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mon bonheur est dans la ville
30 septembre 2013

THE CUCKOO'S CALLING, de Robert Galbraith

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Titre français = l’Appel du Coucou (à paraître) 

La rencontre de deux drôles d’oiseaux

Après les commentaires relativement négatifs reçus par son premier polar, dû au fait que tout le monde espérait un « Harry Potter pour adultes », J.K. Rowling a décidé d’écrire désormais ses polars (pour adultes) sous le pseudonyme de Robert Galbraith.
Malheureusement pour elle, la maison d’édition britannique, désireuse de vendre un maximum d’exemplaires, a vendu la mèche. 

Peu importe à mes yeux car ce polar de facture simple et classique, qui ferait un excellent film de série B au cinéma, m’a vraiment beaucoup plu.

Robert Galbraith (faisons plaisir à Ms. Rowling, utilisons son pseudo) nous propose la rencontre improbable  de 2 drôles d’oiseaux très sympathiques = Cormoran Strike, détective privé, sans clients, sans argent, sans appartement pour cause de fichu à la porte par sa fiancée.
Et la gentille Robin Ellacott, venue tout droit de son Yorkshire natal, vivant avec son fiancé Matthew, travaillant comme secrétaire intérimaire. 
En principe, Cormoran Strike n’a absolument pas les moyens de payer cette agence d’intérims aux tarifs exorbitants, mais Robin n’est pas que jolie, elle est est aussi pleine d’initiative et très  intelligente – bref c’est la secrétaire idéale.

Les improbables collaborateurs arrivent à un accord et ils ne seront pas trop de deux pour résoudre le mystère de la mort de la top model, coqueluche du tout-Londres, Lula  Landry. Celle-ci était la sœur adoptive d’un ami d’enfance de Strike. Ce frère-là est mort lui aussi, par contre il reste un frère, John Bristow qui confie l’affaire à Cormoran, au déplaisir de sa fiancée Alison et de son oncle, détestant réellement la jeune morte. Quant à la mère, Lady Bristow, en phase terminale de cancer, la mort de sa fille adorée l'a plongée dans une sorte de coma, que l'abus de valium n'arrange pas.

John Bristow n’est absolument pas satisfait des conclusions de la police, ayant classé l’affaire de sa sœur comme un suicide, Lula ayant un passé de dépression et drogue.
Pourtant, aux dires de tous, la jeune femme avait des projets, n’était absolument plus dépressive, mais que penser d’autre qu’au suicide puisqu’elle est tombée du balcon de son appartement.
Sauf qu’une des habitantes de l’immeuble, épouse d’un riche producteur, est persuadée d’avoir entendu Lula se disputer avec quelqu’un. Et les caméras de surveillance dans la rue montrent un homme s’enfuyant.
D’autres morts vont se produire, que  Strike & Ellacott ne pourront éviter bien que le détective prévienne à chaque fois les personnes concernées qu’il vaudrait mieux dire ce qu’il en est.

Inutile de dire que la police n’est pas du tout satisfaite par l’ingérence de ce loser dans ses enquêtes, puisque les inspecteurs ont conclu au suicide, suicide il y a eu ! Et Cormoran se doit de reconnaître que l'enquête ne fut pas bâclée.
Seulement, vu ce que John Bristow le paie, il ne fait pas la fine bouche et décide de reprendre l'enquête. On ne fait pas la fine bouche quand on est fauché !

L’histoire n’est peut-être pas le polar du siècle, mais c’est un suspense bien amené, c’est très joliment écrit dans un bel anglais pas compliqué, les tournures de phrases sont simples mais efficaces, et à côté d’un excellent suspense – je n’avais absolument pas deviné le coupable – il y a quelques moments d’humour (comme la scène où Cormoran ayant reçu une mauvaise nouvelle de son ex, se soûle  sous les yeux de sa mignonne secrétaire qui tente de le persuader de rentrer chez lui).

J’espère que ce roman sera le premier d’une série, que je compte bien suivre si c’est le cas, parce que je me suis réellement amusée.
J’ai eu l’impression de lire un polar d’Agatha Christie ou Patricia Wentworth, un compliment à mes yeux.

Bref = coup de coeur pour moi.

Le titre « The Cuckoo’s Calling » est extrait d’un poème de Christina Rossetti (A Dirge)

 

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Commentaires
D
Ronjour sheherazade2000, il semblerait que c'est en effet que c'est un polar très honorable. Je tenterais peut-être. De J.K Rowling, je n'ai lu qu'Une place à prendre: que de noirceur dans l'intrigue et les personnages. Bon dimanche.
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M
Euh, oui, je me débrouille quand c'est simple et mignon comme Bob et James ;-)
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K
Ravie de voir cet avis... et surtout, ces comparaisons! Sourtout qu'il est dans ma pile. De quel premier polar parles-tu, dis-moi?? Je suis curieuse!
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M
Vu que j'aime beaucoup la façon d'écrire de la dame, je n'hésiterai pas à le lire, en VF ;-)
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T
Cormoran / coucou Et bien c'est vraiment une histoire de volatiles :lol:<br /> <br /> <br /> <br /> "je n’avais absolument pas deviné le coupable" !!! Serais tu malade ?? ;)<br /> <br /> <br /> <br /> "écrit dans un bel anglais pas compliqué" Ah peut être que j'arriverai à terminer alors en VO… --> sur ma LAL :)
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