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mon bonheur est dans la ville
14 novembre 2014

1994 BAKER STREET (SHERLOCK HOLMES RETURNS), de Kenneth Johnson

Sherlock-Holmes-Returns

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Scénario original de Kenneth Johnson, d’après les personnages créés par Arthur Conan Doyle
(le film serait un remake du film de 1987, portant aussi le titre « The Return of Sherlock Holmes)

Un tigre rôde dans San Francisco et tue, mais pas n’importe qui, apparemment des personnes liées à un certain trafiquant de drogue. Chacun d’eux est tué par un animal ou un insecte dont le surnom est « le tigre de sa race ».

Le docteur Amy Winslow rend visite à Mrs. Hudson, une charmante vieille dame dont elle avait soigné le mari avant son décès. Se rendant dans la cave afin de choisir une bouteille de vin, la vieille boîte électrique provoque un court-circuit , ce qui  ouvre un coin de la cave où se trouve un sarcophage.
Celui-ci  contient le corps de Sherlock Holmes, réveillé par l’ « incident ». L’homme est enchanté que son expérience ait réussi.

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Il décide d’immédiatement se mettre  à la recherche de son éternel ennemi, James Moriarty – dans ce cas-ci, son petit-fils, James Moriarty Booth. Après avoir changé de tenue évidemment, et s’être débarrassé d’une barbe de 100 ans ! On a sa dignité. Heureusement le docteur Winslow a conservé quelques vêtements de son ex-époux.

Ce qu’elle a des difficultés à faire admettre à Holmes, c’est que les femmes ont évolué – ses ricanements quant à sa vie de médecin, ses missions lorsqu’elle était jeune médecin travaillant pour des organisations de santé, énervent profondément la jeune femme. Force est d’admettre à Sherlock Holmes qu’elle est sans doute plus intelligente qu’elle n’en a l’air ( !!!!), mais néanmoins atteinte de ce sentimentalisme ridicule qui empêche de réfléchir posément.

Ce qu’elle-même admet difficilement est que Holmes se prétend le seul, le vrai,  l’unique, alors que pour elle il est une œuvre de fiction.

L’histoire du  retour de Sherlock Holmes est racontée su point de vue du  docteur Winslow, bien qu’au départ elle ne croit donc nullement qui il prétend être.   Elle est interprétée avec humour par Debra Farentino, une actrice plus connue à la télévision que sur grand écran.

De l’humour par  le contraste passé/présent qui perturbe Holmes – après tout à son époque, il était un génie – désormais la technique a tellement évolué qu’il se sent « inutile ». C’est Winslow/Farentino qui lui fait comprendre qu’il a toujours sa place, si seulement il ne sombrait pas dans l’auto-apitoiement.

Ce Sherlock Holmes-ci est interprété par Anthony Higgins, avec une belle prestance. Cet acteur était celui qui interprétait le professeur Rathe dans le film « Young Sherlock Holmes » (Pyramid of Fear).

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Dans son combat contre l’infâme Booth, Holmes est aidé par un petit génie de l’électronique, au départ jeune voleur des rues (un nouveau style de « Baker Street Irregulars »).
Zapper est interprété par Mark Adair Rios. Point ici d’inspecteur Lestrade – nous ne sommes pas à Londres – mais un incrédule lieutenant Griffin interprété par l’acteur noir Julian Christopher. Joy Coghill est Mrs. Hudson. Le rôle du moderne Moriarty est tenu par Ken Pogue.

Pratiquement tous les acteurs sont canadiens et peu connus au grand écran.

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On n’échappe pas ici à  l’expression « Elementary my dear Winslow », phrase qui, comme chacun le sait désormais, ne fut jamais prononcée par le Holmes des  livres écrits par Arthur Conan Doyle.

Un honnête pastiche, divertissant. Ni pire, ni meilleur, que ce que l’on fait actuellement dans le genre « modernisation d’un mythe ».
Avec une petite touche de science-fiction, au début de l’histoire, louchant (très) légèrement du côté de « Frankenstein »

The game's afoot, Winslow !

Le téléfilm peut se regarder sur youtube (lien ici)

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Commentaires
T
Merci pour le lien, je vais regarder. :)
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