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mon bonheur est dans la ville
20 janvier 2017

PRINTER'S DEVIL COURT, de Susan Hill

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Le beau-fils du docteur Hugh Meredith reçoit un manuscrit, venant probablement de la collection de ce docteur de campagne, aimé de tous y compris des 2 fils de son épouse Eleanor. 
Laurie, lui-même médecin à Londres, est intrigué par le contenu du petit volume. Ce qu’il y lit le laisse particulièrement perplexe et relativement incrédule.
Son beau-père y relate sa vie à Londres, à l’époque de ses études médicales.

Au début du 20ème siècle, Hugh Meredith poursuit des études médicales à Londres, à l’hôpital St-Luke ; il occupe une chambre dans le « Printer’s Devil Court », un cul-de-sac qui semble s’être arrêté à l’époque de Dickens.
En plus de Hugh, il y a là 3 autres étudiants en médecin. L’entente entre eux est bonne et le soir, après le dîner, ils se retrouvent dans le salon commun afin de discuter médecine.
Lorsque 2 de ses co-locataires lui proposent, ainsi qu’à James, l’autre étudiant, de participer à des expériences médicales très poussées, véritablement innovantes dans le domaine médical, cela intrigue Hugh Meredith, qui accepte avec quelque méfiance, d’autant plus que les 2 jeunes gens ayant décidé des expériences, exigent un secret absolu. James a décidé de ne pas se mêler de tout cela et dès lors, l’atmosphère entre le quatuor change du tout au tout.
Finies les sympathiques soirées autour du feu de bois, à discuter médecine.

Lorsque les 2 étudiants expriment à Hugh que désormais ils sont prêts pour l’expérience magistrale, il les accompagne à St-Luke.
Ce à quoi il assistera cette nuit-là va bouleverser sa vie, au point de tomber malade.
Après s’être refait une santé, il s’installe comme médecin de campagne, tentant d’oublier totalement ce à quoi il assista ce jour-là dans les caves de l’hôpital.
Il est loin de se douter que quarante années plus tard, venu à Londres pour assister à une conférence de Laurie, son passé va le rattraper.

Susan Hill est une romancière habile à créer une atmosphère totalement fantasmagorique. Une fois encore, j’ai marché à fond dans cette expérience qui n’est pas sans rappeler celles du docteur Frankenstein. 

Ce court roman, pratiquement une novella, est construit comme la plupart des récits de fantômes de Susan Hill = un manuscrit arrive chez un ami, un membre de la famille comme ici ou simplement une connaissance comme dans « the mist in the mirror ». C’est un récit qui aurait totalement sa place dans un challenge « halloween » ; ayant envie de lire quelque chose de court, j’ai sorti cette histoire de ma pal – merci à Lewerentz qui m’a gentiment transmis le livre.

Petit plaisir supplémentaire à la lecture, le petit livre comporte quelques dessins très « époque » post victorienne.

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Commentaires
A
Ah, s'il y a des fantômes, je le note :-D
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T
"dessins très « époque » post victorienne" <br /> <br /> c'est un peu steampunk tout ça , non ? ;)
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L
Je suis contente qu'il t'ai plu - plus qu'à moi ;-)
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V
J'ai lu un roman policier de Susan Hill, j'avais aimé mais sans avoir envie d'y retourner.
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