L'EMPIRE DU SULTAN
(portrait du sultan Bajazet faisant l'objet de l'affiche de l'exposition)
Le monde ottoman dans l’art de la Renaissance
la célèbre sultane Roxelane
(source des illustrations de ma chronique = photothèque google)
Une très riche exposition historique – qui m’est malheureusement presque complètement passé par-dessus la tête.
Pourtant les œuvres exposées sont magnifiques = peintures (portraits et autres), tapisseries, tapis, tissus richement brodés, et surtout gravures.
Tout cela replacé dans son contexte historique, pour lequel – du moins en ce qui me concerne – mieux valait déjà en avoir des « bases » car la période historique est très complexe.
Or, je m’y connais très mal en histoire de cette partie du monde, Renaissance ou pas. Et je reconnais ne jamais avoir fait l’effort de m’y intéresser.
Je ne suis pas très sensible à l’art des gravures, sauf celles d’Albrecht Dürer ou certains autres artistes du moyen-âge – mais il n’y en avait qu’une dans l’exposition (de Dürer).
Je suis aussi très peu sensible aux cartes, même si je suis consciente qu’elles sont aussi une forme d’art - surtout celles d’époque. Hélas, j’y suis totalement hermétique.
les conquêtes de Soliman
Pourquoi dès lors, me direz-vous, y être allée ? d’abord parce que j’y avais été conviée par de vieux copains, qui avaient envie de me voir et que l’on fasse quelque chose ensemble, ensuite parce que même lorsque je n’apprécie quelque chose que modérément, je suis intriguée.
Je n’aurais pas eu l'idée (ou l'envie) d'aller voir cette exposition si j’avais dû le décider seule, mais entraînée par d’autres personnes, pourquoi pas ?
Et puis, on n'est pas obligé de tout aimer - le principal est de rester curieux.
J’aurais pu avoir de bonnes surprises – j’en ai eues quelques unes = portraits, peinture, aquarelle, tissus, armures, objets décoratifs. Les brocards ont particulièrement inspirés les Européens.
L’empire ottoman a para-ît-il fasciné l’Europe de la Renaissance, après la chute de Constantinople. Humanistes, artistes, intellectuels se sont tournés au 15ème siècle vers ce monde « nouveau » pour eux.
Il s’agit alors d’un moment charnière entre deux mondes. J’ai été particulièrement étonnée d’apprendre que les protestants – Martin Lüther en tête – exprimaient en ces termes leur intérêt pour le monde ottoman, qui a l'époque était encore laïc = « plutôt Turc que catholique », tant dégoûtés qu’ils l’étaient des turpitudes papales.
Une grande partie des cartes et gravures mettent les guerres en scène, notamment avec la république de Venise.
Il y avait dans une vitrine Un beau parchemin comportant l’arbre généalogique des sultans, de Soliman à Bajazet – des noms qui nous ont parfois fait rêver dans la littérature (enfin, certains d’entre vous peut-être).
Une importante partie des œuvres exposées sont originaires des musées de Vienne. L’exposition est une préparation à la prochaine activité Europalia, consacrée à la Turquie.
quelques œuvres m'ayant plu (en plus du portrait de Roxelane