HENRIETTE RONNER KNIP, PEINTRE ANIMALIERE, BELGE D'ADOPTION
Si on commençait l’année avec une chronique pleine de félines douceurs …
Henriette Ronner-Knip naquit à Amsterdam en 1821, où elle fut l’élève de son père, le peintre hollandais Josephus-Augustus Knip.
Elle devint l’élève de son père à l’âge de 5 ans, avec son frère Alfred, sous la poigne de fer de leur père – artiste oui, rigoler non !
En 1850, elle épouse Feico Ronner, dont elle eut 6 enfants. Alfred, Alice et Emma Ronner suivirent les traces de leur mère et devinrent également peintres.
Il est vrai que la famille Knip comptait plusieurs générations d’artistes.
La toute première œuvre qu’elle exposa, a été peinte en collaboration avec son frère Alfred ; cette œuvre fait partie de la collection du musée des beaux-arts de Bruxelles.
Lorsqu’elle emménagea à Bruxelles avec son époux, le couple eut différentes adresses dans la capitale, mais leur adresse principale fut à la chaussée de Vleurgat, à Ixelles, non loin des étangs, dans un quartier qui abritait pas mal d’artistes au 19ème siècle.
Lors de ses débuts dans la peinture, Henriette Ronner-Knip s’intéressa plus particulièrement à la nature = fermes, champs, bois et animaux de la ferme, elle peignit beaucoup de chiens, puis vers 1870, découvrit sa vraie vocation en se lançant dans la peinture de chats.
J’adore son rendu des expressions, des yeux, mais aussi de leur jolie fourrure et ses couleurs.
Ses tableaux évoquent la douceur et la quiétude qu’inspirent les chats endormis, mais sont aussi pleins d’humour quant aux attitudes d’espiègles chatons, surveillés de près par leur mère.
Ses chats se promènent dans de luxueux mobiliers et dorment souvent dans de confortables fauteuils aux étoffes chatoyantes (évidemment =^-^=)
Henriette Ronner-Knip fut rapidement appréciée par la haute bourgeoisie du 19ème siècle.
Elle obtint aussi pas mal de succès dans les "salons" en Belgique, mais aussi dans de grandes expositions aux Pays-Bas.
Dans le jardin de sa maison située chaussée de Vleurgat couraient plein d’animaux ; les animaux que l’on souhaitait qu’elle peignît étaient amenés à son atelier où ils couraient en liberté, mais parfois afin de mieux les « discipliner », étaient temporairement placés dans une grande « cage » en verre.
Après les études préliminaires des poses qu’elle désirait peindre Henriette Knip en exécutait des petites sculptures en papier épais – elle réalisait alors un montage de ces diverses sculptures avant la peinture sur canevas. Elle réalisait également des esquisses à l’aquarelle afin de conserver un souvenir les toiles peintes à l’huile.
J’espère que son univers félin vous plaira autant qu’il me plaît (source des tableaux = photothèque google)