Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
23 août 2017

THE MEMORIST, de M.J. Rose

3856268

Non traduit 

Depuis l’enfance, Meer Jordan est taraudée par des souvenirs qu’elle ne maîtrise pas, qui l’inquiètent, accompagnés souvent d’une petite musique étrange dont les détails lui échappent.
Elevée par une mère athée, elle ne croit guère à la réincarnation, contrairement à son père. Jeremy Jordan, antiquaire qui s’est mis au service de la Kabbale juive et tente de trouver à travers le monde les nombreuses torah qui y seraient disséminées.

Après de longues années de doute, Jeremy est désormais convaincu que la réincarnation existe et il a confié sa fille à  Malachai Samuels, le psychologue-hypnotiseur de la Fondation Phoenix.
Celui-ci fait toujours l’objet d’une enquête de la part du FBI à propos de l’affaire des « Memory Stones » d’il y a 9 mois.
Il peut néanmoins poursuivre son activité de psychologue chargé des réincarnations chez les enfants – Meer n’a jamais aimé participer à ces sessions de psychothérapie, sa mère y était fortement opposée elle aussi, sans aucun doute le divorce de ses parents a trouvé là  le fuel dont la discorde avec besoin.
Pour le docteur Samuels, il est évident que l’enfant d’abord, la jeune femme qu’elle est devenue ensuite, fait un blocage, refuse de laisser les souvenirs l’envahir et surtout n’arrive pas à décoder la musique qu’elle entend parfois.

Pourtant, de session en session, Meer Jordan a l’impression de se rapprocher du mystère et elle décide de rejoindre son père à Vienne, puisqu’il semblerait que ce soit là que les événements dont elle a une résurgence se soient produits  à l’époque de Ludwig van Beethoven.
A son arrivée, son père étant momentanément absent, elle découvre sa femme de ménage morte à son domicile ; bien sûr elle fait appel à la police, mais parlant très mal l’allemand elle reçoit l'aide d'un ami de son père.
Son père a demandé à son ami, Sebastian Otto,  particulièrement intéressé lui aussi dans cette flûte mystérieuse de lui venir en aide. Elle serait cachée dans une "boîte à jeux", objet très populaire au 19ème siècle.
La flûte jouerait une petite musique, à condition de la décoder, qui causerait les auditeurs à se souvenir de vies passées, puisqu’il semblerait qu’à chaque mort, l’esprit se subdivise et se réincarne dans différentes personnes.
Comme le disent les anciens Hindous, nous sommes tous liés par des vies passées.

Pendant que Meer Jordan, son père et Sebastian Otto tentent de semer des gens qui à l’évidence ne leur veulent pas du bien, David Yalom prépare sa vengeance dans les souterrains sous Vienne, où des catacombes sont multiples.
A cause d’un terroriste arabe dont il a dévoilé les agissements, toute la famille de Yalom a été détruite dans l’explosion de sa maison ; la famille était réunie pour fêter l’anniversaire de l’un des enfants, la maison explosa au moment où David allait y revenir.
Depuis ce jour maudit, le journaliste n’a plus qu’une idée = se venger, y compris des instances politiques qui ne le soutinrent pas après les faits.
Pourquoi dès lors aurait-il des scrupules. David Yalom va profiter d’un grand concert dans la salle des concerts de Vienne pour faire exploser celle-ci. Peut-être dès lors le monde se réveillera-t-il. Arrivera-t-il jusqu’au bout de sa vengeance ?

Un livre pas très simple à résumer, qui entraîne les lecteurs dans une passionnante chasse au trésor – trésor qui a la forme d’une flûte et d’une lettre écrite par Ludwig van Beethoven à Antonie Brentano (que pendant quelque temps on a cru être la « dear beloved » du compositeur).

De New York à Vienne jusqu’aux bords du Gange, de notre époque au 19ème siècle de Beethoven, en passant par 2000 ans avant notre ère, où fut conçue la flûte, l’auteure (doit on dire « auteure » ou « autrice » ?) nous sommes emportés à travers le temps, à travers les souvenirs des protagonistes.

De la belle Margaux, qui tient absolument à découvrir la musique secrète de la flûte, afin de la vendre au plus offrant pour récolter des fonds destinés à sauver son mari, jusqu’à la belle Hindoue dont Devadas, l’un des deux créateurs de la flûte, est amoureux, les êtres humains entrés en contact d’une façon ou d’une autre avec la flûte et, plus tard, la lettre de Beethoven à Antonie, jusqu’à Meer Jordan qui a compris les dommages que la flûte pourrait provoquer en de mauvaises mains, les chapitres se succèdent à grande vitesse.
J’ai d’ailleurs trouvé assez intéressant la manière dont la romancière construit  ces chapitres = au début, ils sont longs, l’histoire démarre plutôt lentement, puis soudain, l’histoire s’accélère au rythme des souvenirs qui surgissent et les chapitres deviennent de plus en plus courts.

Une lecture de vacances, sans aucun doute, qui vous tient en haleine du début à la fin, qui vous fait vous demander « qui trompe qui ? » et « comment arriver à déloger ceux qui veulent du tort aux autres », « comment aider ceux qui souffrent ? ».

Bien sûr, me direz-vous, si vous êtes totalement opposés à l’idée du karma, de la réincarnation, cette histoire n’est pas vraiment pour vous.
Je ne suis pas d’accord, même en ne croyant pas à la réincarnation, il s’agit d’un bon roman d’aventure qui plus est nous parle de Vienne et de musique.

ludwig-van-beethoven-1233160023

220px-Antonie_Brentano3

1495148183-1495148183_goodreads_misc

 

Publicité
Publicité
Commentaires
L
Lecture de vacances ou pas, je note avec envie.
Répondre
A
Non traduit, snif :-(
Répondre
T
Concernant la réincarnation je crois que je préfère les livres de David Safier 😜
Répondre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 222
Archives
Derniers commentaires
Publicité