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mon bonheur est dans la ville
11 février 2014

VILE VICTORIANS, de Terry Deary & Martin Brown

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Ilustrations de Martin Brown

Voilà longtemps que je n’avais plus lu l’un de ces petits bijoux d’humour noir historiques que sont les HORRIBILE HISTORIES ;  en ces temps où l’envie de lire m’abandonne un peu (c’est temporaire j’espère), se retrouver avec ce genre de petit livre  m’a fait passer un excellent moment.
Une fois encore, je n’ai pas été déçue non seulement par les faits décrits par Terry Deary et qui sont exacts au niveau historiques, mais accompagnés de commentaires qui m’ont régulièrement arraché un éclat de rire.
Accompagnés par les dessins de son habituel complice Martin Brown,  qui d’un simple changement dans les traits de visage, vous offre un être particulièrement méchant ou bête.
J'adore ! 

L’époque victorienne, pour les pauvres, n’était vraiment pas une partie de plaisir et les enfants de ces « Infâmes Victoriens » étaient réellement bien malheureux.
Et l’hygiène, mes aïeux, pas étonnant que le choléra et autres petites joyeusetés proliféraient. 

Comme toujours, cela commence par une ligne du temps, ici divisée en « bonnes » choses et « mauvaises choses ».
Sherlock Holmes n’est pas oublié dans les « bonnes choses » avec la publication de sa première enquête « A Study in scarlet ».

Dans les « bad » and « ugly facts » à propos des Victoriens, il y a la cruauté  à l’égard des enfants ; par contre, les parents détestaient qu’on les oblige à envoyer leurs enfants à l’école, alors qu’ils pouvaient travailler gratuitement depuis tôt le matin, jusque tard le soir pour pas un rond. Quelle injustice à l’égard des adultes !

Le livre est particulièrement irrévérencieux à l’égard de la reine Victoria, là c’est réellement du délire tout en étant exact, car même si elle n’était pas une gaie luronne, elle était souvent ridicule. On a peine à croire que ses sujets aient pu être à ce point attachés à ce « petit bouchon » (surnommée ainsi parce qu’elle était aussi large que haute).
Les lecteurs ont aussi droit à quelques questionnaires, afin de voir s'ils ont bien lu le livre, mais on peut poser ces questions à son prof d'histoire, pour voir ce qu'il sait lui - et éventuellement lui damner le pion.

C’est, comme toujours, bourré de jeux de mots typiquement anglais.
Les « Horribles Histories » ne se racontent que très mal, car on ne peut pas raconter l’humour.

La seule chose que j’ai trouvée fort dommage  est que la reine Victoria n’ait jamais dit « We are not amused », phrase qu’on lui attribue généralement puisqu’elle n’avait aucun sens de l’humour.

 j'ajoute le petit logo de la S.S.H.D.
bien que ce cher-lock holmes ne soit pas beaucoup mentionné

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Commentaires
S
tu exagères lounima, je sais que ton niveau n'est pas au ras des pâquerettes - <br /> <br /> seulement c'est vrai qu'il y a beaucoup de jeux de mots et calembours et je me demande comment on les traduirait en français :)
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L
Hum, cela pourrait me plaire mais en français à cause de mon niveau au ras de pâquerettes (mais je m'améliore petit à petit tout de même) même si toutes mes subtilités du langage ne sont pas toutes traduisibles... ;-)
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A
Traduit en français ou pas ?
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M
J'espère aussi que c'est temporaire vu ta PAL :-D
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C
Je croyais que tu les avais tous lu ! J'en ai deux dans ma PAL suite à tes avis et toujours pas lu ...<br /> <br /> J'aime beaucoup la phrase "we are not amused". Pour le coup, je dirais "we are amused".
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