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mon bonheur est dans la ville
27 juillet 2016

CREPUSCULE A TOKYO, de Yasujiro Ozu

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Titre original japonais = Tokyo Boshoku

Titre anglais = Tokyo Story

Scénario de Yasujiro Ozu & Kogo Noda 

Une jeune femme, déçue, lassée de son mariage peu heureux, retourne chez son père avec sa petite fille. Elle y retrouve sa jeune sœur, étudiante en sténographie anglaise ; celle-ci a une relation avec un copain d’université. Cette relation va déboucher sur une grossesse non désirée, qui se clôturera par un avortement. Akiko quitte son petit ami après avoir enfin compris qu’il ne tenait nullement à elle.

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Avant de le retrouver dans le tripot de mah-jong, Akiko rencontre la propriétaire des lieux, qui semble en connaître pas mal sur sa famille. Elle en discute avec  Takako, son aînée qui conclut que cette femme pourrait bien être leur mère, disparue peu après la naissance d’Akiko.

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Takako rend visite à Kisako et demande à la propriétaire du club de mah-jong de ne rien révéler à sa jeune sœur. Celle-ci cependant veut en savoir plus, elle est convaincue que sa sœur aînée lui cache quelque chose. Malgré les réticences de cette dernière, de peur de peiner sa sœur, Takako finit par révéler la vérité.
Ces révélations auront des conséquences dramatiques sur toute la famille Sugiyama. 

Bien qu’il ne fasse pas partie du festival « les saisons de Yasujiro Ozu » à la cinémathèque, j’ai eu envie de retrouver d’autres films d’Ozu, en attendant le prochain qui m’intéresse au studio Flagey.
Comme mes précédentes expériences, au risque de me répéter, j’ai aimé ce drame familial, un peu mélo comme les précédents, mais où une fois encore la famille japonaise de l’après-guerre est remise en question – où les femmes refusent la soumission au patriarcat, ce qui engendre des conflits inter générations.

Comme toujours, la photographie noir et blanc est fort belle, ajoutant bien des ombres aux situations.

Dans la distribution figurent des comédiens fétiches d’Ozu = Setsuko Hara, Ineko Harima, Chishu Ryu, Isuzu Yamada, So Yamamura, et d’autres.

La subtilité des sentiments exprimés, ceux que l’on devine seulement exprimés par des regards, les silences qui peuvent devenir dévastateurs, m’ont énormément plu comme ce que je découvre de plus en plus chez Yasujiro Ozu.
Je connais très mal la littérature japonaise, mais grâce au cinéma je découvre un monde très intéressant.
Se posent toujours les questions de ce qui est bien de faire pour préserver une famille, quelles sont les bonnes attitudes. Un questionnement totalement d’actualité en ces temps où les familles mononucléaires explosent et les familles monoparentales paraissent devenir la norme, parfois au détriment des enfants.

Mes découvertes ne sont donc pas terminées.

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Commentaires
T
Je connais très peu le cinéma japonais, merci de partager tes découvertes.
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L
Oh ! Celui-ci aussi me plairait ! Il y a vraiment des perles dans le cinéma japonais - trop peu connu chez nous.
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