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mon bonheur est dans la ville
30 avril 2013

LES AVENTURES D'ANOUNA LA PARFUMEUSE, de Serge Brussolo

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Serge Brussolo est réellement un auteur prolifique et éclectique = en plus de thrillers historiques et  thrillers contemporains, il écrit aussi des romans fantastiques,  de science fiction, sans oublier des livres pour la jeunesse.
De lui, j’avais lu « Les Emmurés » (thriller contemporain) qui pendant longtemps m’a flanqué quelques  cauchemars…

Grâce à mon copain Teki (Tek’site), qui m’a très gentiment prêté ces 2 aventures d’Anouna la parfumeuse, j’ai pu vivre un dépaysement complet en Egypte antique, mais aussi quelque part dans une cité du Sahara qui par certains aspects m’a fait songer à « l’Atlantide » de Pierre Benoît

LE LABYRINTHE DE PHARAON

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Entre Anathotep, un nomarque, usurpateur du titre de pharaon (nomarque et non monarque – un nomarque étant un administrateur de nome, c'est-à-dire une province, pour le compte du pharaon), abominable tyran, amassant de l’or et des pierres précieuses pour l’au-delà pendant que son peuple crève de faim et de misère, entre un jeune architecte dont le nomarque est amoureux mais qu’il a l’intention d’assassiner – tous deux ayant un odorat particulièrement aiguisé – et un bandit sans aucun état d’âme (tuer est sa seconde nature), chef d’une bande de pilleurs de sépultures, l’existence de la la jeune Anouna, 16 ans, métisse, enlevée à sa tribu d’origine (probablement le pays de Kouch puisqu’elle est noire) va non seulement être particulièrement bouleversée, mais sa vie ne tiendra qu’à un fil.

Parfumeuse chez un maître-embaumeur, elle  aussi possède un odorat hors du commun, ce qui dans un premier temps lui sauvera la vie en devenant l’élève de Dakomon, l’architecte, mutilé par Anathotep.
Celui-ci a bien l’intention de rendre sa pyramide inviolable et il adapte les plans de son amant-architecte. Le fil conducteur, si l’on peut dire, pour pénétrer dans le tombeau serait un parfum seulement perceptible par ceux dont l’odorat est extraordinaire. C’est ce secret que Dakomon enseigne à Anouna, afin de se venger du nomarque, la jeune fille devenant l’arme de la vengeance, qui risque tout de même de se retourner contre elle.

LES PRISONNIERES DE PHARAON

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 Après les dramatiques événements qui faillirent lui coûter la vie, Anouna s’en est allée au-delà du Nil pour offrir ses services à une maîtresse-embaumeuse.  Un jour, elle est chargée de conduire une caravane de chats vers le temple de Bastet dans le désert. La caravane va être attaquée par une bande de faux Bédouins.
Toutes les jeunes femmes faisant partie de la caravane serviront à « alimenter » le harem du maître.
Tout le reste de la caravane est massacré, y compris les malheureux chats.
De plus, le vizir, chef des attaquants fait passer un message comme quoi ce serait Anouna qui aurait trahi. Ceci afin de l’isoler des autres, car elle n’est pas destinée au harem = le but du vizir serait qu’elle espionne les femmes du harem car il est convaincu qu’il se trouve parmi elles une espionne à la solde du père du sultan, qui veut sa mort.

Une fois encore Anouna va avoir besoin de toute son ingéniosité, toute la force de sa survie pour déjouer non seulement les pièges des filles du harem, mais également des eunuques, sans oublier le sultan lui-même. 

Mon avis sur les deux romans =
palpitantes  aventures, où les rebondissements foisonnent, où à chaque page on s’attend, avec Anouna, à ce que sa dernière heure ait sonné.
Le romancier n’hésite pas à utiliser dans les 2 histoires le même subterfuge concernant l’un des personnages principaux, lorsqu’on a lu le premier volet des aventures d’Anouna, on ricane un peu lorsqu’une partie des secrets sont dévoilés, et des secrets il y en a des tas !

J’ai l’impression que l’auteur tenait particulièrement à la vie de son héroïne, une vraie battante au demeurant assez sympathique, car il lui sauve la mise dans pas mal de circonstances – je ne vous dévoile pas grand-chose en vous disant cela, car si vous êtes friands d’aventures rocambolesques, à la limite du vraisemblable, n’hésitez pas = vous passerez un fort bon moment, un peu à la manière d’un Indiana Jones en jupons, où le sexe semble avoir une certaine importance, Serge Brussolo appelle un chat un chat  dans ce domaine.
De plus,  à 16 ans, dans l’antiquité on est vieille ! c’est dire si Anouna a envie de survivre pour s’acheminer vers la durée de vie moyenne à l’époque, c.à.d. 30 ans. 

L’auteur semble s’être documenté sur l’Egypte ancienne pour la rédaction de son premier opus, le second mettant plutôt l’accent sur la vie dans un harem.
Quant à la cité des sables, enfouie dans le sahara, elle m’a fait songer – comme dit plus haut – à l’Atlantide de Pierre Benoit.

De bons moments de lecture sans prise de tête, des aventures passionnantes même si invraisemblables. Un dépaysement garanti, pour lequel je remercie mon copain Teki.

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Commentaires
M
Roman palpitant et délassant - donc très tentant! Bon 1er mai, Niki!
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S
cela m'a vraiment bien changé les idées :)<br /> <br /> parfois j'ai un peu gloussé parce que "trop c'est trop", mais c'était vraiment délassant :D
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T
Ah, je ne pouvais pas te laisser sans lecture quand même ;)<br /> <br /> <br /> <br /> Il y a bien longtemps que j'ai lu ces deux romans, et de relire ton billet me rappelle de bon souvenir.<br /> <br /> <br /> <br /> Brussolo est vraiment un écrivain hors du commun tant sa palette, d'un point de vue type de récit, est large.<br /> <br /> Du roman pour enfant au polar, du roman d'aventure dans un contexte historique au fantastique à la limite du gore.<br /> <br /> <br /> <br /> Heureux que ces romans t'aient plu.
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