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mon bonheur est dans la ville
2 septembre 2014

LA VIEILLE QUI VOULAIT TUER LE BON DIEU, de Nadine Monils

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Une aventure de Mémé Cornemuse

Mais qu’est ce qui m’a pris d’acheter ce livre ?

Lle titre, c’est certain ! pour la mécréante que je suis, cela semblait une bonne idée. Ensuite, le fait que Nadine Monfils soit  belge (oui parfois je suis  "cocorico") et  parce qu’en 4ème de couverture – ce que je ne consulte généralement pas – une critique du magazine « Marie France »  disait  = « c’est cru, hilarant, et foutraque, truculent et jubilatoire ».
Je l’ai toujours dit, les journaux féminins et moi, nous ne vivons pas sur la même planète, car = cru, oui d’accord – ça ne me dérange pas plus que cela, je ne suis pas bégueule. 
Foutraque, c'est-à-dire  « fou et excentrique », alors là, je dois me tromper sur le sens de « foutraque » parce que j’ai traduit par « foutage de gueule » ».
Hilarant, n’en parlons pas, j’ai souri parfois. Truculent, d’accord. Mais aussi gratuitement vulgaire. D’accord me direz-vous, mais quand c’est cru, c’est forcément vulgaire, sinon ce n’es pas cru …. Ça se tient !
C'est surtout mal écrit.

Cela raconte en gros, parce que j’ai lu vaguement en diagonale, pour abandonner à la moitié, une vieille dame déjantée est devenue concierge dans un immeuble réunissant tout ce que la société a de presque pire = des buveurs, des mal baisés (oui je reste dans le style du livre), des gagas de chienchien à leur mémère, et des grosses moches !
Dont la Ginette Plouf, grande admiratrice de Lady Di.
Mémé Cornemuse, c’est la vieille dame concierge, est planquée là parce qu’en fait elle prépare le casse du siècle avec son complice Jef qui creuse un tunnel. Ils ont un léger contretemps à cause de tout le chahut médiatique que fait l’arrivée de Miicheline Martini dans le couvent avoisinant la bijouterie où le casse doit avoir lieu.  Micheline Martini,  ex-épouse d’un pédophile, ayant laissé mourir des enfants de faim dans la cave – vous aurez traduit je suppose  l'affaire  a défrayé la chronique dans la presse il y a 2 ans.
Je sais, on peut rire de tout mais pas avec n’importe qui – et bien moi, cette allusion à l’affaire Dutroux ne m’a pas du tout  amusée.

Quant à Mémé Cornemuse, bien qu’elle soit française, elle utilise des mots d’argots bruxellois, ça c’est encore un peu amusant – c’est là que j’ai souri.
De plus elle en pince grave pour JCVD – à savoir Jean-Claude Van Damme. C’est son bon dieu à elle, ses paroles sont sa bible et elle n’a qu’un rêve, le rejoindre à Hollywood et manger des frites avec lui sur une plage.

Je voudrais toutefois ajouter que c'est très bien d'utiliser la langue bruxelloise pour certaines expressions, mais il faut bien connaître le bruxellois pour lire les mots correctement - ce qui est mon cas, soit dit en passant.
Par contre, je ne sais pas comment les Français pourront lire un mot contenant "oe" qui se prononce "ou" en bruxellois, mais si on ne le sait pas, le mot  ne veut rien dire.
De plus, la romancière traduit mal une expression américaine = "to snap" littéralement signifie "casser, craquer" - mais en argot, cela peut aussi se traduire par "il a pété un plomb" (à la suite d'un choc psychologique par exemple) - > after his mom died, he just snapped ! (après la mort de sa maman, il a craqué).
Dans le livre c'est traduit par "il a tué" - rien à voir !

Après ça, ne vous étonnez plus si j’ai laissé tomber le livre et bien que je sache  que Nadine Monfils est aussi l’auteur des enquêtes du commissaire Léon, que j’avais très envie de découvrir, je crois que je vais passer mon tour.

J’aime bien le déjanté -  pour preuve = j’adore J.M. Erre -  mais ce livre-ci est du n’importe quoi et ça je n’aime pas.
Plutôt que de poursuivre une histoire qui m’agaçait, j’ai préféré abandonner – j’ai trop de livres pour perdre mon temps avec ceux qui ne me plaisent pas.
Jusqu’à présent, même lorsque je n’accrochais pas, je poursuivais en diagonale pour vérifier si entretemps cela s’améliorait.
Ici, ce ne fut pas le cas, l’histoire m’est complètement passée par-dessus la tête, je m’en excuserais presque auprès de celles et ceux qui ont aimé.

(à présent se pose à moi une question existentielle = à qui fais-je refiler ce livre ? c’est un coup à vous brouiller définitivement avec vos copines !
Toutefois, si parmi vous qui me faites le plaisir de me lire, ce livre vous intéressait, n'héistez pas à me le faire savoir !).

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Commentaires
C
Bah, je n'ai pas trop envie de n'importe quoi ;-)
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A
Je vais sans doute te décevoir mais je ne le veux pas non plus.<br /> <br /> Il y a "cru" et "cru" en littérature : autant je m'amuse en lisant les aventures de San Antonio t de Bérurier, autant je n'apprécie pas les romans qui tombent vraiment dans la vulgarité. C'est une des raisons qui m'ont empêchée d'accrocher à "Allumer le chat" de Barbara Constantine.
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C
Je garde un bon souvenir des "Contes cruels" et il me reste encore "La petite fêlée aux allumettes" dans ma PAL :) Comme je m'attends à ce que tous ses romans soient crus, j'imagine que ça ne me dérangera pas le moment venu :)
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A
Le titre aurait pu me faire craquer aussi, mais tu ne t'étonneras pas que je passe mon chemin ;-)
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