MISS PEREGRINE'S HOME FOR PECULIAR CHILDREN, de Tim Burton
l'auteur et le metteur en scène
Scénario de Jane Goldman, d’après le roman de Ransom Riggs
En véritable magicien du cinéma qu’est TIM BURTON, il a parfaitement adapté le roman de RANSOM RIGGS, qui propose une histoire originale (même si j’ai trouvé le style d’écriture plutôt simpliste).
La version de Burton est relativement fidèle au roman, il y a toutefois quelques changements qui n’enlèvent rien à l’histoire, au contraire. Ils ajoutent du visuel à une histoire qui effectivement l'est.
Pour rappel = le jeune Jacob Portman a écouté tout au long de son enfance les histoires que lui contait son grand-père Abe, à propos d’une magnifique maison où vivaient des enfants « particuliers », aux dons extraordinaires où il vécut une partie de son enfance alors que les nazis exterminaient les juifs en Europe. Il lui montra même une boîte contenant des photos de ces enfants – au cours d’une journée à l’école, Jake montra ses photos et fut la risée de sa classe, dès ce jour il décida de ne plus croire aux histoires de son grand-père.
Puis un jour d’été, alors que Jake travaille dans l’un des supermarchés de sa famille, il reçoit un appel de son grand-père mais lorsqu’il le retrouve, il est déjà trop tard – bouleversé, traumatisé, par cette découverte et par l’image d’un monstre tout proche, qu’il a été le seul à voir, les parents de Jake l’emmène chez un psychiatre, qui après quelques séances conseille de se rendre sur cette île au large du pays de Galles.
Arrivé sur l’île, avec son père qui observe les oiseaux puis se décourage car un autre ornithologue est sur les lieux, Jake part à la recherche de la maison – il ne retrouve que des ruines, sauf qu’un autre jour, il découvre un « portail » et découvre enfin la maison telle que Abe la lui décrivait, puis il fait la connaissance de Miss Peregrine et de tous les « particuliers », dont la jolie Emma - qui lui expliquent la situation, et la boucle temporelle. Le seul qui lui est hostile est Enoch, sinon tous les autres souhaitent qu’il reste avec eux.
Hélas, les « hollowgasts » (les creux) ont retrouvé la trace de Jake, il va falloir mettre tout le monde à l’abri et Jake va devoir faire un choix.
Bien sûr, en vous racontant cela, je ne vous donne pas tous les détails de cette histoire teintée de beaucoup d'onirisme, qui sont autant de rebondissements et de découvertes pour Jake Portman, interprété par Asa Butterfield.
Son grand-père est interprété par Terence Stamp, que j’ai pris plaisir à retrouver au cinéma, cet acteur se faisant rare.
Le père de Jake, personnage un peu fâlot, surprotecteur est interprété par Chris O’Dowd, pas mal dans son rôle (un peu tête à claques).
Miss Peregrine est la superbe Eva Green, une actrice que j’aime beaucoup, qui interprète pas mal de rôles dans le domaine de la fantasy ou du fantastique. Quel que soit le rôle qu’elle joue, Eva Green est à la hauteur.
L’autre « ymbryne », Miss Avocet, est interprétée par Judi Dench et le tout méchant métamorphe de l’histoire est interprété par Samuel L. Jackson, qui a l’air de s’amuser beaucoup dans ce rôle.
Je citerai encore Ella Purnell en Emma, qui aimait Abe et dont Jake, à son tour, tombe amoureux. Dans le film, ils ont échangé ses pouvoirs spéciaux (le feu) avec ceux (l'air) d'Olive (jouée par Lauren McCrostie). C'est l'un des quelques changements du scénario par rapport au roman.
Comme dit, pas mal de rebondissements et d’action vers la fin de l’histoire et du film, que je vous recommande vivement.
le "torenhof" près d'anvers en belgique
demeure choisie pour la maison des "particuliers"