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mon bonheur est dans la ville
22 mars 2014

TUDOR, PERE ET FILLE - 2

Sans titre 1

Deux téléfilms en 2 épisodes chacun,
l’un consacré à Henry VIII, 
l’autre à sa fille Elizabeth Ière

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Ce que j’apprécie toujours dans les téléfilms britanniques, c’est leur souci des costumes et décors. Ainsi que le choix des interprètes des personnages. 
Qui offrent ici une belle prestation de leurs talents.

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ELIZABETH I
Scénario Nigel Williams
Réalisation Tom Hooper – 2005

Elizabeth Ière (Helen Mirren), fille d’>Henry VIII et Anne Boleyn règne depuis 20 ans sur la destinée de l’Angleterre – elle est secondée par Francis Walsingham (Patrick Malhaide) et Lord Burghley (Ian McDiarmid). Elle subit un examen gynécologique particulièrement humiliant car des tractations sont en cours afin qu’elle épouse le duc d’Anjou (Jérémie Covillault), de 20 année plus jeune qu’elle – mais surtout catholique bien qu’il soutienne la cause protestante tant dans son pays (il échappa de justesse au massacre de la saint-barthélémy) qu’aux Pays-Bas.
Malgré la différence d’âge, Elizabeth et Anjou ont des goûts intellectuels et culturels communs, ils aiment la musique et la poésie.
Le plus opposé à ce mariage est le favori de la reine, Robert Dudley, duc de Leicester (Jeremy Irons). Parce qu’il s’est ouvertement moqué du duc d’Anjou, Dudley va être envoyé en exil parce qu’il est secrètement marié à Lettice Knollys, duchesse d’Essex.
Finalement les différences de religion sépareront Elizabeth et Anjou qui entretiendront une belle correspondance d’amitié tout au long de leur vie.
Francis Walsingham de son côté n’est pas inactif ; il espère débarrasser Elizabeth du poids que représente sa cousine, Marie d’Ecosse (Barbara Flynn), prisonnière à Fotheringay.  
Walsingham a réuni des preuves de complot contre Marie Stuart, mais Elizabeth tergiverse, refuse de signer, puis signe l’arrêt de mort mais exige que l’on attende sa décision définitive. Vu qu’elle a signé, Walsingham n’a aucun scrupule et Marie Stuart est décapitée, en robe rouge, la couleur des martyrs catholiques.
Cette mort pèsera toujours très lourd sur la réputation de la reine d’Angleterre. L’Espagne a décidé de venger la reine catholique et lance l’invincible armada.
Après qu’Elizabeth ait encouragé ses troupes par un discours enflammé, elle découvre que Leicester – revenu d’exil – est gravement malade depuis la campagne désastreuse aux Pays-Bas. Il meurt dans les bras de celle qu’il dit n’avoir jamais cesser de l’aimer, en lui confiant son beau-fils, le jeune comte d’Essex – à qui il demande de toujours aider la reine.

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2ème épisode = malgré la forte différence d’âge, Elizabeth est tombée amoureuse du jeune Robert, comte d’Essex (Hugh Dancy),  plus ambitieux encore que le mari de sa mère.  Il rêve de batailles victorieuses au nom de l’Angleterre et râle d’être traité comme un « petit garçàn », un « jouet » par la reine. De plus, il a des dettes de jeu. Elle lui octroie des pourcentages et lui pardonne même d’avoir osé la défier en partant lutter contre les Espagnols à Lisbonne.
Entretemps, Robert Cecil (Toby Jones), fils de lord Burghley, a pris  place aux côtés de son  père au conseil de la reine. Il entre en conflit ouvert avec Essex qui le déteste d’ailleurs.
L’ambition d’Essex commence à l’opposer violemment à la reine,  en revenant de la campagne victorieuse de Cadix, sa relation avec la reine se détériore vivement, d’autant plus que la fille de Francis Walsingham, amoureuse,  attend un bébé.de lui – il l’épouse donc, ajoutant au mécontentement d’Elizabeth.
Celle-ci et Robert Cecil pensent qu’Essex complote avec James VI d’Ecosse, fils de Marie Stuart, afin d’usurper la couronne d’Angleterre. Envoyé en campagne en Irlande, le jeune homme revient après avoir non pas écrasé les Irlandais, mais a conclu une trêve contre les directives royales ; il est mis aux arrêts, tente de dire que tout cela est une cabale de Robert Cecil, puis lance une rébellion contre la reine qui le mènera à l’échafaud.

Helen Mirren est paraite, elle est une formidable Elizabeth I – elle offre un portrait de la reine à la fois forte et vulnérable, une reine qui écoutera toujours la voix de la raison, devant sans cesse maintenir un équilibre dans un pays qui a été souvent malmené par les guerres de religion. Les conspirations catholiques – celle de Babbington par exemple – montrent à quel point elle est menacée par des fanatiques prêts à tout.
Elle montre aussi le côté parfois superficiel, souvent attendrissant,  de cette femme qui fut très belle, un peu vaniteuse, aimant plaire, et ne supportant plus trop les miroirs en vieillissant.

Le téléfilm est plus exact au niveau historique que les deux films avec Cate Blanchett.  
Même si le retour en grâce de Robert Dudley n’est pas exact, il ne put jamais revenir auprès de la reine. Jeremy Irons est excellent aussi dans son rôle de courtisan, amoureux et ambitieux.

Les costumes sont magnifiques – les décors joliment rendus. (Ceci vaut aussi d’ailleurs pour le téléfilm consacré à Henry VIII).

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Commentaires
L
Oh, tu me donnes carrément envie de le voir ! Nettement plus que ceux avec C. Blanchett (j'ai vu le premier et j'ai moyennement accroché). Et l'affiche est magnifique; on dirait un tableau !
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T
Mince j'avais raté ce second billet !<br /> <br /> <br /> <br /> Très intéressant :) Merci
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