EN SOUVENIR DE WILFRED OWEN
Il est souvent considéré comme l'un des plus grands poètes de la guerre 14-18, écrivant des poèmes qui ne cachaient rien des réalités et horreurs de la guerre = tranchées, brutalités, attaques au gaz il s'était engagé volontairement au moment où la guerre débuta - il mourut hélas le 4 novembre 1918, quelques jours avant l'armistice, lors de l'offensive de Ors - c'est dans le cimetière de cette petite localité qu'il repose définitivement aux côtés de ses compagnons d'armes du Second Manchester -
Mon grand-père adoptif qui fit cette guerre, en revint blessé à jamais moralement et physiquement ayant subi une attaque de gaz dans les tranchées - et bien que ceci soit quelque chose de très personnel, cet homme qui aurait pu ne plus se sentir concerné par rien, dorloté par une épouse qui l'adorait, fut un homme d'une inégalable bonté n'hésiait pas à se lever contre les toutes les injustices -
je partage ci-dessous l'un des poèmes les plus connus de Wilfred Owen en souvenir de ce grand-père et de tous ses compagnons d'arme - trouvé sur le site des études marxistes (mes merveilleux grands-parents adoptifs furent toujours des sympathisans des idées marxistes)
Anthem for doomed Youth |
Hymne à la Jeunesse condamnée |
What passing bells for those who die as cattle? |
Quel glas sonne pour ceux qui meurent comme du bétail ? |