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mon bonheur est dans la ville
11 juin 2017

DEATH OF A POISON PEN, de M.C. BEATON

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 20ème enquête d’Hamish Macbeth, policier dans les Highlands

J’ai découvert les enquêtes d’Hamish McBeth, sympathique jeune policier écossais, sorti tout droit de la plume de M.C. BEATON en 1986, dès qu’elles furent éditées dans des éditions de poche anglophones.
Je dois reconnaître que je préfère le jeune constable écossais à l’autre héroïne de M.C. BEATON, la fameuse Agatha Raisin – découverte en anglais en 1992 – et devenue la coqueluche des lectrices francophones depuis l’an dernier.
Au bout de quelques livres, Agatha Raisin est rapidement devenue, à mes yeux, assez irritante et j’ai laissé tomber, ce qui ne veut pas dire que je ne lui donnerai pas une autre chance un jour. 

Par contre Hamish Macbeth ne m’a jamais déçue ; c’est un jeune homme assez séduisant, qui ne se rend pas totalement compte du charme qu’il opère sur la gent féminine, qui aime son patelin des Highlands et n’a pas l’intention de s’en aller de là.
Le problème est que le jeune constable est une « fine mouche », et résout facilement des enquêtes parfois compliquées, au grand déplaisir de son supérieur l’inspecteur en chef Blair, stationné à Strathbarn – le dénommé Blair est jaloux de McBeth et de son succès et craint qu’un jour il ne finisse par accepter la promotion qu’il refuse depuis des années.
Si cela s’avérait le cas, Blair sait parfaitement qu’Hamish deviendra rapidement l’un des enquêteurs étoiles du département.

Jusqu’à présent il n’a rien eu à craindre, bien qu’il lui mette autant que possible des bâtons dans les roues, car Hamish Macbeth se plaît vraiment beaucoup à Lochdubh, entre son cottage qui est aussi son bureau, son chien Lugs.
Il a des œufs frais grâce à quelques poules dans son jardin, il a même un mouton pour tondre le gazon. Parfois, il n’hésite pas à pêcher un gros saumon pour son dîner.
Bref pour Hamish Macbeth, rester un simple constable lui convient à merveille.

Son succès auprès des femmes lui vaut quand même parfois quelques difficultés ; il a longtemps été fiancé à Priscilla Halburton-Smythe, fille des très snobs propriétaires de l’hôtel de luxe des environs – ce qu’elle considère comme un manque d’ambition a détourné la jeune femme d’Hamish, mais lorsqu’une autre jeune femme porte les yeux sur lui, elle n’est pas très contente.
C’est ce qui s’est produit lorsque Elspeth Grant, nouvelle venue au journal local, journaliste et astrologue, s’est installée à Lochdubh. Elle plaît beaucoup à Hamish, malgré sa manière peu élégante de s’habiller.
C’est aussi ce qui se produit dans ce roman-ci – l’histoire en bref (ou presque =^-^=) =

A force d’entendre son amie Priscilla lui parler d’Hamish et des enquêtes qu’ils ont résolu ensemble, son amie la Londonienne Jenny est convaincue qu’elle pourra séduire aisément le jeune policier, aussi arrive-t-elle à Lochdubh sous prétexte de prendre des congés – elle déchante rapidement car à Lochdubh, si on n’aime pas la nature, c’est pas gagné. Surtout avec le style de tenue très « chic londonien » qu’elle arbore.
Elle déchante aussi rapidement sur l’attraction qu’elle pensait avoir sur ce « paysan » - Hamish la trouve un peu  idiote dans la manière dont elle est vêtue;  vu ce mauvais début, Jenny décide de repartir à Londres très rapidement – surtout que les gens du patelin, qui n’aiment rien tant que les ragots (la vie est parfois ennuyeuse dans les Highlands !), l’ont dans le collimateur. Son orgueil finalement la fait décider à rester, elle veut séduire ce type !  après avoir acheté d’autres vêtements, plus adaptés, elle décide d’aider Hamish dans une nouvelle enquête qui vient de lui tomber dessus.

Le village est envahi d’une série de lettres anonymes – il y en a même une qui accuse Hamish d’avoir une aventure avec l’une des vieilles résidentes du patelin, c’est vous dire la bêtise de ce type de lettre.
L’ennui c’est que des lettres anonymes finissent toujours par faire des victimes – Hamish a prévenu la population de lui soumettre toutes les lettres afin qu’il puisse mener une enquête sur qui les envoie.
Bien vite il va se retrouver avec une enquête pour meurtres – oui meurtres au pluriel – sur les bras.
La gentille dame des postes se serait pendue, mais Hamish prouve qu’elle a été droguée avant d’être pendue ; et l’ancienne directrice d’école, une vraie teigne, a été sauvagement poignardée.

Malgré son supérieur direct qui tente de l’empêcher d’enquêter, leur chef de département, le superintendent Daviot,  qui apprécie Hamish Macbeth, accepte sa participation à l’enquête.
Plus il interroge les gens du village et alentours, Macbeth trouve qu’il a tout de même pas mal de suspects et bien peu d’indices. Il pense que c’est dans le passé de la dame des postes qu’il faut chercher.
Ce qu’il fait.

Mais avec Elspeth la journaliste et Jenny la Londonienne qui s’accrochent à ses basques – à la rigueur Espeth, il peut comprendre, elle doit écrire des papiers pour le journal local, mais Jenny est une mêle-tout.
Vexée, la jeune femme s’associe avec un nouveau venu au journal, un jeune homme qui brigue de devenir le journaliste vedette du plus grand journal londonien – vous pensez s’il râle d’être à Lochdubh.
Il a vite compris que Jenny peut lui être utile.
Jenny, effectivement, est douée pour faire parler les gens, en leur témoignant une certaine sympathie, l’ennui c’est qu’elle parle beaucoup trop, qu’elle n’est pas totalement honnête puisqu’elle écoute aux portes et finalement sa vie à elle sera aussi en danger.
Heureusement Hamish Macbeth veille au grain.

Une très bonne enquête, avec quelques bons rebondissements et des secrets bien cachés depuis des années, causes de tous les meurtres.

En dehors des personnages principaux, Lochdubh est le lieu où vivent probablement les pires commères d’Ecosse – à part la télévision il y a peu de chose à se mettre sous la dent, donc les ragots vont bon train.

J’ai adoré retrouver ce village des Highlands haut en couleur, où le temps change très rapidement, passant de la tempête au soleil, en l’espace d’une journée.
Où les promenades sentent bon le thym sauvage et la bruyère, où l’air est rempli d’embruns.

Chaudement recommandé, mais j’ignore si les romans mettant Hamish Macbeth en scène ont été traduits.

 mc-beaton

M.C. BEATON est l’un des nombreux pseudonymes de MARION CHESNEY, née en 1936 à Gasgow. Elle a écrit des romans policiers sous ce pseudonyme, mais comme elle n’en a pas moins de six, elle a aussi écrit des « Regency Romances » très sympathiques, ainsi que des enquêtes d’une jeune aristocrate de l’époque edwardienne.
En raison de la pression mise par les éditeurs qui préfèrent les séries HAMISH MACBETH et AGATHA RAISIN, Ms. Beaton a dû abandonner l’écriture de ses autres séries.

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Commentaires
A
La vie de ce "paysan" me plaît : je voudrais vivre la même (surtout en ce moment, vu mon emploi du temps...)<br /> <br /> Je prends note avec intérêt du fait que cette série est meilleure que celle d'Agatha Raisin ;-)
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M
tu m'en as donné un de cette série, il faudra que j'essaie de le lire (je dis essaie vu que c'est en VO ;-) )
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T
Je suis un des "devenue la coqueluche des lectrices francophones depuis l’an dernier" je vient de finir le 5eme et ce soir lirai le 6éme paru en français :lol: <br /> <br /> C'est vrai que c'est un peu répétitif mais pour le moment je déguste ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Quand à Hamish Macbeth, je ne les ai pas encore lu, pas trouvé pour le moment en français :) <br /> <br /> Si c'est mieux qu'Agatha, alors j'espère qu'ils seront rapidement trouvables dans la languie de Molière
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L
J'ai lu le premier Agatha Raisin traduit et j'ai vraiment trouvé cela bof. Visiblement, c'est pareil pour toi alors je note cette série-ci que je lirai en anglais (AR en français explique eut-être en partie mon "non-accrochage").
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