A STUDY IN EMERALD, de Neil Gaiman
Titre français = Une Etude en Vert
Une nouvelle parue dans le recueil "Shadows over Baker Street"
D’emblée vous l’aurez compris, il s’agit d’un pastiche (ou parodie ? je n'arrive pas en me décider) de « A Study in Scarlet » d’Athur Conan Doyle. Une partie du canon semble avoir été respectée.
Si ce n’était le formidable (et excellent) rebondissement final, je dois toutefois reconnaître que je n’ai que médiocrement apprécié cette nouvelle, parue une première fois dans un recueil intitulé « Shadows over Baker Street », recueil de pastiches holmésiens. Ensuite elle sera incluse dans un recueil de nouvelles écrites par Neil Gaiman, « Fragile Things ».
J’aime beaucoup l’univers fantastique et original de Neil Gaiman, en général, mais ici j’ai été prise de court, par cette très courte nouvelle, qui pénètre aussi dans l’univers de Lovecraft, que je ne connais malheureusement pas.
En plus de pasticher Conan Doyle, Gaiman introduit chacun des chapitres de la nouvelle par une petite annonce, amusante, références à Jekyll & Hyde, et même Frankenstein ; personnellement cela ne m’a guère dérangée, je trouve ce style de clin d'oeil amusant, mais si vous ne possédez pas ce type de connaissance littéraire, cela vous passe franchement par-dessus la tête.
Venons en à l’histoire (pour autant que je l’ai comprise) =
Un vétéran de l’armée britannique en Afghanistan, où il fut blessé, torturé, ce qui lui laisse pas mal de cauchemar devient le co-locataire d’un détective consultant (dont on ne nous dira jamais le nom, mais il est facile à deviner) ; ensemble ils s’installent à Baker Street, où l’inspecteur Lestrade de Scotland Yard vient les consulter à propos d’une affaire concernant un duc de Bohème, neveu de la reine Victoria.
Sur les lieux du crime, écrit en vert sur les murs, figure le mot « Rache » - vengeance. Le détective-consultant et son ami sont mandés chez la reine qui leur demande de résoudre cette affaire au plus vite. En même temps, elle touche l’épaule blessée du vétéran militaire, qui peu à peu s’améliore.
La conclusion du détective est qu’un homme grand et mince, accompagné d’un homme moins grand et boitant, sont responsables de ce massacre.
S’étant fait passer pour un impresario américain, notre consultant s’est rendu dans les coulisses d’un théâtre, où il a plus ou moins provoqué le chef de la troupe. Le lendemain, celui-ci lui fait porter un mot, dans lequel il lui confirme qu’il ne fut pas dupe de cette personnification d’impresario, indigne de l’intelligence du détective qu’il est.
Le mot va même jusqu’à lui confirmer que son ami et lui sont effectivement les assassins, mais que le consultant ne les retrouvera pas de sitôt.
C’est alors que celui qui écrit cette aventure, signe son texte (comme dans le canon holmésien) dévoilant son identité, de même que celle du coupable.
Je vous l’ai dit plus haut, seul ce rebondissement m’a plu dans cette aventure, que je me réjouissais de découvrir et qui finalement s’avéra assez décevante.
le billet de consulting blogger sur le même sujet, nettement plus positif que le mien