, certains détails pourraient servir à titre de documentation.

Kate accepte non seulement de faire un rapport circonstancié mais aussi d’enquêter en toute discrétion ; elle fait la connaissance des hôtes payants qui ont souscrit à un week-end « hors du temps », tous très différents et sympathiques.
Le seul couple à ne pas vraiment accepter la règle vestimentaire (s’habiller à la mode Regency) et ne pas utiliser leur smartphone pendant les repas sont l’homme d’affaires et son épouse, ex-actrice de télé réalité.  
En fait, Kate n’est pas trop mécontente de ne pas rester auprès d’Alex Norcutt ce week-end car sa pré-adolescente de sœur montre une certaine animosité à l’égard de Kate.

Pour être particulière, l’ambiance va l’être – l’homme d’affaires est assassiné le premier soir – tout d’abord on pense qu’il a eu un arrêt cardiaque et est mort dans son sommeil – à côté de son épouse, dormant à poings fermés après avoir absorbé des somnifères.
Alors que Kate  a très rapidement découvert l’auteur des courriels malfaisants, c’est lady Stone qui réalise que l’homme d’affaires n’est pas décédé de mort naturelle, mais a été étouffé.  Il faut donc faire appel à la police.
Kate Sharp s’attend à voir arriver l’inspecteur Quimby, mais c’est un certain inspecteur en chef Hopkins qui arrive.

Cerise sur le gâteau, un détective privé  accuse immédaitement Kate du crime – une épingle de cheveux se trouvait sur la terrasse de la chambre où loge le couple et qui jouxte la chambre de Kate.
La porte était fermée à clé et la porte-fenêtre également. Les voilà donc face à un crime en chambre close.
L’homme est tellement insistant que l’inspecteur demande à la jeune femme de rester sur les lieux, comme si elle allait rater une occasion de mener sa propre petite enquête.
Et soudain,  pendant l’orage,  débarque Grace la sœur d’Alex qui s’ennuyait dans le cottage – les pluies étant très fortes, Parkview Hall est temporairement coupé du village. Et l’assassin est toujours sur place.

Mon avis = très positif = le meilleur  polar jusqu’à présent de cette sympathique  série – celui-ci mérite bien la comparaison avec Agatha Christie.  
Ce que l’adolescente, future belle-sœur, n’hésite pas de mentionner, elle est très fan de la duchesse du crime.
J’ai l’impression, mais cela devra se confirmer par les autres romans de la série, que l’auteure Sara Rosett améliore son style.
Les lieux, les costumes et le décor naturel du manoir et alentours sont fort bien décrits, on retrouve avec plaisir les personnages des maîtres des lieux,  et surtout une brochette d’hôtes payants où personne ne semble être ce qu’il a mis dans le petit mot de description que chacun d’eux a fourni au moment de son inscription.

J’ai bien aimé aussi la manière dont Kate Sharp arrive à se faire accepter par la jeune Grace, ainsi que la façon dont elle découvre la personne responsable de la campagne de dénigrement de Harold Stone et son épouse.
Par contre j’ai un peu regretté l’absence de l’inspecteur Quimby, avec ses propos caustiques à l’égard de Ms. Sharp qui fourre son nez dans ses enquêtes.

J’avais dès le départ misé sur une personne  comme coupable – et j’avais raison =^-^=, par contre je n’étais pas totalement certaine de qui était la personne écrivant les lettres anonymes. 

english-manor-1

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Commentaires
C
L'anglais est facile ?
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L
C'est tentant. Ca ne cause pas trop Austen ?
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T
N'y a t il pas une certaine obsession en ce qui concerne Jane Austen chez Sara Rosett ;)<br /> <br /> :lol:
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