PEINTURE DE SIENNE
ARS NARRANDI DANS L’EUROPE GOTHIQUE
(comme toujours ma petite chronique est un résumé inspiré des informations des salles de l’exposition – la source des illustrations - peu nombreuses - est la photothèque google)
Constituée de peinture religieuse, l’exposition regroupe des tableaux consacrés à la vie de la vierge Marie et de Jésus. Pour rappel = il était interdit au moyenâge de peindre autre chose que des sujets religieux, ou éventuellement mythologiques, mais ceux-ci se développèrent plutôt à la renaissance.
De l’Europe médiévale aux dernières peintures proches de la Renaissance, le visiteur découvre de belles œuvres, surtout peintes sur bois, avec énormément de doré, puisqu’au départ l’art siennois s’inspire des icônes byzantines.
Sienne est la grande rivale de Florence tant au point de vue artistique qu’intellectuel, est au centre des langages du gothique. La ville se prête évidemment à cela, située comme elle l’est sur la voie principale de communication au moyen-âge = la Via Francogena – une route suivie par les artistes, les marchands, les pélerins et même les souverains, transmettant connaissances diverses et édifiant par là même un chemin des cultures.
Les grands artistes siennois ont orné leurs tableaux de décors poinçonnés sur feuilles d’or, d’un grand raffinement. Petrarque est le grand nom de la littérature.
En peinture, les artistes ont nom = Duccio di Buoninsegna, Dietisalvi di Speme, Simone Martini et bien d’autres.
Onze salles nous parlent de la vie de ces 2 figures emblématiques de la religion catholique.
Représentation de Marie à Sienne = celle-ci est la sainte patronne de Sienne – la 1ère salle propose les premières représentations de la vierge.
Le culte marial s’intensifia après la victoire de Sienne en 1260 sur les troupes florentines.
Marie, de l’icône à la mère = que ce soit sur des œuvres de petit format (pour la prière personnelle) ou sur d’autres panneaux plus larges. Les personnages sont toujours richement habillés.
Avec Simone Martini se définit un nouveau style, la vierge y est moins statique, paraît montrer l’artiste à l’enfant Jésus.
Mère et enfant semblent plus naturels, Marie est une vraie mère, ce qui fut fort apprécié.
La salle 3 propose des images et récits de la vie de Marie = certains tableaux donnaient une profusion de détails, qui nous permettent de comprendre la vie à Sienne – décors intérieurs de maisons bourgeoises, bibelots, raffinement des intérieurs . Les thèmes sont toujours bibliques, les saints ou les anges entourant Marie.
Les salles 4-5-6 sont réservées à la vie et la passion de Jésus.
La salle 7 propose une vision des saints dans une perspective biblique.
Salles 8 et 9 sont consacrées aux saintes et saints de Sienne (Agathe, Ursule, Marie-Madeleine et Catherine de Sienne, honorée dans toute l’Europe.
Salle 10 = les nouveaux saints comme François d’Assise
Salle 11 = en route vers le gothique international
l'une des oeuvres exposées m'ayant le plus plu =
une fresque du christ ressuscité
(j'ai regretté ne pas trouver une représentation de la fresque
"noli me tangere", de loin, à mes yeux, la plus belle peinture exposée)
En raison de son succès, l’exposition – qui n’est pas très grande en nombre, mais bien en qualité - est prolongée jusqu’au 25 janvier 2015 – ce que je peux comprendre aisément, si l’on aime ce type de peinture, qui n’est pas ma préférée mais il est toujours important d’approfondir ses connaissances en histoire de l’art et d’apprendre d’autres modes d’expression.
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