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mon bonheur est dans la ville
3 août 2018

THE BRAQUE CONNECTION, d'Estelle Ryan

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3ème enquête du Dr Genevieve Lenard 

Tomasz Kubanov, soi-disant philanthrope mais vrai psychopathe, a à deux reprises été mis en échec par la docteure Genevieve Lenard et son équipe dont certains éléments ne sont pas totalement dans la légalité ; cette équipe a cependant l’accord du président de la république, puisqu’ils ont tous sauvé sa vie et celle de sa famille.
Kubanov est un être rancunier et a décidé d’éliminer Lenard à sa manière, c'est-à-dire qu’il va tuer tous ceux qu’elle aime, en la laissant vivre avec ce souvenir.
Pour bien prouver qu’il ne recule devant rien ni personne  et aidé par un homme de main réellement cruel, qui prend un malin plaisir à torturer les gens, Kubanov s’introduit non seulement dans l’appartement  de Genevieve Lenard, mais aussi dans les bureaux de Rousseau & Rousseau.
Après deux enlèvements spectaculaires, au nez et à la barbe de tous, l’homme et ses sbires sont parvenus à manipuler une personne travaillant chez Rousseau afin que cette personne drogue leur café.

Kubanov et ses sbires torturent, autant physiquement que psychologiquement, tuent quand bon leur semble et pourtant Genevieve Lenard et ses amis n’abandonnent pas – l’équipe formée par Colin Frey, gentleman-cambrioleur travaillant en secret pour Interpol, son garde du corps Vinnie (petite fée au foyer malgré ses 2 mètres de muscles), Francine  l’informaticienne de génie (et parfois pirate informatique, grande adepte des théories du complot) ainsi que Manfred Manning, vrai flic travaillant ouvertement pour Interpol, ainsi que Phillip Rousseau, directeur de la compagnie d’assurances de haut niveau qui emploie la docteure Lenard.
Tous ont découvert comme indice un tableau de Georges Braque, assuré cheez Rousseau & Rousseau, apparemment copié à plusieurs exemplaires par des faussaires très habiles, puisque que seul Frey, l’expert en art et en cambriolages, est capable de déceler un faux d’un vrai tableau.

Lorsqu’un truand, vendeur d’armes, est retrouvé assassiné dans son manoir, avec Lenard à côté de lui pour qu’elle soit accusée, l’homme lui demande, avant de mourir,  de protéger et aider sa fille Nikki, une adolescente douée artistiquement et qui n’a rien à voir dans les trafics de son père.

Une fois encore, il va falloir jouer contre la montre car Kubanov  a monté une opération digne du génie du mal qu’il est et  il n’y a pas suffisamment d’indices pour en connaître tous les détails ; sauf des dessins figurant au dos des divers faux Braque.

Mon avis = pas mal du tout, bien qu’un peu répétitif, surtout au niveau des relations entre les membres de l’équipe et Genevieve Lenard. L’auteure Estelle Ryan semble vraiment vouloir attirer l’attention des lecteurs/lectrices sur le type d’autisme non neurotypique de la docteure en psychologie et en langage corporel et lecture des expressions micro-corporelles du visage. C’est parfois un peu redondant.

J’ai bien aimé l’addition de la jeune Monique, dite Nikki,  qui s’accroche à Genevieve pour laquelle elle s’est prise d’affection immédiate, ce qui perturbe assez Lenard qui a des difficultés avec l’expression des sentiments – les siens, comme ceux d’autrui. J’avoue que le passage où elle s’accroche à Genevieve m’a fait penser à l’une des enquêtes d’Eve Dallas, cette dernière a aussi un problème avec l’expression des sentiments.
Je pense que, bien qu’il ne soit pas question de plagiat,  il devient de plus en plus difficile dans les polars et thrillers d’être totalement original – tout a été écrit et dit – tout se recycle d’une certaine manière.

Ce thriller ci est palpitant comme le précédent.
J'ai  aussi apprécié les discussions concernant le cubisme (période des vrais et faux tableaux de Braque dans cette histoire) ainsi que les explications concernant l’impression en 3D et plastique – cette nouvelle technologie qui permet d’imprimer des armes pouvant servir à tuer – une seule fois, mais on le sait  = il suffit d’une fois.
Cette technologie permet aussi d’imprimer des sculptures et autres objets sur base d’un plan adéquant.

Il y a cependant une TRES GROSSE coquille au début du roman, lorsqu’on découvre le Braque – l’auteure cite le prénom « Jacques » comme étant celui de Georges Braque – cette erreur heureusement ne se produit qu’une seule fois dans tout le thriller, mais prouve hélas que la relecture d’un roman n’est plus de très haut niveau.

 un port en normandie, de georges braque

Georges-Braque-Harbor-in-Normandy

 

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