LA GALERIE DU TEMPS au LOUVRE-LENS
(les photos étant autorisées, je m'en suis donné à coeur joie)
Inauguré en 2012, le Louvre Lens a été construit sur le bassin minier du Nord-Pas-de-Calais. Le millionième visiteur fut enregistré en janvier 2014 (ce ne fut pas moi puisque j’y suis allée début mars 2014).
Quel plaisir pour les yeux que ce vaste « hangar » - car il y a « hangar » et « hangar « bien entendu.
J’ai adoré me promener de long en large, et même de manière diachronique dans cette « Galerie du Temps », véritable plaisir pour les yeux et l’esprit.
Le principe – si principe il y a – est d’exposer les œuvres se trouvant dans les réserves du Louvre, afin de les préserver d’éventuels dommages dus à l’eau.
Je suggère à la Belgique d’en prendre de la graine, notamment le musée des beaux-arts, de la rue de la régence, dont l’exposition consacrée à Roger vander Weyden a dû être arrêtée pour cause de dégâts des eaux ! (Quelques millions passés à la trappe – après tout, ce n’est que de la culture, c’est tellement mieux de consacrer de l’argent à l’armement – quelques anges passent)
Il y aurait certainement plus encore à écrire sur cette magnifique initiative, mais je préfère laisser la parole au site du musée.
Des œuvres majeures sont déjà passées par le Louvre Lens depuis l’ouverture = comme la toile de Léonard de Vinci = La Vierge, Sainte-Anne et l’enfant Jesus, la Liberté guidant le peuple, de Delacroix.
Sans oublier le sublime « Sarcophage des Epoux » pour l’exposition temporaire « Les Etrusques et la Méditerrannée », dont je vous livrerai mes photos dans une prochaine chronique.
En attendant, je vous livre quelques unes des photos prises dans la Galerie du Temps en cette belle journée de mars 2014.
Je n’ai qu’une hâte = y retourner le plus rapidement possible.
Un autre billet sur le sujet chez tania-textes&prétextes.
place à présent aux images
art cycladique, statues dites "aux bras croisés"
qui inspirèrent beaucoup d'artistes contemporains
à commencer par Brancusi
ils s'agit sans doute d'une statuaire de rituel,
ces statues après "usage" étaient brisées comme la plupart
des objets de rituels (comme expliqué lors d'une intéressante conférence
par sir Colin Renfrew,
archéologue spécialiste des cyclades)
la belle déesse égyptienne Sekhmet, à face de lionne
ou le visage que prend la déesse-chatte Bastet lorsqu'elle est en colère
une petite nikê (prononcez "niki" = victoire, ou la victorieuse)
le kouros (ou "jeune homme" en grec)
il est toujours la représentation d'un adolescent,
on a longtemps appelé ces statues "des apollons", pensant qu'il s'agissait
d'une représentation de ce dieu
statue de d'alembert (que j'ai confondu avec diderot -
honte sur moi =^-^=)
art du moyen orient (mésopotamie et assyrie)
le "saint-sébastien" du Pérugin (qui rappelle beaucoup celui de Botticelli)
enfant
vases canopes (appellation donnée par les antiquaires du 19ème siècle)
ils sont toujours au nombre de 4, afin de recevoir les viscères du mort
qui a été embaumé - ils sont en calcaire, ou faïence, ou terre cuite -
on les plaçait dans la chambre funéraire, auprès de la momie
leur effigie représente = amset (l'homme) pour le foie, douamoutef (le chacal) estomac,
hâpi (le babouin) pour les poumons, kébehsénouf (le faucon) les intestins
une fresque trouvée à pompéi
j'ai pris beaucoup d'autres photos,
toutes ne sont pas intéressantes ou réussies
je terminerai donc ce petit album avec cette belle dame alanguie