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mon bonheur est dans la ville
27 novembre 2013

THE SCROLL OF THE DEAD, de David Stuart Davies

Sans titre 1

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Dans la collection
« The Further Adventures of Sherlock Holmes »

Titre français = Le Livre des Morts

Vraiment trop facile cette séance de spiritisme où Holmes, à la demande de son frère Mycroft, doit dévoiler les manigances d’un faux medium !
Cela ne lui prit qu’un instant pour dévoiler la supercherie, destinée à profiter du chagrin de ceux qui ont perdu un être aimé.
A cette séance était  un témoin qui, peu après, vient trouver Sherlock Holmes et lui propose de l’aider à découvrir le secret de la vie éternelle, bien plus intéressant que de « parler aux morts ».

La proposition n’a rien d’honnête et Holmes se fait donc un ennemi mortel en la personne du séduisant Sebastian Melmoth qui ne reculera devant rien pour aboutir à ses fins, certainement pas à tuer – après tout, ce n’est que pour lui et son amant qu’il recherche la vie éternelle, les autres ne sont que des obstacles à  ce but.
Le British Museum est aux abois car le fameux papyrus assurant ladite vie éternelle a été volé – cette pièce est l’une des plus précieuses de la  collection du musée.
Il ne fait aucun doute qu’il y ait du « Melmoth » là-dessous.
Arrive alors une jeune fille désespérée  = son père, l’un des deux archéologues ayant découvert le papyrus au cours d’une expédition a été enlevé ; il n’est guère difficile de deviner par qui.
En réalité, il ne suffit pas d’être en possession dudit papyrus, encore faut-il posséder la clé qui brisera un code ingénieux, imaginé par mis en place par le grand-prêtre dans les temps anciens.

Sir Alistair Andrews peut décoder cette clé ; Holmes rassure la jeune fille = tant que son père n’aura pas totalement terminé ce travail, il sera en vie.
Il faut donc retrouver et l’archéologue, et le papyrus le plus rapidement possible. Iront-ils jusqu’en Egypte ?

The game’s afoot, Watson !

 AVT_David-Stuart-Davies_8331

David Stuart Davies est l’un des grands admirateurs et connaisseurs de Sherlock Holmes. 
Avant de devenir écrivain à part entière, dramaturge et éditeur, il enseignait la langue anglaise et ses subtilités aux chères têtes blondes britanniques (on comprend qu'il ait préféré devenir romancier).
Il s’est spécialisé dans le sujet de Holmes & Watson, tant au point de vue pastiches littéraires qu’essais. Il a écrit notamment un "essai" sur la carrière cinématographique de Sherlock Holmes = "Holmes at the movies - the screen career of Sherlock Holmes", que j'ai le plaisir d'avoir chez moi.

Il a parfaitement capté l’écriture d’Arthur Conan Doyle, si on ne sait pas que ce pastiche a été écrit par quelqu’un d’autre, on croirait lire l’une des aventures d’Holmes écrites par Conan Doyle.

Cette enquête dans le monde du surnaturel est passionnante, d’abord parce qu’elle n’est pas ce que le titre pourrait suggérer = faire revenir une momie à la vie (vous savez à quel point j’adore les momies =^-^=) .
Ici l’originalité du sujet réside en ce que le papyrus volé contient le secret de la vie éternelle, ce qui laisse évidemment la porte ouverte aux criminels pour de nombreux méfaits.

Holmes & Watson sont semblables aux personnages créés par Conan Doyle ; on argumentera qu’il y a là bien peu d’originalité –  quand un pastiche est aussi bon, ceci n’est qu’un point très mineur.
Petit clin d’œil à Oscar Wilde = le nom du criminel, Sebastian Melmoth, était un pseudonyme utilisé par Wilde. J’ai trouvé un peu facile d’en avoir fait un homosexuel dans cette histoire, même si ceci n’est nommé que de manière voilée.

Ce roman a été édité pour la première fois en 1998, mais Titan Books semblent avoir décidé d’éditer toute une série de pastiches mettant Holmes & Watson en scène, j’aurai donc encore quelques bons moments de lecture qui m’attendent.
J’ai cependant une remarque à leur faire = qu’ils engagent quelqu’un pour relire les copies, car il y a quelques coquilles dans l’impression.

Ce bémol mis à part par la pinailleuse en orthographe que je suis, ce livre est un bien plaisant moment de lecture, le livre n’étant pas un gros volume.
En quelques 200 pages, tout est parfaitement dit et résolu.

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Commentaires
T
Les coquilles dans les livres publiés deviennent vraiment très - trop - courantes. Je suis d'accord avec vous, c'est un vrai manque de respect du lecteur.
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M
Je ne suis pas très tentée par les pastiches, quel qu'ils soient. Pour ce qui est des fautes, on dirait que les anglais, comme les français, n'investissent plus dans la relecture. Très dérangeant et quel manque de respect du lecteur !
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