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mon bonheur est dans la ville
14 novembre 2015

LA COSMOLOGIE DE LA VIE selon TONI-KANWA ADIKUSUMAH

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(une partie de ma chronique s’inspire des explications d’un fascicule distribué aux visiteurs et d’une discussion avec une personne amie de l'artiste, – les photos sont celles que j’ai prises au cours de ma visite)

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J’ai eu le grand plaisir de rencontrer ce sculpteur d’origine indonésienne il y a deux ans, au cours d’un parcours d’artistes dans le Brabant wallon et ce dans le cadre des « Fêtes de la saint-martin à Tourinnes ».  
Plus de 200 maisons d’artistes s’ouvrent au public pendant 4 semaines et permettent de découvrir toutes sortes d’œuvres, dans les domaines aussi divers que la peinture (aquarelle, huile), techniques mixtes, bijoux, soies peintes (foulards, etc), un artisanat multiple parmi lesquels la sculpture tient une grande place.

C’est là que l’on découvre dans une vieille ferme aménagée, transformée partiellement en atelier, les sculptures de Kanwa Adikusumah, qui s’échelonnent du grand à l’infiniment petit.

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Dans la tradition Sunda, tout travail artistique (danse, peinture, sculpture, chant) est un grand moment de spiritualité – tradition et pays formés par une grande partie de l’île de Java – pourtant la culture javanaise et sundanaise ne se ressemblent guère, leurs langues aussi sont distinctes.
Je n’entrerai pas ici dans les détails, qui sont très longs, je préfère porter l’attention sur l’art de Kanwa Adikusumah.
Une sculpture dans cette tradition  est synonyme de « porteur de puissance », elles sont utilisée à des fins rituelles pas comme objet d’art. C’est cependant la connaissance sacrée des rites qui permet à cet artiste de suivre le courant de la vie de la matière (bois) et d’obtenir une forme à partir de ce courant.

L’artiste installe un « dialogue » entre le microcosme de la matière et le macrocosme de son environnement.
A la base des sculptures est la puissance de l’amour, qui génère la vie.
Pour atteindre la source, il faut atteindre la paix intérieure, faire le silence et le vide en soi – comme le dit Kanwa = devenir une page blanche.
Cela demande l’abandon total de soi, une ouverture complète du cœur pour que le courant intérieur crée le courant créatif. Lorsque le « lien » avec la paix intérieure est trouvé, tout s’unit et l’esprit anime la matière.

Kunwa imagine beaucoup des femmes, donneuses de vie.

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Sa « Cosmologie de la Vie » contient différentes formes traditionnelles, chacune détenant une énergie particulière =
-     Jimat = renforce l’énergie de l’âme
-     Jurung = engendre un soi puissant, interaction avec l’amour et l’autre (toute forme de vie)
-     Silih = interaction harmonieuse au sein d’un groupe ou d’une famille
-     Blontang = permet à tous les éléments de la nature de converger vers l’amour – création d’un champ énergétique, pourvoyeur de vie

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 ma préférée

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Commentaires
A
C'est toujours passionnant ces visions du monde par d'autres cultures.
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C
Merci pour cette chronique où j'ai appris plein de choses. Je ne suis pas sûre d'avoir compris sa "cosmologie de la vie". Tu peux m'expliquer plus stp ?<br /> <br /> J'aime beaucoup les sculptures. Est-ce que les tableaux sont de lui aussi ?
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T
on sent beaucoup de force dans ces formes
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T
intéressantes ces sculptures
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