BIVOUACS, de Margarete Jennes

 

Au théâtre de la Montagne Magique – avec le concours de l’atelier d’écriture et de l’école d’art dramatique de la ville de Bruxelles – 

Avec des comédiens chevronnés, professeurs de l’école d’art dramatique, et avec une troupe d’amateurs absolument épatants = les jeunes élèves de ladite école, creuset de futurs comédiens.

Dans le monde de Margarete Jennes, il y a les souvenirs d’enfance, de ses lectures, de ses coups de cœur et parfois aussi de ses coups de gueule.
Mais tous, sans exception, sont toujours drôles.

Cette fois, elle s’éloigne de la science-fiction (comme dans Belle-Ile en l’Air) ou des contes de fées (comme Dans un Lit de Fougères) – mais toujours ses idées et jeux de mots nous ravissent et nous font rire aux éclats.

Pour écrire ses « Bivouacs » (oui au pluriel), Margarete Jennes s’est replongée dans l’univers de ses lectures = Jules Vallès, Louise Michel, Henry Thoreau, Anton Tchécov, mais aussi dans quelques souvenirs personnels de vacances passées à la montagne.

Elle s’est aussi inspirée de l’actualité consacrée à la préhistoire et la grotte de Lascaux, découverte par un abbé grâce à ses élèves.

Plusieurs bivouacs se déroulent sous nos yeux = Bivouac d’Automne – Bivouac de noël, Bivouac de carnaval, Bivouac pascal, Bivouac de mai.

Une patrouille de scouts, menée par un abbé passionné de randonnées en montagne et de préhistoire – hélas il est tombé dans une crevasse – qui a le sac à dos avec les sandwiches ? zut, il est tombé avec l’abbé !
A noel, les vaches ont froid, tout le monde – ou presque, parce que l’abbé a disparu – se retrouve dans l’auberge rouge, le chauffage ne fonctionne pas, on a froid, on a faim…

Vers le carnaval, le comité des dames patronnesses qui s’occupent des personnes disparues se réunit – la présidente est obligée de venir avec Cosette, sa nièce, qui n’a pas sa langue en poche, elle est d’une impertinence que la présidente n’apprécie que très modérément.

Pendant ce temps, la patrouille fait la pub pour son petit journal, se préoccupe des déguisements pour le carnaval = comment construire un dinosaure, et se demande en passantce qu’est devenu l’abbé. La dernière fois qu’on l’a aperçu, il se dirigeait vers l’abbaye sans nom …. Où des religieuses se livreraient à des choses pas très catholiques !

C’est toujours drôle, parfois émouvant (lorsqu'elle cite ses auteurs) – commencé comme un clin d'oeil aux scouts, cela se termine comme un roman gothique.
Faut il spécifier que j’ai adoré, comme tout ce qu’écrit Margarete Jennes.

Trois expériences théâtrales en 2 semaines – 3  excellents moments d’humour et de culture.

Comments

[Teki]

3 pièces en 15 jours, effectivement ce n'est pas rien !! Et en plus de bons moments à chaque fois, c'est extra :D !

[maggie 76]

Je ne connaissais pas non plus cet auteur et cette pièce, mais je note, ça a l'air très divertissant !