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mon bonheur est dans la ville
25 juillet 2014

BLACK AND BLUE, de Ian Rankin

Sans titre 1

Titre français = L’Ombre du tueur

Ça ne va pas fort pour l’inspecteur Rebus depuis qu’il a été  chargé d’enquêter sur « Johnny Bible » dans le  district de Craigmillar à Edimbourg - pas vraiment une mesure disciplinaire, mais presque.
Apparemment il s'agit d'un copieur du tristement célèbre tueur en série  « Bible John », qui assassina 3 femmes.  En dehors de quelques malades qui s’accusent des crimes, faisant plus perdre leur temps aux policiers qu’autre chose, John Rebus n’a pas le moindre indice.
Toutefois ce cas non résolu  l’intrigue particulièrement et il réunit  des informations, coupures de presse, dans un dossier qu’il garde chez lui – ce qui va lui jouer un mauvais tour ultérieurement. 
L’histoire  nous entraîne aussi dans les pensées du vrai « Bible John », celui qui a fait profil bas pendant 30 ans, mais pas mort –  qui a compris qu’on le copie, et cela l’intéresse au plus haut point.

Entretemps, le corps d’un certain Mitchison a été découvert, tombé (ou jeté) d’un immeuble, la tête était enveloppée dans un sac plastique, la « marque » d’un homme de main d’un gros bonnet de la pègre écossaise. 

En plus, on a rouvert un dossier, clôturé en son temps par le supérieur  de Rebus, mais aussi son ami – il semblerait que rien n’ait été très clair dans cette affaire, l’homme arrêté et condamne ayant toujours clamé son innocence.  L’ancien chef de Rebus s’est suicidé, ce qui a conforté la thèse de l’erreur judiciaire.  La participation à Rebus dans cette enquête ne se présente pas idéalement non plus pour  lui  dans cette  réouverture du dossier.

Afin d’échapper à tout cela, John Rebus se rend à Aberdeen puis dans les Shetlands, où va se tenir une importante conférence concernant les forages en mer du nord – avec écologistes protestataires de service, dont Mitchison semble avoir été une cheville ouvrière, bien qu’il fût un employé sur la plateforme de forage.

Parce qu’il a la mauvaise habitude de fourrer son nez partout et de caresser tout le monde dans le mauvais sens du poil, la situation va réellement se compliquer pour  l’inspecteur Rebus et il a beau jeu de crâner, il se demande comment il va s’en tirer.

J’ai eu énormément de difficultés à entrer dans ce roman, dans lequel John Rebus n’a pas moins de 4 enquêtes sur les bras = 2 tueurs en série (un au présent – un jamais attrapé dans le passé) – plus un homme tombé d’un immeuble, un suicide pour les uns, un meurtre pour Rebus – et une enquête interne le concernant, menée selon lui par des flics ripoux.
Et c’est lui qui est accusé de recevoir des pots de vin, lui Rebus – l’homme que tout le monde adore détester, des flics jusqu’aux truands.

Le roman débute  lentement,  je n’arrivais pas bien à situer où l’auteur voulait en venir, je me demande d’ialleurs si, jusqu’ua milieu du roman, il le savait lui-même !
Heureusement, vers la moitié de l’histoire, cela « décolle », le roman devient plus vivant, l’inspecteur étant de plus en plus confronté à des situations dont on se demande comment il va se tirer car il a réellement tout le monde, même ses rares copains , contre lui ou du moins priés par les instances supérieures de ne pas s’approcher de lui pendant l’enquête interne.

L’ambiance, au début du roman est celle d’Edimbourg, rien de très  nouveau de ce côté-là, mais petit à petit, Ian Rankin nous fait voyager en compagnie de son inspecteur récurrent = Glasgow, Aberdeen, les Shetlands, en pleine mer du nord sur une plate-forme de forage.
On croise les habituels personnages glauques des bas-fonds d’Edimbourg ou ailleurs, des jeunes femmes  journalistes ambitieuses de même que son ancienne supérieure, désireuse aussi de grimper les échelons. John Rebus est semblable à lui-même = alcolo et fumant comme une cheminée, sans oublier de mal se nourrir, rien de très nouveau de ce côté-là.   Tout cela fait partie  du célèbre « charme Rebus », on ne le voudrait pas différent  - son insolence surtout est une grande partie de ce charme.

Comme toujours, les connaissances musicales de Ian Rankin accompagnent ce roman = le titre est tiré d’un album des Rollings Stones, et tout au long du roman les « Dancing Pigs », un groupe de fiction , un groupe punk pour qui lui, Rankin, chanta dans lorsqu’il était adolescent.  Par ailleurs, le titre anglais est une métaphore sur le « bleu » des policiers » et « noir » du pétrole, au centre de l’enquête.

Un livre qui m’a plu, comme tous les écrits de Ian Rankin, mais après un lent démarrage (peut-être dû à mes difficultés de concentration actuelles).

muckle-roe-bridge-mainland

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Commentaires
M
Je n'en ai lu qu'un, peut-être que je m'y remettrai plus tard dans les aventures de Rebus...
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M
Très sérieux au contraire! C'est avec des riens comme ça qu'on peut aussi tomber amoureux! :))
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M
Je ne connais pas encore non plus l'inspecteur Rebus qui te plaît tant et rien que pour ça, je le mets à mon programme. J'espère qu'on trouve ses livres facilement!
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A
Aaahh Aberdeen !! <3 J'ai un Ian Rankin dans ma PAL et chaque fois que je le vois je me dis "tiens, c'est vrai, je dois absolument le lire", mais je finis toujours par l'oublier. C'est décidé : je vais coller des Post-it partout dans ma chambre :lol:.
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:
Tout pareil, je ne connais pas... mais conserve l'idée pour mes prochaines visites en librairie ;)
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