LASCAUX - Exposition Internationale Itinérante
Une exposition internationale itinérante, pour l’instant à Bruxelles, bientôt au Japon, après avoir passé l’été 2014 à Montréal
Les photos illustrant ma chronique ont été trouvées sur le site du musée et la photothèque google
Vous connaissez tous l’histoire de Lascaux = en 1940, en Dordogne, des jeunes garçons découvrent une cavité et en y pénétrant, ils font une découverte qui bouleversera le monde.
Des parois décorées se découvrent à leurs yeux = bouquetins, vaches, taureaux, chevaux, félins.
Bientôt, cette découverte attirera un tel nombre de visiteurs qu’il faudra la fermer définitivement au public car des multitudes de champignons microscopiques, mais mortels pour les fresques, commencent à se développer.
A l’abri de l’air depuis des millénaires, cette intrusion humaine va s’avérer néfaste pour LASCAUX, elle sera définitivement fermée, sur ordre du ministre de la culture de l’époque, André Malraux, au public en 1963.
Diverses copies grandeur nature ont été réalisées afin que le public puisse en découvrir les beautés. Désormais le public se promène dans LASCAUX II.
Le musée d’art et d’histoire du Cinquantenaire propose la plus récente de ces copies aux visiteurs, dont certains paraît-il sont désappointés = ils s’attendaient à réellement « entrer » dans Lascaux, grandeur nature.
Au lieu de cela, l’exposition explique comment ces reconstitutions furent réalisées, une maquette de toute la grotte, avec la nef, le puits et les couloirs, est également visible dans l’exposition.
Personnellement j’ai trouvé ces explications techniques intéressantes – j’ai été moins touchée par contre par les divers témoignages de personnalités que l’on peut écouter – chaque personne (Yves Coppens, entre autres) explique son ressenti par rapport à Lascaux et ce qu’elle représente dans l’histoire de l’homme. Chaque témoignage est bref mais n’apporte pas grand-chose à la situation.
Par contre, quelques vitrines expliquent comment ces hommes des cavernes s’habillaient et se nourrissaient, s’éclairaient – ainsi que la manière dont ils fabriquaient des instruments nécessaires à ces activités.
Deux salles proposent de courts-métrages sur l’histoire de Lascaux, sur sa reproduction grandeur nature, sur le site.
Les couleurs reproduites sont celles des peintures rupestres choisies à l’origine = des teintes de terres, certains dessins ont été gravés dans la roche, lorsque celle-ci le permettait, ces dessins tiennent compte du relief de la roche.
Une partie de la salle offre une reproduction des salles principales = vache et taureaux, chevaux, cerfs dans la rivière, le puits où figure la seule représentation humaine de la grotte.
L’exposition se termine par une salle sur les découvertes similaires en Belgique, mises en parallèle – on y découvre un bébé mammouth découvert dans les glaces, le squelette d’un lion et le squelette impressionnant du Megaloceros Giganteus, ou le Cerf Géant d’Irlande.
arrivé tout droit d'Irlande pour l'expo
sa version "reconstituée" par le dessinateur archéologique belge Benoît Clarys
(source éditions cédarc)
Intéressant aussi à visualiser est le film réalisé pour la collection Palettes