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mon bonheur est dans la ville
22 mars 2014

TUDOR, PERE ET FILLE - 1

Sans titre 1

Deux téléfilms en 2 épisodes chacun,
l’un consacré à Henry VIII,
l’autre à sa fille Elizabeth Ière

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Ce que j’apprécie toujours dans les téléfilms britanniques, c’est leur souci des costumes et décors. Ainsi que le choix des interprètes des personnages. 
Qui offrent ici une belle prestation de leurs talents.

Henrytudorwinstone

HENRI VIII
Scénario de Peter Morgan
Réalisation Pete Travis - 2003
Narrateur Derek Jacobi

Interprété par Ray Winstone,  qui n’a pas totalement le look d’un jeune premier, mais bien la truculence du roi,  la première partie de ce téléfilm produit par la BBC, est consacrée aux déceptions du roi face à son épouse, Catherine d’Aragon (Assumpta Serna), qui n’a pas encore pu lui donner un fils – ils ont une fille, la jeune Marie (plus tard « Bloody Mary »), mais aucun héritier mâle n’a survécu.
Arrive à la cour Anne Boleyn (Helena Bonham Carter), vive, drôle, intelligente – poussée par son oncle, le duc de Norfolk (Mark Strong) – Anne veut le mariage, pas devenir la maîtresse en titre qui sera rejetée à la première occasion.  Le cardinal Wolsey, qui s’opposera vivement au mariage, est jouée par David Suchet.
Elle non plus ne produira pas d’héritier mâle, seulement une fille (la future « Grande Elizabeth »).
Pour cause de calomnies (de la part de sa belle-sœur, Lady Rochford) elle sera condamnée à mort et décapitée.  

Entretemps, déjà lassé d’Anne, dont le caractère n’est pas assez « soumis », le roi a  jeté son dévolu sur la douce Jane Seymour (Emilia Fox), elle aussi poussée par sa famille. Les familles nobles et rivales d’Angleterre de cette époque ont toujours été en conflit entre elles afin de pousser leurs filles dans le lit du roi. Jane donnera au roi ce fils tant attendu, mais la douce reine, restée profondément catholique, mourra en couches.
Après une période de deuil particulièrement longue, une vraie dépression, il est de bon ton que le monarque, devenu un vrai tyran, est convaincu d’épouser Anna de Clèves (Pia Girard), une alliance avec le duché protestant de Clèves pouvant renforcer la couronne anglaise désormais en butte aux intrigues catholiques – le duc de Buckingham (Charles Dance) estime qu’il a usurpé la couronne, Robert Aske (Sean Bean) mourra horriblement pour avoir mené ce qu’on appela « le pèlerinage de grâces » après la dissolution des monastères.
Si Anne Boleyn précipita la chute de Wolsey, Anna de Clèves provoqua la disgrâce et la mort de Thomas Cromwell (Danny Webb), qui l’avait recommandée.

Il est vrai qu’entretemps « Barbe Bleue » avait capté la beauté de la jolie Katherine Howard (Emily Blunt), sa « rose sans épines », jeune et frivole, poussée également par son oncle le duc de Norfolk, revenu d’exil. Katherine Howard perdra au propre et au figuré la tête pour le secrétaire d’Henry VIII – on a beaucoup prétendu que c’est l’oncle Norfolk qui poussa la jeune femme a tomber enceinte du jeune homme, étant évident que le roi obèse, à la jambe ulcéreuse, n’arrivait plus à remplir correctement le devoir conjugal et était toujours obsédé à avoir des fils.
Il finira ses jours aux côtés de la douce Katherine Parr (Clare Holman), lady Latimer, déjà 2 fois veuve et gagnée aux idées de la nouvelle religion, ce qui manqua lui porter préjudice à cause du catholique évêque Gardiner, opposé à Thomas Cranmer.

Sans titre 2

Le téléfilm prend quelques libertés avec la vérité historique, mais pas énormément – ce serait plutôt dans certains détails vestimentaires ou de présence, ou non, de personnages en cour d’Angleterre à ce moment-là.
Personnellement, je n’ai pas été trop dérangée par ces détails, l’interprétation fonctionnant à la perfection – le premier épisode met l’accent sur la lutte de Catherine d’Aragon pour maintenir sa place de reine légitime et le combat d’Anne Boleyn pour la détrôner.
Lorsque commence l’épisode n°2, la dissolution de monastères est commencée ; Jane Seymour est reine. Elle essaie de réconcilier Henry VIII avec ses deux filles qu’il a déclarées bâtardes.

L’accent sera encore mis sur la frivole Kate Howard, néanmoins les reines Anne de Clèves et Katherine Parr tiennent moins de place dans le téléfilm.
Par contre, il est bien montré à quel point le roi d’Angleterre est devenu un tyran, un homme ne supportant plus la moindre contrariété, prêt à supprimer quiconque lui tient tête.

 à suivre...

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Commentaires
A
Avec Sean Bean et David Suchet au casting, je note. ;-)
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M
J'aurai bien besoin de voir des séries comme ça car j'ai de véritables lacunes en histoire ! J'avais d'ailleurs beaucoup aimé la série 2007 même si je ne l'ai pas terminé
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:
Comme toujours après t'avoir lue, je n'ai qu'une envie : voir ! Je te souhaite une belle soirée.
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T
La "frivole" Kate ! Eh bien Harry a intérêt à la surveiller de près :lol:
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