FENETRES SUR COURT, de Collectif
ABANDON
Comme je l’ai écrit précédemment, abandonner un livre est toujours un signe d’échec de ma part, pour ne pas avoir assez apprécié ce que l’auteur – en l’occurrence ici LES auteurs – ont voulu partager.
Le titre est alléchant, pour moi qui aime les nouvelles littéraires = le « court » du titre n’est en aucun cas une erreur d’impression faisant référence au célèbre « Fenêtre sur Cour » de William Irish, porté à l’écran par Hitchcock.
Il ne fait pas non plus référence à un « court de tennis ».
Le « court » en question fait référence aux nouvelles littéraires qui composent ce recueil, que l’un des auteurs (Paul Colize) a eu la gentillesse de m’offrir il y a un certain temps déjà.
Sept auteurs = Paul Colize, Laurence Patti, Florent Jaga, André Toutou, Hervé Sard, Sébastien Charles, Jean-Louis Nogaro, ont relevé le défi d’Isabelle Corlier, créatrice du site internet « Monopole Noir », qui devient un lieu d’échanges et d’entraide de l’écriture.
Plusieurs passionnés de lecture et d’écriture ont répondu à l’appel – ce qui a donné naissance à ce recueil de 45 nouvelles inédites.
Et je n’ai pas accroché ! si certaines d’entre elles sont des petits bijoux d’humour noir (que j’adore), d’autres fichent carrément la chair de poule (ce qui est tout de même le but d’un polar très noir ou d’un thriller).
Certaines parlent de folie ordinaire, d'autres sont teintées d'un peu de fantastique.
Je ne peux expliquer pourquoi, soudain, aux trois-quarts de mes lectures, j’ai arrêté – est ce parce que les dernières que j’avais lues étaient un peu trop glauques, ce qui est sûr c’est que je n’ai eu ni l’envie, ni le courage de poursuivre.
J’espère que les auteurs – s’ils prennent connaissance de cette chronique – ne m’en voudront pas – leur talent n’est absolument pas mis en cause, au contraire.
Je n’ai tout simplement pas accroché.