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mon bonheur est dans la ville
1 juillet 2015

L'ETE SE LIVRE AVEC LES ENQUETES DE L'INSPECTEUR HIGGINS

Deux enquêtes, deux sujets et pourtant, en lisant le second j’ai  eu l’impression de lire le premier, à quelques changements de noms près. Comme toujours, une page d’introduction de l’auteur nous parle de ses rencontres avec l’inspecteur Higgins, qui menèrent à la rédaction de ces dossiers, l’ancien titre de la série, écrite en son temps sous le pseudonyme de J.B. Livingstone, étant « Les Dossiers de Scotland Yard ».

Passer de Pierre Magnan à Christian Jacq, c’est comme passer d’une excellent petit café corsé à un assez fade brouet.  C’est passer d’une prose poétique à de la prose simplette, sans plus.
Pourquoi dès lors, me direz-vous, pourquoi m’obstiner à lire les romans de Christian Jacq, au lieu de me contenter  de ses écrits - bien faits ceux-là - sur l’égyptologie ? parce que ce sont les vacances et les vacances,  c’est aussi pour lire et se distraire sans prise de tête. Par ailleurs, ces 2 histoires sont assez courtes pour ne pas être lassantes.

J’ai beaucoup apprécié, dans les 2 romans, la présence du docteur Babcok, le légiste au physique de Winston Churchill qui prend un malin plaisir à toujours donner à Marlow et Higgins les détails peu ragoûtants du contenu des cadavres. Je reconnais avoir un faible pour tous les légistes dans la plupart des polars, ils sont généralement dotés d’un humour noir que j’adore.
Grâce à la première de ces 2 enquêtes, nous ferons la connaissance de Geb, un chien superbe, qui a placé sa confiance en Higgins. Le plus difficile sera de convaincre Mary, la gouvernante, spécialiste des technologies nouvelles, mais adversaire des retards à table et des enquêtes dégoûtantes dont son patron se mêle.

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LA VENGEANCE D’ANUBIS, de Christian Jacq (ex-J.B. Livingstone)

A l’occasion de l’exposition Toutankhamon à Londres, une statue géante du dieu Anubis descend la Tamise sous les yeux émerveillés du public.
Superbe et impressionné spectable, car la statue véhicule un aspect inquiétant de ce dieu des morts et de justice immanente, tête de chien sur corps d’homme.
Arrivée au British Museum, le superintendant Scott Marlow, en charge de la sécurité de l’événement, constate avec horreur qu’une vilaine tache macule la jambe noire de la statue. Cette tache s’avère être du sang ! Après ouverture d’une partie de la statue, on y trouve le cadavre d’un certain Peter Lewis, un homme impliqué dans des institutions humanitaires. Marlow fait immédiatement appel à son ami, l’ex-inspecteur Higgins. Bien vite, ils vont découvrir que ce soi-disant humaniste n'était pas quelqu'un de très net.
Ils vont interroger toutes les personnes concernées par l’événement = l’organisatrice, les sponsors, le menuisier, tous suspects, tous ayant un alibi en béton. Rien que pour cela, ils sont suspects aux yeux du superintendant. Heureusement, la patience et la sagacité de l’ex-inspecteur Higgins viendront à bout d’une enquête difficile, où les suspects ont hélas pas mal de relations en haut lieu.

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Dans la foulée, Higgins retrouvera la petite chienne Dolly, promesse faite à une petite fille, et ce grâce à Geb, un chien magnifique qui n’est pas sans rappeler une forme d’Anubis. Ce n’est pas sans une certaine inquiétude que Marlow et Higgins ramènent Geb chez ce dernier – Mary la gouvernante n’étant pas la plus facile des personnes.

 

 

 

 

 

 

 

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L’ASSASSINAT DE DON JUAN, de Christian Jacq

Le festival de Glyndebourne est le pendant britannique de Bayreuth. Il est surtout réputé pour ses productions des opéras de Mozart.
Don Juan, c’est déjà pas un type sympa dans l’opéra de Mozart, mais alors dans la vie réelle, celui qui a exigé de l’interpréter - Pietro Luigi, baryton de seconde zone mais ayant grimpé les degrés  de la création artistique par des tas de manipulations plus odieuses les unes que les autres -  était réellement un sale type.
Lorsqu’il meurt sur scène, sous les yeux horrifiés des mélomanes présents, personne n’est réellement surpris qu’il ait été empoisonné – depuis le temps que lui empoisonnait la vie des autres !
De toute façon, une prestation aussi médiocre à elle seule aurait mérité la mort.
Sa vie privée  reflétait assez le personnage de Mozart, aussi tous les interprètes de l’opéra sont suspects et rendent la vie impossible au malheureux régisseur. Qui est aussi sur la liste des suspects du superintendant Marlow et de son ami l’ex-inspecteur Higgins. Nantis d’un pique-nique appétissant préparé par Mary la gouvernante-cuisinière, qui se demande vraiment pourquoi Higgins a besoin de sans arrêt  « se frotter »  au crime ? Il y a tout de même des façons plus dignes de passer son temps ! Geb, le chien, et Trafalgar, le chat siamois, boudent de voir partir leur maître et ami. Heureusement, Mary va leur concocter de bons petits plats qui les consoleront.

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A Glyndebourne ne règne pas le calme requis par la musique – au contraire, loin d’adoucir les mœurs, elle les exacerbe apparemment. Et comme d’habitude, il y a parmi les suspects, des membres de la troupe ayant des amis haut placés. Une enquête qui s’avère compliquée par une tentative de suicide, des  suspects qui refusent de répondre aux questions et un régisseur qui pète un câble. Quand on a pour victime un personnage aussi odieux que ce Pietro Luigi/alias Don Juan, pas étonnant que tous aient eu envie ou une raison de l’assassiner.

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Commentaires
A
Je viens de découvrir tout récemment que Christian Jacq et J.B. Livingstone étaient une seule et même personne. C'est honteux, mais au point où j'en suis dans les trucs honteux, je finis par les assumer complètement :lol:.<br /> <br /> J'ai lu quelques romans sous le pseudo Linvingstone il y a très longtemps, et je me rappelle avoir apprécié parce que, si mes souvenirs sont exacts, Higgins utilise un parfum très anglais (Penhaligon's, Floris, Crabtree & Evelyn, je ne sais plus). Comme tu le dis, ce sont de chouettes lectures pour l'été.<br /> <br /> Et puis, au moins, avec ce genre de romans, nous restons fidèles à notre réputation de concierges. ;-)
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K
Tout à fait !<br /> <br /> Merci, je te tiens au courant si j'arrive à mettre la main dessus ! :-)
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K
Bonjour ! Cela faisait longtemps que je n'étais pas venue faire un tour sur ton blog !<br /> <br /> Merci pour les conseils, je note Nefertiti, l'ombre du soleil !
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K
J'ai lu la série des Ramsès, j'avais beaucoup aimé. J'aimerais lire un autre titre sur l'Egypte de cet auteur, aurais-tu un titre à me conseiller ?
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M
Je ne savais pas qu'il n'écrivait pas que des livres sur L’Égypte ! Même pour l'été je vais m'en passer si tru trouves le style simple et en plus l'intrigue répétitive ! En revanche, j'ai vu des docu sur l'Egypte très intéressant !
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