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mon bonheur est dans la ville
23 mars 2015

CINQ FILLES, TROIS CADAVRES, MAIS PLUS DE VOLANT, d'Andrea H. Japp

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Elles sont cinq = Hélène, la biochimiste, la tête pensante, chef de service, manquant un peu de diplomatie mais ce n’est tout de même pas de sa faute si elle  a toujours raison.
Nathalie, femme et mère au foyer, qui vient d’être larguée et qui a décidé de devenir écrivain.
Emma, ex-chauffeur de taxi, désormais gérante d’une société de location de limousine ; accessoirement championne de boxe ; une seule obsession = avoir un bébé avant 35 ans !
Il y a encore Juliette, ravissante, fluette, gracieuse, genre porcelaine de Saxe, qui se transforme en véritable tigresse dès qu’on touche à un cheveu de sa fille, qui n’en demande pas autant.
Et enfin Charlotte, psychiatre-psychanalyste, qui a un mari  à l’autre bout du monde, des voisins qui lui tapent sur les nerfs, surtout Charles surnommé « la limace ». Charlotte a la mauvaise habitude de tomber amoureuse de ses patients – une grosse erreur de déontologie mais pas seulement ….

Donc elles sont cinq, à la vie à la mort.

Ce sera surtout « à la mort » lorsque Charlotte trouve un cadavre dans sa Mini, menotté au volant encore bien ! cadavre que l’on retrouvera dans la poubelle de l’immeuble, toujours menotté au volant (mais sans la Mini).  Qui plus est, ce mort est un de ses ex-amants. L’inspecteur principal Levasseur n’apprécie pas.
Ça, ça n’est déjà pas très agréable, mais lorsqu’un autre cadavre se pointe dans l’entrée de son appart’ (et d’où avait-il les clés cet enfoiré ?), ça ne va plus du tout. Il y a bien un troisième cadavre dans l’affaire, mais celui-là au moins a eu la bonne idée d’aller se faire occire ailleurs.
Sans parler de l’appartement saccagé de Nathalie qui n’a rien à cacher.

Comme dit  Hélène, qui ne perd jamais son sang-froid, enfin presque jamais, « branle-bas de combat, il est temps d’avoir une réunion de crise ».

Quelques éclats de rire = la scène où Nathalie et Hélène « récupèrent » Juliette, partie vivre la vie de son amoureux dans une ferme où il n’y a aucune, mais alors aucune, modernité élémentaire. On retourne à la nature ou on n’y retourne pas ! dixit le sale bonhomme (sale au propre, si j’ose m’exprimer ainsi). 
L’autre scène hilarante (pour moi qui ai le rire aussi facile que les larmes), celle où Charlotte ose enfin avouer la vérité à ses 4 amies sur son mari.

En dehors de ces vrais éclats de rire, j’ai aussi lu ce roman teinté d’espionnage en souriant sans arrêt et en gloussant beaucoup.
L’intrusion pleine d’humour d’Andrea Japp de ce que d’aucuns ont qualifié de « chick litt » est, selon moi, plutôt réussie.

Cela m’a fait penser aux romans anglo-saxons du genre, celui de Sophie Kinsella, Janet Evanovitch, mais aussi des déjantés J.M. Erre et David Safier.
C’est peut-être un peu moins déjanté que chez ces 2 derniers (quoique ….) mais c’est tout le temps drôle.

Elles sont toutes les cinq amusantes et attachantes, avec des moments tendres et émouvants.

Aucune prise de tête, pas non plus de la « grande » littérature – mais existe-t-il réellement de la grande et de la petite littérature ? la littérature, à mon humble avis, c’est un livre qui plaît  - et puis QUI a envie de « grande » littérature au milieu de la nuit ?
or insomniaque, j’ai entamé le livre au milieu de la nuit et j’ai passé ma journée à le terminer car une fois entamé, je voulais réellement savoir ce qui allait encore arriver comme tuile aux copines. Evidemment, avec un livre sérieux, je me serais peut-être endormie plus rapidement – genre traité de philosophie -  mais être insomniaque avec  bonne humeur c’est plus chouette.

J’en reviens une fois encore à une réflexion très personnelle que je me fais depuis longtemps = on n’est pas nécessairement obligé(e) de lire ce qui est qualifié de « belle » littérature, on peut très bien lire un roman marrant sans y perdre des neurones.
Lire c’est s’amuser avant tout.

Je n’ai qu’un bémol à ce roman = une amitié comme  ça, cela n’arrive que dans les romans.

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Commentaires
N
Coucou je suis entrain de le lire et je m'amuse très bien.j'ai vu qu'il y en a2 autres avec ses amies inséparables. Je connaissais de nom mais pas encore lu. Quand je vais retourner à la médiathèque de HONFLEUR je vais en prendre d'autres. J'ai foncé direct sur ton blog pour voir si tu avais écrit un article.effectivement quand elles récupèrent Juliette j'ai bien rigolé et aussi à bien d'autres endroits du livre. Ton blog est tjrs aussi génial.amitiés.
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M
Je note, j'aime bien ce genre de temps à autres :-)
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A
Je suis d'accord avec ta conclusion, le plaisir de lire doit passer avant tout et n'a pas besoin d'être hyper intello. Je croyais André Japp très vieille, je suis allée voir Wiki, elle est plus jeune que moi ... et qu'est-ce qu'elle a écrit ! C'est curieux que l'on ne parle pas davantage d'elle.
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T
Eh bien elle ecrit des romans bien différents Andrea Japp ! Mais il y a toujours des cadavres ;)
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