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mon bonheur est dans la ville
9 juin 2017

A TASTE FOR MURDER, de P.D. James

james

Titre français = Un Certain Goût pour la mort

7ème enquête d’Adam Dalgliesh

Sir Paul Berowne a été retrouvé dans la sacristie de l’église de sa paroisse, horriblement tué – gorge tranchée, tout comme celle d’un malheureux SDF, qui s’abritait là pour la nuit.
Suicide ou meurtre de Berowne ? aurait-il tué le SDF, puis mis fin à ses jours avec son rasoir à l’ancienne ? ou quelqu’un savait-il qu’il serait dans cette église et l’a tué, ainsi que le vieil Harry pour éviter les témoins ? Pour quelle raison l’aurait-il tué d’ailleurs ?
Paul Berowne venait de donner sa démission en tant que ministre et avait décidé de renoncer à ses biens matériels pour entrer dans les ordres, après avoir éprouvé une sorte d’épiphanie.

Adam Dalgliesh est chargé d’une enquête qui va s’avérer non seulement difficile en raison du manque d’indices, mais délicate également vu la position sociale du mort. Sa 2ème épouse est enceinte, mais le trompait avec son gynécologue ; sa mère, une douairière qui prétend donner toutes informations mais qui cache tout de même certaines choses – il y a la gouvernante, désagréable, qui estime être harcelée par la police chaque fois qu’on l’interroge, il y a aussi le beau-frère du ministre assassiné, un dilettante vivant aux crochets de sa sœur, enchanté qu’elle hérite de tout.
Reste encore la fille d’un premier mariage de la victime, qui avait perdu tout contact avec son père, primo pour raisons politiques, secundo pour avoir négligé sa mère.

Vous  est-il déjà arrivé de trouver un roman totalement interminable ? c’est ce qui m’est arrivé avec ce polar de P.D. James – l’auteure est connue pour ses descriptions, pour mettre les personnages en place avant d’en arriver à l’enquête.
Ici encore, nous avons une procédure policière longue, comme j’imagine que cela se passe dans la réalité, ce n’est pas ce qui m’a paru le plus long.

Là où j’ai réellement eu un problème, c’est qu’à chaque personne suspecte ou non qui est interrogée par le commandant Dalgliesh et son équipe, P.D. James donne force détails sur l’environnement de la personne (jusqu’à nous donner la couleur du papier peint !), la romancière parle en détail de la vie des personnages avant le crime parce que cela fait partie de l’enquête, les inspecteurs ayant très peu d’indices sur lesquels se reposer dans le meurtre de ce ministre, membre du parlement, qui a été assassiné de manière absolument sordide, dans la sacristie d’une église.

Massingham est toujours l’un des inspecteurs d’Adam Dalgliesh mais comme ce dernier a dû créer une cellule spéciale pour les enquêtes délicates, concernant des célébrités ou des politiciens – sa Special Branch -  il s’est adjoint également Kate Miskin, qui fait sa première mais dramatique apparition ici.
Une entrée dans la série, des plus théâtrales s’il en fût, à la fin du roman, avec un rebondissement qui donne la chair de poule.

J’aimerais recommander la lecture de ce polar,  mais franchement j’hésite car j’ai des sentiments mitigés à son propos – l’ensemble m’a plu, mais trop de détails tuent l’histoire.
En tout cas, ce n'est pas ce qu'on pourrait appeler "un roman de plage" !

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Commentaires
A
Catastrophe, il est dans ma PAL ! :lol: Et je ne suis pas certaine d'avoir la patience de lire des descriptions de papier peint.<br /> <br /> Enfin, au moins je suis prévenue.
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T
L'ephipanie est dangereuse pour la santé mentale :lol:
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A
Il y a tellement de polars maintenant, je ne sais pas si je relirai un jour P.D. James ; en tout cas, pas celui-ci.
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:
Je n'ai jamais lu cet auteur, mais du coup, malgré un titre accrocheur, je me dis que, étant donné ton ressenti, je ne vais pas commencer avec celui-ci... Au moins, serai-je un lecteur averti !!
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M
En général, j'aime les romans de P.D. James mais je n'en ai pas lu beaucoup. Sinon, oui, il m'est déjà arrivé de trouver des romans interminables, notamment avec Anne Perry et Elizabeth George.
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