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mon bonheur est dans la ville
27 janvier 2016

POIROT'S EARLY CASES, d'Agatha Christie - 3

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Double Sin (Double Péché)
La renommée d’Hercule Poirot est telle qu’il est débordé de travail. Passant le saluer, le capitaine Hastings estime qu’il a besoin d’un dérivatif et propose une petite semaine de repos sur la côte du sud Devon.  Peu après leur arrivée, Poirot reçoit la lettre d’un ami qui lui demande un service – il réside à Charcoal Bay dans le nord Devon. Au moment de faire les réservations en train, Hastings voit une annonce pour une excursion d’un jour en bus, qui leur fera gagner un peu de temps et éviter des changements de train. Poirot n’aime pas ce type de déplacement, mais fait contre mauvaise fortune bon cœur.
Dans le bus, ils font la connaissance d’une ravissante jeune femme, bien trop bavarde, qui n’hésite pas à leur raconter qu’elle est l’assistante de sa tante dans un magasin d’antiquités et qu’elle part à Charcoal Bay négocier la vente d’une série de miniatures extrêmement précieuses et coûteuses.
A l’hôtel, la jeune fille en larmes frappe à leur porte = les miniatures ont été volées. Poirot et Hastings se rendent auprès de l’acheteur potentiel, qui leur confirme qu’il a bien reçu les miniatures et a payé le prix demandé. Après avoir résolu l’affaire de l’ami de Poirot, ils s’en retournent sur leur lieu de vacances, perplexes à propos de cette affaire. Du moins, Hastings est-il perplexe, car Poirot a tout compris.
Mon avis = une escroquerie peu banale – avec les habituels coups de cœur d’Arthur Hastings pour les ravissantes jeunes femmes aux cheveux auburn.
Il est à remarquer que tout au long de 16 des 18 nouvelles du recueil dans lequel il apparaît, Hastings se prend toujours d’aversion pour quelqu’un de parfaitement innocent, mais par contre se laisse amadouer par un joli sourire.

The Market Basing Mystery (le Mystère de Market Basing)
L’inspecteur Japp profite d’un long week end de repos bien mérité en compagnie de ses amis Poirot et Hastings. Féru de botanique, Japp les a emmené dans le village de Market Basing et sa belle campagne environnante, de plus le temps est magnifique. Le dimanche, alors que notre trio profite d’un petit déjeuner typiquement anglais, arrive le constable du village demandant l’aide de Japp.
Un homme vivant en reclus a été trouvé mort, il se serait suicidé d’une balle dans la tête, mais selon le docteur Giles, il s’agit plutôt d’un meurtre car l’homme était gaucher, il n’a donc pas pu se tirer une balle dans la tête à gauche !
Or tout était fermé, la gouvernante n’a pu ouvrir la porte, verrouillée de l’intérieur, tout comme la fenêtre. Finalement, on a enfoncé la porte et trouvé le corps. Un couple d’amis se trouvait dans la maison avec Mr. Protheroe.  Seul indice = un morceau de bouton de manchette trouvé dans le tapis. Mais pourquoi Poirot passe-t-il son temps, pendant qu’ils sont dans la chambre, à renifler ?
Mon avis = une machination qui évidemment échouera grâce à Poirot.

Wasp’s Nest (le Guêpier)
Hercule Poirot rend visite à son ami John Harrison – ils prennent un rafraîchissement dans le jardin et Poirot note un nid de guêpes. A la demande de ce que Poirot fait dans les environs, le détective lui dit qu’il vient enquêter sur un meurtre – un meurtre qui n’a pas encore été commis !
Harrison est un peu éberlué, mais personne n’ignore les petites excentricités du détective. Il confirme également qu’un ami à lui viendra bientôt le débarrasser de ce dangereux nid de guêpes, à l’aide de pétrole. Ce qui étonne Poirot = le cyanure de potassium n’est il pas nettement plus efficace ? Sûrement, mais tellement dangereux à posséder chez soi – les grains ayant l’aspect de sucre.
Mon avis = ingénieuse cette  prévention d’un crime, qui sera commis par esprit de vengeance.
Une intrigue un peu plus psychologique que purement policière.

The Veiled Lady (la Femme Voilée)
Arthur Hastings taquine gentiment Hercule Poirot qui râle de ne pas avoir de cas intéressant à soumettre à ses petites cellules grises. Il est persuadé que tous les criminels d’Angleterre restent coi, de peur qu’ils les pourchassent (comme si, se dit le capitaine, tout le monde connaissait Poirot ! mais soit, notre détective n’a jamais été très modeste).  
En dehors d’un vol de bijoux, d’une simplicité ridicule, et d’un Anglais mort en Hollande, il n’y a rien dans les journaux susceptible d’intéresser Poirot.
Là-dessus ils reçoivent la visite d’une jeune femme voilée, qui s’avère être lady Millicent, fiancée d’un duc. Elle implore Poirot de se rendre chez un certain Lavington, qui a en sa possession une lettre d’elle, qu’elle écrivit très jeune à un jeune homme mort à la guerre. Lavington exige une somme exorbitante que jamais elle ne pourra réunir – il ira donc chez le duc afin de lui proposer la lettre. Ce qui ruinera totalement les possibilités de mariage de lady Millicent car le duc n’est pas homme à plaisanter avec la morale.
La lettre compromettante serait cachée dans une boîte avec tiroirs secrets, à la manière d’un casse-tête chinois.
Hercule Poirot accepte et retrouve la boîte en l’absence du maître-chanteur. Puis recontacte la demoiselle afin de lui rendre la lettre.
Mon avis = pas mal trouvé, le plus amusant étant Poirot se faisant passer pour un maître serrurier envoyé par l’inspecteur Japp dans le cadre d’une prévention de cambriolages _- aux Etats-Unis, cette nouvelle parut sous le titre "The Chinese Puzzle Box".

Problem at Sea (Problème en mer)
Poirot s’est laissé convaincre de faire un voyage en Egypte, hélas il souffre du mal de mer. Sur le pont, il discute avec une passagère, à propos notamment d’un certain colonel Clapperton, qui pour un général étant du voyage n’est rien d’autre qu’un type ayant eu la chance d’épouser une femme fortunée, mais il n’a rien d’un militaire et encore moins d’un colonel, il était comédien de music-hall et fut rapidement démis de l’armée à la suite d’une blessure.
A bord tout le monde a de la sympathie pour Clapperton qui est un homme affable, marié à une femme fortunée le lui faisant sentir sans arrêt, hypocondriaque, toujours à se plaindre de tout. Même Poirot a eu un accrochage avec la dame qui l’a traité avec mépris parce qu’il est « étranger ». Deux jeunes filles, à bord, se sont prises d’amitié pour le colonel et il leur fait régulièrement des tours de prestidigitation,  ce qui était effectivement sa spécialité au music-hall.
A Alexandrie, Mrs. Clapperton refuse de descendre visiter la ville, elle s’est enfermée dans la cabine pour se reposer. Son mari passe la journée en ville avec ses deux jeunes amies mais lorsqu’il revient à bord, on retrouve son épouse assassinée d’un coup de poignard. Les soupçons se portent sur des marchands de bibelots locaux montés à bord à tour de rôle, ce qui surprend Poirot = après tout, Mrs. Clapperton avait refusé d’ouvrir la porte de la cabine à son mari, pourquoi aurait-elle accepté d’ouvrir à un indigène ?
Mon avis = un tour d’illusionnisme pour résoudre un crime – une touche d’exotisme et un voyage en mer qui préfigure quelque peu « Death on the nile ».

How does your garden grow ? (Comment poussent vos fleurs ?)
Hercule Poirot a reçu une lettre d’une certaine Amelia Barrowby ; elle lui parle d’une affaire très personnelle, à laquelle elle ne veut pas mêler la police et exige une parfaite discrétion de Poirot s’il accepte l’enquête. Peu après, Miss Lemon montre à Poirot l’annonce de la mort de la vieille dame dans la page des décès du journal.
Il écrit à la famille, demandant ce qu’il doit faire de l’affaire que lui avait confiée Miss Barrowby et reçoit une réponse de sa nièce disant que ses services ne sont plus requis.
Hercule Poirot fait semblant de ne pas avoir reçu la réponse et se rend dans la demeure familiale où il a l’occasion d’admirer le beau jardin de la nièce, où une bordure comporte quelques belles coquilles d’huitres. Poirot est intrigué par la jeune dame de compagnie-bonne à tout faire de la morte, une jeune exilée russe qui lui dit qu’on n’a pas le droit de la priver de l’argent promis.
Or tout l’héritage semble aller à la nièce et son mari. Quelqu’un ment, c’est évident, d’autant plus qu’à l’exhumation il a été découvert que Miss Barrowby a été empoisonnée à la strychnine, poison qui a été découvert dans la chambre de la jeune dame de compagnie.
Mon avis = une histoire où absolument tout le monde est désagréable et où l’on comprend rapidement qui est coupable.
Où l’on découvre l’efficiente Miss Lemon, n’ayant guère d’imagination pour les enquêtes mais bien, par contre,  pour son système de classement très personnel.

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Commentaires
T
Formidable Agatha Christie, quelle imagination ! Et tous ces petits détails qui sont le sel des enquêtes de Poirot.
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T
L'avantage avec les poireaux, c'est que l'on ne risque pas l'indigestion !<br /> <br /> Et qu'ils ne font pas grossir :D<br /> <br /> <br /> <br /> Peut-être que Poirot aurait du en manger un peu plus… :lol:
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