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mon bonheur est dans la ville
19 août 2016

DEFENDING THE DEAD, de Sheila Connolly

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3ème livre dans la série Relatively Dead

Abigail Kimball (Abby pour ses amis) est une jeune femme qui a des dons de medium – elle « voit » parfois des personnes mortes, dans le contexte où ils/elles se trouvent.
Ce don s’avéra une malédiction lorsque sa patronne s’en rendit compte et la renvoya de son emploi très apprécié d’historienne d’art au musée, métier qui la mettait souvent en contact avec des enfants – Abby organisait des journées thématiques, que les enfants appréciaient.
Seulement il se fait que la petite Ellie, la fille de la directrice du musée/patronne d’Abby, a aussi des dons de medium – et la mère ne s’en était jamais rendu compte, jusqu’au jour où Abby a compris qu’Ellie « voyait » et « jouait » avec le fantôme d’une petite fille morte – dans le cimetière local. Choquée par ce fait, elle en tint Abby pour responsable et la vira du musée.

Depuis Abby, en ménage avec Ned, un homme qui a aussi ce même don, retape la maison de Ned, une superbe demeure dans le Massachussetts, mais qu’il a un peu négligée parce que son travail l’occupe. Comme l’argent n’est pas un problème pour lui, il a donné carte blanche à Abby.
Un jour pourtant elle se pose des questions sur ce qui s’est passé au village de Salem, cette sinistre chasse « aux sorcières » du 17ème siècle. D’autant plus qu’en se rendant sur place, elle réalise qu’un de ses ancêtres était témoin au procès des soi-disant sorcières.
Du coup, Abby décide, entre deux ponçages de murs,  de faire des recherches sur ce qui se produisit à l’époque. Pourquoi des gens furent-ils accusés de sorcellerie ?
Beaucoup de théories ont été avancées sur l’hystérie qui gagna les jeunes filles du village, tout le monde en profita pour régler ses comptes et des innocents moururent par pendaison.
Il s’avère bien vite que la convoitise des biens d’autrui joua un grand rôle là-dedans, aussi Abby, au lieu de gratter les murs, se met à « gratter » les dessous de Salem, devenue entretemps Danvers, puisque la ville de Salem même est un port prospère.

Heureusement, Ned est un compagnon compréhensif, cuisinier de talent, qui n’hésite pas à cuisiner en rentrant du boulot – il faut dire que s’il espère avoir un dîner, il a intérêt à préparer quelque chose car Abby est immergée dans son « enquête » généalogique, au point d’en oublier l’heure.

Parler d’un livre que l’on n’a pas aimé – même si on ne l’a pas abandonné par pure curiosité – n’est pas facile.
Forcément on le démolit et peut-être qu’il ne méritait pas ça, mais croyez-moi, il y avait longtemps que je ne m’étais plus aussi embêtée en lisant un livre dont le sujet, au départ, paraissait prometteur = une jeune femme medium, qui recherche l’histoire de sa famille liée aux horribles événements de Salem, Massachussetts, fin 17ème/début 18ème siècle.

Que l’on se passionne pour la généalogie est un passe-temps comme un autre, qui d’après ce que l’on m’en a dit, peut vite devenir obsessionnel – je crois que la protagoniste principale de ce roman  a aussi dû entendre ce commentaire un jour, car effectivement son « enquête » pour découvrir ce qui se passa dans le village pauvre de Salem (village situé un peu plus loin et à ne pas confondre avec la ville de Salem, port prospère) tourne véritablement à l’obsession au point d’en négliger la remise en état de la maison et son compagnon, que j’ai trouvé bien compréhensif. Il est vrai que lui aussi a des dons de medium qui lui ont été transmis pas sa mère.

A la moitié du livre j’ai failli abandonner, mais j’ai ce problème avec l’abandon d’un livre = j’ai une impression d’échec personnel, parce que je n’ai pas accroché, ni compris ce que l’auteure a voulu communiquer.
Non pas que je n’aie pas compris ce que Sheila Connolly ait voulu communiquer, mais parce que ce livre est d’un répétitif, c’en est effrayant.
Le même paragraphe revient dans  plusieurs chapitres, et ce qui est aussi répétitif ce sont les questionnements d’Abby Kimball = « est ce que je fais bien, est ce que je n’exagère pas ? » -
si elle était face à moi je lui dirais = « ma chérie, poser la question c’est y répondre ! »

Comment peut-on à se point se répéter dans un roman ? n’y a-t-il pas une éditrice/un éditeur pour conseiller le romancier ?
Ça n’est pas une offense que de conseiller d’écrémer. 

J’ai poursuivi en diagonale – ce qui est pour moi une forme d’abandon – afin de connaître la fin exacte, mais qui se devinait à grands pas.
Le livre était présenté comme une enquête au présent pour résoudre un crime du passé, qui permet aussi de résoudre le présent (est ce que vous me suivez toujours ?) – j’ai donc naïvement  cru qu’il s’agissait d’un cozy mystery mâtiné de thriller/polar.
Même pas vrai, c’est un roman à la limite sentimental avec des hauts et des bas. Ou alors je n’y ai rien compris, ce qui est toujours probable

Une lecture-déception, sauf peut-être la partie historique concernant les événements tragiques de Salem.

Sheila_Connolly

Sheila Connolly est une auteure américaine, dont les ancêtres remontent effectivement aux drames de Salem – ce livre était pour elle un hommage à son aïeul qui prit la défense, entre autres, d’Elizabeth (Goody) Proctor.
Elle est l’auteure de trois séries qui rencontrent un grand succès aux USA et d’une 4ème série publiée sous le pseudonyme de Sarah Atwell – le 1er roman de cette série ayant remporté le prix d’un premier roman policier.
J’espère que sa série consacrée aux polars dans un musée est meilleure, car les sujets m’attirent, mais je crois que je vais attendre un peu après ce premier « échec » pour moi avec cette romancière.
Elle est diplômée en histoire de l’art, mais n’ayant pas trouvé d’emploi dans ce domaine, elle reprit des études universitaires.
Elle a travaillé comme historienne d’art (d’où sa grande connaissance sur le problème de Salem) ;  elle a aussi été professeur d'histoire de l'art, conseillère financière, elle a participé à des campagnes électorales et, enfin, elle est aussi une généalogiste professionnelle, sujets qu’elle inclut dans ses romans.

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Commentaires
A
J'ai le même problème : j'éprouve d'énormes difficultés à abandonner un livre parce que j'ai l'impression que c'est ma faute si je ne parviens pas à l'apprécier :-(<br /> <br /> Quant aux répétitions, je viens d'avoir ma dose avec l'une de mes dernières lectures, où le personnage principal passe son temps à s'auto-analyser...
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C
Je connaissais Sheila Connolly avec ses "County Cork Mystery". Je vais rester sur cette série là. Je ne trouvais pas que c'était désagréable (mais j'en ai déjà deux de retard). Pourtant, comme toi, le sujet semblait très prometteur.
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T
Serait-ce que quand on écrit des "best-sellers", on n'a plus besoin de se relire ?
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T
Se répéter dans un roman, permet d'augmenter le nombre de pages :lol:
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A
Un ratage, ça arrive de temps en temps dans nos vies de lectrices ... Je vois que tu as autant de mal que moi à abandonner, même quand ça ne va pas.
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