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mon bonheur est dans la ville
17 décembre 2013

MRS. JEFFRIES & THE MISTLETOE MIX-UP, d'Emily Brightwell

51Bi1880PSL

Non traduit

Bientôt noel ! Dans la maisonnée d’Upper Egmonton Gardens tout le monde s’en réjouit car cette année il y a un petit élément de réjouissance en plus = la petite Amanda, le bébé de Smythe et Betsy. Sans oublier Phyllis, la nouvelle femme de chambre remplaçant Betsy.
L’inspecteur Gerald Witherspoon n’est pas le moins « gaga » à l’égard de sa petite filleule et est très occupé à lui trouver une ravissante poupée, totalement pas de son âge évidemment !
Ah le plaisir de gâter !
Il espère vraiment qu’aucun crime ne viendra troubler ces festivités avec sa « famille », car pour l’inspecteur du Yard, sa domesticité n’est pas seulement une gouvernante, une cuisinière, un valet, un cocher et une femme de chambre, ce sont des gens dont il estime avoir la responsabilité.

Ce qu’il ignore, c’est à quel point sa domesticité l’estime et l’aide (en cachette), avec l’aide d’amis, à résoudre les crimes qui lui sont confiés.
Bien qu’elle prétende le contraire, Mrs. Jeffries, la gouvernante, s’ennuie un peu – cela fait longtemps qu’ils n’ont plus eu d’enquête à résoudre. La cuisinière n’est pas dupe de ses dénégations et, bien qu’elle adore le bébé, elle trouve aussi que ce serait bien d’avoir un petit crime à se mettre sous la dent. Ils vont tous pouvoir se réjouir car un collectionneur d’art vient d’être assassiné.

Daniel McCourt a été tué avec l’un des magnifiques sabres de sa collection d’art chinois. L’homme n’étant guère sympathique, ayant dilapidé la fortune de son épouse pour sa collection, sa mort ne surprend pas grand monde.
Sa femme devient la principale suspecte car peu avant le crime, on les entendus se disputer, son époux et elle.
Il est vrai qu’après 15 années de voir sa fortune s’en aller dans une collection au point d’en réduire la domesticité, Mrs. McCourt venant d’hériter une belle fortune d’une tante, a décidé de quitter son époux et garder ce patrimoine-là pour elle.

D’autres suspects sont aussi sur la liste = les 2 cousins du mort, l’un le concurrençant pour sa collection, l’autre clamant partout qu’il a été lésé de son héritage par McCourt et son demi-frère. Plus un autre personnage, marchand d’art, féru en art chinois jusqu’à ce que Daniel McCourt découvre qu’en fait plusieurs pièces authentifiées par le marchand aient été des faux ou de simples copies.

Il y a aussi une  femme mystérieuse, vue en compagnie de McCourt et qui clame qu’il lui doit une somme considérable pour une pièce des plus rares, cette même pièce ayant disparu.
Et comment se fait-il qu’une branche de gui soit sur les lieux du meurtre, alors que Mc Court avait les décorations de noel en horreur ?

Toute la maison d’Upper Egmonton Gardens se met en mouvement – vivement que l’affaire soit résolue pour que l’on puisse fêter noel « en famille », mais au moins on va pouvoir s’occuper.
Wiggins qui rêve de devenir détective privé est particulièrement excité, mais pas moins que les amis de l’inspecteur Witherspoon qui vont enquêter de toute part, ayant tous des relations dans différents domaines en accord avec leur position sociale.

Encore une fois, une bien plaisante lecture que cette enquête par les habitants d’Upper Egmonton Gardens – c’est un peu, pour moi, comme lire l’histoire d’une famille d’adoption par la lecture.
Il n’y a pas autant d’originalité que dans l’enquête précédente (ici), où l’accent était mis également sur les différences sociales, la place des femmes dans la société.
Il s’agit d’une enquête classique, sans réelle originalité, avec recherche d’éléments et indices pouvant mener à la solution.

Et ici, pas trop question de « l’esprit de noel » tellement incrusté dans les « christmas mysteries » d’Anne Perry.
Pour Emily Brightwell, cet esprit de noel va de soi dans l’amitié que se portent tous les personnages (ici)

Une lecture de saison, sans prise de tête – j’ai un tout petit bémol, mais très léger,  la petite Amanda autour de qui tout le monde semble être devenu gaga.

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Commentaires
M
Une série qui me plairait mais bon, pas traduite ! Déjà que je vais essayer de lire la suite des Maisie Dobbs en anglais !
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T
Ces romans de Noël c'est un style qui n'existe pas chez nous, il faut être anglosaxon pour voir le mal partout et même pour Noël :lol:
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