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mon bonheur est dans la ville
22 janvier 2016

J'ME SENS PAS BELLE, de Martine & Bernard Jeanjean

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Mise en scène de Miriam Youssef

Scénographie de Thibaut De Coster & Charly Kleinermann

Lumières d’Alain Collet

Dans un décor de Laura Ashley qui aurait trop bu un soir de nouba ou de dépression, Julie Duroisin et Pierre Poucet font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont, c'est-à-dire peu.
Typiquement français, cette comédie qui se veut romantique était trop longue d’une heure – au bout de 45 minutes, on avait tout compris et il était évident comment les choses allaient se terminer.

Au lieu de cela nous avons encore eu droit aux tergiversations mensongères de Fanny, qui n’arrive pas à se décider si elle va coucher avec Pierre Prozec (non pas ProzAc, mais  vous aurez compris la fine astuce des dramaturges !).

Fanny prétend qu’elle ne croit pas aux relations qui durent, lui est un romantique qui y croit à condition d’avoir trouvé la bonne personne – elle va le faire languir, et mentir, et re-languir et re-mentir, tandis que lui pense à s’échapper, puis revient – et ça n’en finit pas.

Vous pensez à quel point grande est ma déception, surtout après avoir vu et entendu Alan Rickman et Emma Thompson dans « Song of Lunch ».

On ne peut pas gagner à tous les coups, mais ici on espère que Pierre le tirera son coup (excusez ma vulgarité mais c’est comme ça dans la pièce, qui ne tourne qu’autour de cela), comme l’espère Fanny - et comme ça le public  pourra passer à autre chose.
Non, au  lieu de cela on en a eu pour UNE HEURE TROIS QUARTS D’HEURE ! 

Et les interprètes n’y sont pour rien car Pierre Poucet est touchant en jeune homme qui aime à cultiver sa part féminine, et Julie Duroisin est drôle en jeune femme trentenaire, célibataire, bien décidée à ne plus  se contenter que d’aventures d’un soir pour ne plus souffrir.
Comme je l’ai dit, les deux comédiens font ce qu’ils peuvent avec ce qu’ils ont (soupir soupir).

Question dialogues, c’est triste à bouffer une meule de foin, par contre grâce au talent de Julie Duroisin et Pierre Poucet, on a droit à quelques mimiques et intonations qui font sourire. 

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Commentaires
K
Bon alors ce n'est pas franchement un chef-d'oeuvre !!!
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T
Je suis vite passée à ton billet précédent et les douze premières minutes du film "The song of lunch" m'ont déjà enchantée - je regarderai la suite, même si je suis loin de tout comprendre en anglais - les images parlent ! Un grand merci pour ce lien, Niki.
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T
Un décor de Laura Ashley idéal pour devenir dépressif!! :lol:
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