A STUDY IN TERROR, d'Ellery Queen
Titre français = Sherlock Holmes contre Jack l’Eventreur
Ellery Queen est une fois de plus tourmenté par le syndrome de « la page blanche » ; bien qu’il darde son regard sur la machine à écrire, les touches de celle-ci restent indifférentes. Arrive alors un copain playboy, qui s’ennuie comme tous les playboys, et tout en décidant de vider la bouteille de whiskey d’Ellery, lui refile un manuscrit qui a été déposé dans sa décapotable.
Déjà qu’il doit se disputer avec son papa l’inspecteur, à qui il a payé de belles vacances dans les îles, pour qu’il y reste, il est exaspéré par la présence envahissante, surtout pour son bar, de son copain.
Celui-ci insiste toutefois pour qu’Ellery Queen le lise, pendant ce temps il va partir à la chasse à celui, ou celle, qui a déposé le manuscrit dans sa voiture.
Comme Queen s’ennuie carrément devant sa page blanche, il se lance dans la lecture du manuscrit inédit du docteur Watson – et découvre la véritable identité de Jack l’Eventreur.
Je suis parfois adepte de la fanfiction – un autre mot pour pastiche - cette manière de prolonger, adapter, changer un roman (ou un film), y donnant soit une suite, soit en réécrivant l’histoire à partir du point de vue d’un personnage du roman, ou dans une mise en abyme comme ici.
« A Study in Terror » est la novellisation du film de James Hill (billet ici), où Sherlock Holmes décide de poursuivre Jack l’Eventreur.
Ellery Queen, tout en voulant rendre hommage à Sherlock Holmes et John Watson, change la fin du récit du brave docteur, estiment que lui, Ellery Queen, a bien compris à travers le récit, QUI était vraiment le tristement célèbre « Ripper ».
Franchement, je n’ai pas compris l’intérêt de cette novella, elle n’apporte rien d’autre qu’une légère touche d’humour entre le personnage d’Ellery Queen, son père et son copain playboy qui lui a remis le manuscrit inédit du docteur Watson. Sherlock Holmes se serait, selon Queen, planté dans l’identité du sinistre Jack.
La conclusion du mystère de Jack l’Eventreur par Ellery Queen n’est pas plus convaincante, ni intéressante que celle de Patricia Cornwell.
Le billet de céciles'blog sur la même histoire ici.