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mon bonheur est dans la ville
16 décembre 2013

LA BIBLE, MADE IN HOLLYWOOD - 1

1966 Bible 001D A700

Parce que ma convalescence ne m’a guère permis de beaucoup bouger,  j’avais décidé de faire le tour de ma vidéothèque personnelle, dans laquelle des chefs d’œuvre  côtoient quelques  nanars (parfois aussi  quelques navets).
Comme par ailleurs, j’adore les peplums, je me suis dit que quelques peplums bibliques feraient  l’affaire, histoire de rigoler un peu – la mécréante que je suis a beaucoup de difficultés à croire que l’on puisse avoir transformé les contes populaires du moyen orient  en dogmes.

Car la bible,  c’est l’équivalent de l’Illiade et l’Odyssée pour les Grecs, ou les contes de Grimm ou d’Andersen dans les contrées du nord – et rien d’autre  - que de belles histoires que se racontaient les nomades au coin du feu.
Puis les hommes (au sens général de ce terme) s’en sont mêlés, se sont mis à coucher ces histoires sur papier et ainsi est née la bible, ces écrits ont été transformés en dogmes par les hommes, en mettant bien l’accent sur ce qu’il y avait de plus misogyne là-dedans, reléguant ainsi les femmes au seul rôle de procréatrices et pénitentes.
Ainsi donc naquirent les « religions du livre » - qui semblent par ailleurs avoir été le livre de chevet des scénaristes et metteurs en scène hollywoodiens – on ne peut les en blâmer, car il y a tout dans la bible = inceste, meurtres,  viol, drames familiaux, catastrophes naturelles, sacrifices,  humour, punition divine,  et  repentir – ce grand mot étant lâché, ces messieurs des studios vont pouvoir s’en donner à cœur joie.
Ce qui n’est pas nécessairement mauvais à l’écran, au contraire – à condition de ne pas prendre tout ça au sérieux.
Point commun entre ces réalisations = des acteurs « grosses pointures » du cinéma américain. 

Je vous relate cela dans l’ordre où j’ai visionné ces films. A tout seigneur tout honneur =

THE BIBLE, IN THE BEGINNING, de John Houston
Co-production italo-américaine

JOHN HUSTON 2

Film à sketches contant les 22 chapitres de la genèse – 5 grands chapitres = the Creation, Adam & Eve, Abel & Cain, Noah’s Ark, the story of Abraham - et quelques courtes sections, comme Tower of Babel – Sodome & Gomorrah.
Pas trop de prêchi-prêcha, une belle photographie,  le film date  de 1966 et réunit des stars comme  Michael Parks (Adam), Ulla Bergryd (Eve), George C. Scott (Abraham), Ava Gardner (Sara), Peter O’Toole (les 3 anges), Richard Harris (Cain), Franco Nero (Abel), Stephen Boyd (Nimrod) – John Huston s’est réservé le rôle de Noah et il en fait un personnage un peu bouffon, Gabriele Ferzetti est Lot et Eleonora Rossi Drago, sa femme changée en statue de sel.
Ce film aurait dû être suivi de quelques autres films, le projet étant de mettre tout l’ancien testament en images.

images (3)

SAMSON AND DELILAH, de Cecil B. Demille

photo

Involontairement fort amusant, par la présense de Victor Mature en Samson, dont il fait un portrait assez proche de la légende qui l’associe généralement à cet autre « gros bras » de la mythologie, Herakles.

220px-Samson_and_Delilah_original_1949_poster

Samson protège les Hébreux et a décidé d’épouser Semadar, une vraie  beauté – il ne réalise pas que sa jeune sœur, Delilah a jeté son dévolu sur lui. Le soir des  noces de Samson et Semadar, il perd un pari parce que Semadar a involontairement vendu la réponse à la devinette posée aux participants par Samson – résultat = il tue tout le monde, y compris Semadar et son père.
Delilah jure de se venger. Elle devient la favorite du saran de Gazan (gouverneur). Vu que tout le monde se plaint des victoires de Samson, elle décide de le séduire afin de connaître le secret de sa force. A partir de là, il est cuit car il le lui dévoile, se fait tondre, est rendu aveugle et travaille comme un âne.
Ce qu’on oublie, c’est que des cheveux, ça repousse – et il retrouve sa force, fait s’écrouler le tempe de Baal et tous les Philistins présents, y compris Delilah sont ensevelis avec Samson qui a retrouvé non pas la vue mais la clémence du très haut pour s’être repenti – clémence peut-être, mais mort sûrement !
Hedy Lamarr est une magnifique et voluptueuse séductrice, ses robes ne laissent rien à l’imagination, on se demande comme le film, tourné en 1949, n’ait pas subi la censure.
En plus du couple Mature/Lamarr, il y a George Sanders, absolument savoureux en prince ironique à souhait. Sans lui, le film n’aurait que peu d’intérêt.
Sauf aussi celui de découvrir Angela Lansbury dans l’un de ses tout premiers rôles, et croyez-moi, elle est vraiment superbe.

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images

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images (1)

à suivre ...

Un bel article sur les peplums hollywoodiens sur le blog laplume&l'image

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Commentaires
M
Mazette, j'ai toujours eu horreur de ce genre !
Répondre
T
Les 3 anges sont morts…
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