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mon bonheur est dans la ville
18 décembre 2017

LE SYNDROME DE WALT, d'Eric De Staercke & Cécile Delberghe

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Mise en scène d’Eric De Staercke, assisté de Joséphine de Renesse 

Costumes = Raphaëlle Debattice

Décors = Benoît Cogels

Walt,  vous connaissez bien sûr ? mais si vous  connaissez = patronyme Disney – l’idole des enfants et de celles qui rêvent au prince charmant –

D’ailleurs il apparaît dans la pièce ce prince charmant, du moins dans l’un des sketches désopilants de cette sympathique compilation, brillamment interprétée par Cécile Delberghe, Simon Homme et Benjamin Torrini.

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Un jour que la jeune fille attend le prince charmant à l’arrêt de bus 59, un quidam qui attend le bus tente de la convaincre que le prince charmant n’existe pas. Etait d’abord apparu un petit bonhomme blond qui lui a demandé de lui dessiner un mouton, mais elle lui a répondu « casse toi » !
et malgré les dénégations de celui qui attend le bus, voilà que notre prince charmant apparaît – il faut un peu le convaincre que la jeune fille est faite pour lui, apparemment le prince serait plutôt attiré par le gars qui attend le bus ! lorsque le futur couple qui va vivre longtemps et très heureux avec beaucoup d’enfants (hahaha !) quitte la scène, notre quidam n’a toujours pas son bus 59 – moralité = on attrape plus facilement un prince charmant qu’un bus de la STIB.

Tous les sketches sont à  la hauteur de celui-ci – il y a le couple qui a déjà regardé des films d’amour plusieurs fois mais qui se demande si ce ne serait pas chouette de « pimenter » un peu leurs nuits – du coup ils se déguisent en « Pocahontas » et son amoureux – cela va quand même aller un petit peu trop loin à leur gré. Il y a un autre jeune couple, où elle aimerait bien que son compagnon fasse un peu de sport, aie des abdos, se fasse refaire le nez, les oreilles, etc.
Du coup lui il la rêve en sirène, comme Ariel. 

Heureusement, il y a un psychiatre qui s’occupe de tous ces gens qui ont quand même un sérieux problème – c’est vrai quoi ! se prendre pour des personnages de contes !
lui au moins il a été guéri de ce TOC = il rêvait de réveiller toutes les jeunes filles qui s’étaient endormies pour quelques années après s’être piqué le doigt à une aiguillie. Mais est-il réellement guéri ?

Sans oublier ce couple jeune et dynamique qui raconte une histoire pour que leur petit garçon s’endorme – un petit garçon très coquin qui pendant les apartés de ses parents qui tentent d’utiliser le politiquement correct (faut pas le traumatiser ce petit), fait du charme à une jeune femme du premier rang …

Tous les numéros sont à l’avenant, parfois coupés par un numéro musical – entre les changements de tableaux, de saynètes, un écran bleu nous montre un orchestre en ombres chinoises à la manière de « Fantasia », mais un orchestre un peu plus réduit tout de même et complètement loufoque !

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Vous l’aurez compris, on passe une bonne soirée avec ces moments iconoclastes (il y a même un intermède où une Blanche-neige assiste à une soirée avec son nain Grincheux de mari !) – c’est bourré de clins d’œil aux contes de notre jeunesse – beaucoup d’humour et d’inventivité.

Les décors sont simples = une armoire – il faut toujours une armoire pour entrer ou sortir dans un autre monde, magique ! des coffres également qui peuvent se transformer en pirogue (Pocahontas).
La partie du décor que j’ai préférée est cet écran bleu qui rappelle « Fantasia » et où les musiciens, tout le temps maladroits, ne savent plus où donner de la tête, mais surtout de l'instrument.

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