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mon bonheur est dans la ville
28 novembre 2016

SPHINX, de Christian Jacq

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Qui gouverne notre monde ? (malheureusement ce n’est pas moi =^-^=)

Un roman d’action et aventure qui, contrairement à ce que laisserait penser la couverture, n’a qu’un lointain rapport avec l’Egypte antique. Il s’agit d’un thriller bien contemporain, qui hélas ne pêche pas par son originalité, qui louche considérablement vers les romans teintés d’ésotérisme et de symbolisme de Dan Brown  et autres romanciers anglo-saxons qui ont compris à quel point le public (dont je fais partie) est friand de ce type d’histoire.

Bruce Reuchin, journaliste d’investigation, grand ami (unique ami en fait) de Mark Vaudois, fils d’un maître d’empire financier, lui-même propriétaire d’un magazine d’information  auquel Bruce réserve la primeur.
Là, selon ses dires, il a découvert du « lourd ».
Comme d'habitude, Mark lui donne carte blanche pour découvrir cette société secrète qu’est « Sphinx ».
Contrairement à ce qu’il en pensait tout d’abord, « Sphinx » n’est pas  du côté des « méchants », mais est au contraire une société fondée il y a au moins 5.000 ans, neuf sages de siècles en siècles, ayant pour volonté de protéger le monde désormais régi par l’argent, où seuls le pouvoir des riches et de la technique de pointe informatique règnent en maître.

Lorsqu’à travers le monde des intellectuels, archéologues, hommes de savoir sont brutalement assassinés les uns après les autres, y compris le père de Mark Vaudois – qui du coup hérite de son empire financier – les 2 hommes savent qu’il faut lutter contre ceux qui ont juré la perte de « Sphinx » et probablement de la paix mondiale.
Avec  l’aide d’Apsara, une Cambodgienne dont le père, l’un des 9 grands « sages » de Sphinx a aussi été assassiné, ils se retrouvent à 3 seulement contre une organisation mondiale dont ils ne connaissent pas le chef, le donneur d’ordre, qui a lancé son meilleur mercenaire-assassin à leur poursuite. Surtout  ne se fier à personne, n'importe quel assassin peut se cacher derrière les traits les plus anodins.

Ce que je trouve réellement dommage de la part de Christian Jacq, qui a une belle plume lorsqu’il s’agit de ses romans sur l’Egypte antique ou dans ses essais-documentaires sur ce même sujet, il adopte un style parfois à la limite de la vulgarité pour ce thriller, où le pouvoir et l’argent sont en lutte contre le bien.

Tout comme dans les thrillers de Michael Crichton, la nanotechnologie, l’informatique de pointe, sont au centre du roman et comme dans les romans de Steve  Berry, Robert Ludlum, Clive Cussler et Dan Brown, déjà mentionné, on baigne dans l'ésotérimes. Et même Serge Brussolo ou Matilde Asensi et David Gibbins.

Cela se lit très vite, il y a de temps à autre quelques moments d’humour grâce à Bruce, ce journaliste intègre, mais pas du genre délicat.
Bien sûr on a envie de savoir qui est le « deus ex machina » tant pour le Bien que pour le Mal, mais sincèrement ce n’est pas joliment écrit et à ce point de vue-là ce fut une déception.

Comme je l’ai déjà dit à plusieurs reprises, je n’aime pas abandonner une lecture et je dois reconnaître qu’en cours de lecture cela s’améliore un peu.

Du divertissement, rien de plus, mais se divertir fait aussi partie d’une vie de lectrice.

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Commentaires
K
Coucou Niki<br /> <br /> Donc pas aussi bon que ses livres sur l'Egypte<br /> <br /> Bisous du dimanche<br /> <br /> Béa kimcat
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A
Bof, bof, ce n'est pas très tentant ... pourtant j'ai aimé moi aussi ses livres sur l'Egypte.
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T
Médiocre mais ça occupe si je résume bien ;)
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M
C'est marrant ce que tu dis de sa plume, je la trouve aussi médiocre dans ses policiers whodunit !
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